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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 14:12

Ca discutaille dur en ce moment : les sondeurs prennent le pouls de la population. Certes, ce n'est pas la totalité de la nation qui proteste en défilant dans les rues. Seuls les convaincus, les durs de durs de la droite classique, sont contents de cette réforme rejetée massivement par le petit peuple. Pas dit que soit utilisé le 49.3, puisqu'il suffit d'une ordonnance pour l'imposer. Passer outre la colère populaire ne peut qu'induire un durcissement généralisé.

Franchement pas malin de s'obstiner, même si, pour l'instant, il y a temporisation et, si on en croit ce qui se dit du côté du Sénat, certains points ont été revisités et amendés. Désormais, parce que l'Assemblée n'a pas voté le texte, la décision du Sénat reste valable. A une condition : une réunion bi-partisane pour démêler l'écheveau doit avoir lieu.  Pas dit que Droite et Gauche tombent d'accord. Ou trouvent un compromis.

Le temps est suspendu, mais pas arrêté.

Pourquoi s'acharner ainsi ? Sauf pour démontrer que le président a de la suite dans les idées et qu'il veut prouver par ce biais sulfureux qu'il est un réformateur. Question : comment se fait-il qu'il ait cédé devant la colère des Gilets jaunes ? Aurait-il tremblé devant ces gueux hargneux ? Possible. Mais pas avéré.

Si passage en force, cela signifiera qu'il sera davantage démonétisé dans l'opinion publique et qu'il reprendra en pleine figure qu'il n'est que le président des riches.

Se pose la question de sa survie en tant que chef d'état. Il est bousculé de partout et quand un peuple se fâche, à moins d'employer la force, il tient bon et ne démord pas de ses revendications.

Va-t-on assister à une révolution qui ne serait pas sans rappeler celle de 1789 ? Je voudrais croire que non, mais en réfléchissant un peu plus avant, je vois que c'est une possibilité qui peut devenir réalité : le ras-le-bol est général, toutes catégories confondues de ce petit peuple qu'on maintient sous pression alors que l'urgence évoquée de cette réforme n'a jamais été démontrée. Et surtout a été contredite par l'avis du COR.

 

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 10:52

Ah la réforme des retraites... Ca finit par être lassant. L'entêtement présidentiel donne fortement envie de ruer dans les brancards. Et de lui administrer une fessée exemplaire. Il oublie tout simplement qu'il n'a pas été élu pour modifier un système créé par le général, mais parce qu'une majorité ne voulait pas de MLP. Il a donc été élu par défaut. Pas de quoi pavoiser.

Oh certes, les LR se rallient à lui, tout en tentant de convaincre (au moins) leurs électeurs du bien-fondé de cette réforme. Il faut dire que, sur ce sujet brûlant, ils ont le mérite d'être constants. Mis à part ce coup de chapeau (ironique, cela va de soi), en toile de fond se profile l'avenir d'un parti dans l'obligation de soutenir le président, faute de disposer pour celui-ci d'une majorité substantielle, car il en va de leur propre survie.

Ils oublient que, bien que pour certains réélus dans leur paroisse, leur nombre a bien diminué. Tout simplement que les vieux partis sont usés et ne correspondent plus à la vie actuelle. Idem pour le PS dont les adhérents ne sont plus qu'une poignée. Ces vieux partis qui alternaient, l'un supplantant l'autre et vice-versa, sont-ils encore viables aujourd'hui ? Il semble que l'arrivée de Macron a bouleversé la donne et que, désormais, rien ne sera plus comme dans des temps désormais reculés. Venu d'on ne sait où, mais chapeauté par une droite très droite, il a beau avoir dit qu'il était celui qui rassemblerait le peuple de France, on ne peut que constater que ce deuxième mandat ne sera pas mieux que le premier : les serpents de mer effraient tout le monde. Si lui n'en a cure, cela prouve au moins une chose indéniable : il se disait ni de gauche, ni de droite, A vrai dire, il a trompé tout le monde car, aujourd'hui, il cajole davantage la droite (mais pas l'extrême-droite) car, sans son appui, il est saucissonné de mauvaise façon. Il a assis ce second mandat contre MLP, inquiétant les vieux de la voir  accéder à l'Elyzée.

Son attitude actuelle, quand il quittera le pouvoir (encore 4 ans), la fait monter dans les sondages. Elle aura alors tout loisir de se voir choisie, tant la population en a assez de ces réformes dont ils ne veulent pas entendre parler. Réformes dont on doute qu'elles soient indispensables d'autant que le COR a émis un avis contraire.

Sa réussite après deux mandats ? Avoir porté à l'Elyzée une droite extrême dont on doute qu'elle ait les capacités indispensables pour gérer tout un pays, surtout le nôtre où l'ébullition s'ébullitionne d'elle-même.

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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 09:16

Le fondateur de Wagner a des ambitions incroyables. Pour se rendre encore plus intéressant, voilà qu'il annonce qu'il se présentera à l'élection présidentielle d'Ukraine en 2024. Ce monsieur semble avoir le melon enflé. Comment peut-il croire, alors qu'il commet des crimes, que les ukrainiens pourraient accepter ne serait-ce que sa candidature ?

Contrairement à ce que l'on peut imaginer, sa réputation entachée de crimes odieux, et pas qu'en Ukraine, ne peut qu'être repoussée par tout un peuple, sans compter qu'un certain Poutine ferait en sorte pour qu'il ne puisse pas empiéter sur son territoire. Encore moins s'il l'emportait contre l'Ukraine puisque ce pays serait revenu dans le giron russe. Et que celui qui se prend pour un grand stratège et dont on connaît le parcours de A jusqu'à Z ne laisserait pas ce sous-fifre (très utile) briguer un mandat quel qu'il soit : il veut régner en maître absolu quoi qu'il en coûte au peuple russe.

Quoi qu'il puisse se passer, cette annonce est le signe que ce voyou sanguinaire vient d'enfoncer un clou de plus face à un Poutine qui n'acceptera jamais qu'il occupe un poste qui ferait de lui un tiers encombrant. Signe des temps ? L'ambition totalitaire semble devenir une norme du côté des dictateurs présents ou potentiels.

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 13:34

Ci-dessous un article paru il y a peu et qui nous apprend quelque chose d'important dont on n'avait encore jamais entendu parler.

Réforme des retraites : le gouvernement demande un « vote bloqué » devant le Sénat
article 44.3 de la Constitution, de faire voter la loi en bloc aux parlementaires, et non pas article par article avec chaque amendement. Selon nos informations, c’est le président du Sénat Gérard Larcher qui aurait demandé au gouvernement d’enclencher cette procédure, craignant que le texte ne soit pas voté par le Sénat. Un « aveu de faiblesse » « Aveu de faiblesse », « coup de force » : la gauche s’est aussitôt élevée contre ce recours, alors que les débats devaient se poursuivre jusqu’à dimanche et qu’un millier d’amendements restaient en discussion. « Seuls les nigauds de LR pouvaient croire au dialogue avec Macron », a tancé Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, raillant les soutiens du président LR Eric Ciotti et du sénateur Bruno Retailleau. « Quel aveu de faiblesse. C’est une aliénation du Parlement. C’est tout simplement honteux. La majorité sénatoriale à la botte du gouvernement », a jugé pour sa part le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard. « Après l’obstruction silencieuse, vous avez utilisé l’obstruction réglementaire. Vous êtes allé chercher ce bouquin au fin fond d’une armoire poussiéreuse », a encore dénoncé Fabien Gay, sénateur (PCF) de la Seine-Saint-Denis. « Nous continuerons à défendre nos arguments jusqu’au bout » et « nous ne lâcherons pas jusqu’au retrait » de la réforme, a-t-il poursuivi.

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 13:07

Je viens d'apprendre que le petit régent du royaume français avait refusé de recevoir les syndicats. Stupéfiant. J'en reste baba : il veut tellement sa réforme qu'il prend le risque de se prendre une grande claque. C'est dire sa volonté de pouvoir et son manque de respect non seulement des syndicats mais aussi de la population.

Cela ne peut que renforcer la volonté des syndicats d'en découdre et surtout de rassembler encore plus de manifestants. Son mépris affiché est une pure provocation. Il se veut réformateur, croit qu'il sait mieux que personne ce qu'il faut faire et ne doute à aucun moment qu'il l'emportera.

La colère du pays ne peut que croître, s'amplifier et surtout prendre d'assaut le palais. N'oublions pas que la colère de nos prédécesseurs a renversé un roi et l'a même guillotiné.

Ce mépris est odieux : la république est foulée aux pieds, massacrée, inexistante à ses yeux, ses grands principes, "Liberté, Égalité, Fraternité" jetés aux ordures.

Les éboueurs déjà en grève vont abandonner sur les trottoirs encore plus de détritus, les cheminots faire perdurer  la quasi absence de trains, les routiers bloquer davantage les routes, les raffineurs refuser de reprendre leur travail, bref le pays va continuer à être bloqué.

Il joue à provoquer une crise majeure. Pour qui se prend-il ? Oh, certes il peut compter sur ses ouailles et les apparatchiks de droite. Qui, bien évidemment, malgré les protestations argumentées des élus de gauche, ont voté le report de l'âge de départ à la retraite.

Il sait qu'il peut compter sur ses alliés de circonstance, surtout ceux qui visent de lui succéder (tous de droite et d'accord sur la manière de procéder). Mais cela suffira-t-il pour qu'il l'emporte ?

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 14:41

Les syndicats ont fait parvenir au président une lettre commune afin de lui demander des réponses. Eh bien non, il n'a pas répondu. On peut deviner derrière cette absence de réponse qu'il se contrefiche et des syndicats (toujours aussi unis face à ce qu'il se passe) et de la population.

Cela ne m'étonne pas : il est facile de comprendre que le silence est une politique de refus d'entendre et les syndicats et la rue.Comme si le tout-venant n'existait pas.

Le locataire de l'Elyzée affiche un dédain total face à la contestation : droit dans ses bottes comme toujours. Il n'admettra jamais qu'il a tort parce qu'il s'octroie un pouvoir démesuré. Il oublie que la contestation peut mener au pire, à savoir un ras-le-bol généralisé (hors le petit nombre qu'il cajole) qui a déjà mené à des mouvements violents, dont la révolution de 1789.

Il serait temps qu'on lui propose un thermomètre de l'état du pays qui, décidément, sait se renouveler, surtout quand il est en colère. La colère engendre la colère et quand le ras-le-bol devient puissant, il n'hésite plus à renverser les roitelets. Ce deuxième mandat pour celui qui se prend pour un réformateur est une catastrophe nationale. La rue s'enfièvre et le silence dans lequel le roitelet s’enferme ne risque pas d'apaiser une rage qui augmente de jour en jour.

Auprès de qui prend-il conseil ? Certainement pas ceux qui s'engraissent pendant que nombre d'autres maigrissent. Ce n'est pas pour rien qu'il a été qualifié de "président des riches" (1% de la population). On pourrait même dire les ultra-riches dont les dividendes sont de plus en plus florissants. 1% de la population dans notre pays, cela ne devrait pas peser aussi lourd dans la balance. Certes, ils procurent des emplois, mais, en contre-partie, les salaires stagnent et les emplois diminuent.

C'est d'un irrespectueux infernal.

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 13:49

... et proteste bruyamment et avec constance, les sénateurs ont obtenu que leur pactole ne soit pas récupéré par le gouvernement. Ben voyons, ces gros pleins de soupe ont besoin encore d'arrondir leurs rondeurs et pas qu'au niveau du ventre. Leur situation est florissante, ils n'entendent pas que quoi que ce soit puisse changer.

Étant donné que le président a besoin de soutiens, il caresse les sénateurs de la droite dans le sens du poil. Il a donc cédé à leur chantage et laissé leur cagnotte bien à l'abri. Pas question de piocher dans cette réserve sénatoriale puisque ces beaux messieurs biens ventrus et bien accrochés à leur pouvoir ont fait capituler  le haut du panier.

Ah, ils peuvent continuer à se goinfrer sur le dos de ces péquenots de Français de la base qui triment tout au long de leur vie et ne bénéficient pas d'une retraite aussi arrondie que celle de ces beaux messieurs.

J'éprouve un sentiment de mépris envers ces bonshommes florissants qui conservent  leurs rondeurs et leurs picailloux. Si je le pouvais, je leur distribuerais des claques bien senties.

a) Question : sont-ils utiles à la nation puisque leur seul confort les intéresse ?

b) Autre question : faut-il une révolution comme en 1789 pour que la face cachée du pouvoir soit révélée ?

c) Constat : Il se prétendait ni de droite ni de gauche. Désormais, il est plus qu'avéré et démontré qu'il est d'une droite qui multiplie les appels du pied et conserve tous ses privilèges.

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 11:58

Comme on s'y attendait, les sénateurs ont entériné les 64 ans de vie active. Rien d'étonnant à cela : les sénateurs s'accrochent à leur poste car d'un confort assuré. Et puis, majoritairement, ce sont eux qui dominent le sénat.

Malgré les arguments présentés par les sénateurs de gauche, ils sont restés sourds aux appels de ceux qui songent, non pas forcément à leur position en haut du panier, mais bien à tous ces hommes et femmes qui devront s'épuiser au boulot et vraisemblablement mourront alors qu'ils sont au travail. C'est déjà arrivé, cela arrivera encore.

Oui, c'est avec un bel ensemble que ces gens bien nantis en rajoutent une couche sur ceux qui n'ont pas leurs moyens financiers. Injuste cette réforme ? Plus que vraisemblablement, sinon pourquoi le peuple défilerait-il avec constance ? Certes, les sénateurs travaillent de nuit, mais ils ont choisi de le faire alors que ceux qui triment sur le territoire n'ont pas consenti à quoi que ce soit et continueront d'agir de même puisqu'ils n'ont pas d'autre choix.

Personnellement, je pense à mes enfants qui seront les premiers à subir le contrecoup d'une réforme stupide, dommageable et surtout inutile : les comptes sont équilibrés, c'est le COR qui le dit, il n'y a donc pas péril en la demeure. Mais voilà, celui qui préside aux destinées du pays tenait à être celui qui aurait réformé. Ah les réformateurs... S'ils étaient inclus dans la réforme, nul doute qu'ils broncheraient et sauraient montrer leur mécontentement.

Quand au grand chef de la nation, à la fin de son mandat, il réintègrera peut-être la banque Rothschild. A moins qu'il ne donne des conférences ici ou là comme l'ont fait certains de ses prédécesseurs. Peut-être tentera-t-il de se présenter comme sénateur, ou député... Il est atteint par le virus de la notoriété et ne saurait se montrer modeste quand il quittera le pouvoir. Il aime trop être sur le devant de la scène.

Une chose est assurée, une fois son mandat terminé, il y aura une nouvelle élection présidentielle. Certains sont déjà prêts et ne s'en cachent pas. Des gens de droite, cette droite inamovible dans ses principes. Quelques uns ont déjà reconnu qu'ils seraient candidats (il n'y a pas d'urgence pourtant), sans doute pour bien imprimer leur nom dans la mémoire des citoyens...

Pas loin d'eux, d'autres seront tentés de briguer la présidence. Inutile de préciser : tout le monde sait ce qu'il en est. Ce qui est sûr, c'est que la volonté de l'actuel président risque fort d'amener au pouvoir quelqu'un qui nous mènera à la catastrophe. Ce ne sont pas les ripolinages de façade qui feront oublier qui ils sont fondamentalement.

 

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 11:53

... persiste dans sa réforme des retraites, les manifestations vont perdurer. A juste titre. ne serait-ce qu'à cause des femmes dont on sait qu'à travail égal avec leurs collègues masculins, elles sont moins payées. Totalement anormal : quand on assume une tâche, il me semble logique que le salaire des unes et des autres soit équivalent. Ah la sacrée manie bien française de considérer les femmes comme des travailleuses de valeur inférieure à celle de leurs homologues masculins !

Il faudrait pourtant que les salaires soient ajustés de l'un vers l'autre. Ce qui n'est pas le cas.

Et dire que le président prétend, via sa réforme - qui, pour l'instant, est majoritairement rejetée par l'ensemble de la population - persévérer. Sans doute a-t-il une vision du "quoi qu'il en coûte" très particulière et donc sectaire.

Ne serait-il pas souhaitable et donc juste qu'à travail égal le salaire le soit également ?

Hum ! le président actuel semble être davantage machiste que féministe. Regrettable car qui fait tourner l'économie si ce n'est l'ensemble des acteurs, femmes et hommes confondus ? Il met en avant la valeur travail, certes, mais avec un distinguo insupportable. En quoi les femmes qui portent l'avenir de notre pays devraient-elles non seulement se consacrer à leur famille mais surtout être traitées en tant qu'individu à part entière ? D'où une égalité salariale qui doit entrer dans les mœurs au plus vite. Car, si rien ne change dans le bon sens, il va sans dire que cette réforme aux contours iniques, la "bordélisation" reprochée aux manifestant(e)s perdurera. A juste titre.

A quand la fameuse égalité prônée jusque dans l'hymne national ?

Il oublie un peu trop qu'il est responsable des désordres actuels : il ne tient aucun compte de ce que dit la rue. Si ce n'est pas là l'expression de l'inexistence des foules d'individus, tous sexes confondus, c'est quoi ? Un simple bras de fer entre lui et la foule d'anonymes ?

On m'a appris très tôt que se montrer sourd aux défis de notre temps, et minorer systématiquement l'emploi féminin n'a jamais fini autrement qu'en cacahuètes. Les avancées des années précédentes sont piétinées sans vergogne. Quelle honte !

Il nous manque une Simone Veil qui, malgré une opposition masculine avérée, a tenu bon et a permis que les avortements ne soient plus clandestins. Et ce ne fut pas la seule avancée pour les droits des femmes.

https://www.elle.fr/Societe/News/Droits-des-femmes-ce-que-Simone-Veil-a-fait-pour-nous-3507152

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6 mars 2023 1 06 /03 /mars /2023 09:23

Non il ne s'agit pas d'une otite, mais  des erreurs commises par des parloteurs radiophoniques ou télévisuels. Pas plus tard que ce matin, j'avais beau écouter d'une oreille distraite des commentaires quand j'ai brutalement sursauté. A juste titre.

Le mot hécatombe a toujours été féminin, or voilà que j'entends le mot hécatombe éructé par dieu sait qui devenu un hécatombe. Quel manque de culture !

Décidément, même si je sais que les langues évoluent au fil des siècles, j'ai comme un sursaut brutal quand j'entends un mot féminin devenir masculin. Oui, c'est brutal. Ca l'est d'autant plus que l'inverse n'existe pas. Avez-vous déjà entendu un mot masculin devenir féminin. Eh bien non ! Jamais au grand jamais je n'ai ouï semblable changement de genre.

Autrement dit, alors que les féministes se démènent pour qu'il y ait l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes, la société réduit le féminin en usant de subterfuges incongrus lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets quels qu'ils soient. Cette masculinisation des mots est rampante tout en s'affichant de plus en plus.

Vous jugez cela ridicule ? Moi non ! Il serait temps que ces beaux messieurs qui bavassent dans le poste aient conscience que la "dé-féminisation" des mots induit automatiquement un recul du féminin et pas seulement quand on ouvre la bouche pour pérorer dans le micro, mais bien dans les habitudes orales insidieuses. En effet, il coule de source qu'un emploi erroné du genre ne peut que conduire à la disparition de la différence. Et comme par hasard contre le féminin. Pas de doute, le machisme oral ou physique sont les deux mamelles d'une évolution négative quant à notre langue nationale.

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