Ci-dessous un article paru il y a peu et qui nous apprend quelque chose d'important dont on n'avait encore jamais entendu parler.
Réforme des retraites : le gouvernement demande un « vote bloqué » devant le Sénat
article 44.3 de la Constitution, de faire voter la loi en bloc aux parlementaires, et non pas article par article avec chaque amendement. Selon nos informations, c’est le président du Sénat Gérard Larcher qui aurait demandé au gouvernement d’enclencher cette procédure, craignant que le texte ne soit pas voté par le Sénat. Un « aveu de faiblesse » « Aveu de faiblesse », « coup de force » : la gauche s’est aussitôt élevée contre ce recours, alors que les débats devaient se poursuivre jusqu’à dimanche et qu’un millier d’amendements restaient en discussion. « Seuls les nigauds de LR pouvaient croire au dialogue avec Macron », a tancé Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, raillant les soutiens du président LR Eric Ciotti et du sénateur Bruno Retailleau. « Quel aveu de faiblesse. C’est une aliénation du Parlement. C’est tout simplement honteux. La majorité sénatoriale à la botte du gouvernement », a jugé pour sa part le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard. « Après l’obstruction silencieuse, vous avez utilisé l’obstruction réglementaire. Vous êtes allé chercher ce bouquin au fin fond d’une armoire poussiéreuse », a encore dénoncé Fabien Gay, sénateur (PCF) de la Seine-Saint-Denis. « Nous continuerons à défendre nos arguments jusqu’au bout » et « nous ne lâcherons pas jusqu’au retrait » de la réforme, a-t-il poursuivi.