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5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 11:59

Si vous le désirez, vous pouvez passer directement à l'entretien de Bruno Le Maire

Un remaniement devrait avoir lieu dans les jours qui viennent. Si Élisabeth Borne devrait quitter Matignon, qu'en est-il pour les autres figures majeures du gouvernement ? Emmanuel Macron, qui échange beaucoup depuis le début de la semaine, devrait quoi qu'il en soit miser sur ses fidèles.
Un remaniement devrait avoir lieu dans les jours qui viennent. Si Élisabeth Borne devrait quitter Matignon, qu'en est-il pour les autres figures majeures du gouvernement ? Emmanuel Macron, qui échange beaucoup depuis le début de la semaine, devrait quoi qu'il en soit miser sur ses fidèles.

Alors qu'Emmanuel Macron s'apprêterait à opérer des changements radicaux dans son équipe gouvernementale, un sondage Odoxa Backbone pour Le Figaro révèle que 66% des Français souhaitent le départ d’Élisabeth Borne . 36% des personnes interrogées verraient à sa place le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal . Quoi qu'il en soit, du côté de l'Élysée, plusieurs noms circulent. Selon les informations d'Europe 1, Emmanuel Macron multiplie les consultations. Il discute notamment avec deux poids lourds du gouvernement qui ne cachent pas leur ambition pour 2027.

Emmanuel Macron doit recevoir ce vendredi le ministre de l'Économie. Le président voudrait voir Bruno Le Maire quitter le gouvernement pour conduire la liste de la majorité aux européennes. Jeudi, le chef de l'État s'est entretenu en tête-à-tête avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin , qui souhaiterait quitter son poste. Pour assurer une continuité avant les Jeux Olympiques , le préfet de police, Laurent Nuñez pourrait le remplacer.

Sébastien Lecornu, Julien Denormandie, Richard Ferrand parmi les noms les plus cités
Emmanuel Macron échange beaucoup depuis le début de la semaine. Le président du MoDem, François Bayrou , s'est notamment rendu à l'Élysée, tout comme le ministre du Travail, Olivier Dussopt . Selon un de ses proches, le chef de l'État est déterminé à changer de Première ministre dans les tout prochains jours, certainement même avant la fin de la semaine, pour ressouder sa majorité relative qui s'est fracturée lors du vote de la loi immigration.
Vidéo associée: La grande interview : Bruno Le Maire (Dailymotion)

Il entend miser sur son premier cercle de fidèles. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu , reste le favori pour s'installer à Matignon. Deux autres noms sont fréquemment cités : l'ancien ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, et l'ex-président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/face-a-face-bruno-le-maire-18-04_VN-202304180186.html

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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 08:58

Il semble que Poutine soit contesté. Du moins c'est ce qu'il semble se passer. On dirait bien qu'il y a de l'eau dans le gaz car Prigogine se permet de critiquer ouvertement les généraux et leur impuissance à prendre le dessus sur les Ukrainiens.

Un foutu combattant qui, contrairement à son copain, est bien sur le théâtre des opérations. Un homme cruel et surtout sans pitié qui assassine tant et plus. Et dont l'armée ne dépend que de ses ordres et semble narguer les généraux incapables de faire avancer la conquête entreprise par le grand patron.

Un tournant dans cette guerre ? Un début de la fin ?

Est-ce parce qu'il sentait le vent tourner que Poutine a prétendu intégrer les milices dans les rangs de l'armée régulière ? Vraisemblablement. A trop laisser la bride sur le cou de Prigogine, il risque fort d'être affaibli durablement. S'il ne l'est déjà...

Prigogine  est ancré à Rostov où il s'est installé : il occupe même l'aérodrome et a enrôlé les soldats de l'armée régulière.  Un coup de Jarnac contre l'omnipotence de Poutine qui, bien évidemment, ne peut accepter ce qu'il estime être une trahison. 

D'où la question : Poutine a-t-il encore les moyens de contrer le groupe Wagner ?

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19 mai 2023 5 19 /05 /mai /2023 06:48

Dur de se lever quand on a mal dormi. Et pendant que l'on dort, ailleurs, loin de nous, il s'en passe des choses. La guerre en Ukraine qui ne cesse pas, des inondations catastrophiques, des gens brimés par les autocrates... Le monde n'a rien de bien enthousiasmant.

Et pourtant, il faut bien se lever et vaquer à ses occupations ordinaires... Quand donc y aura-t-il une pause dans tout ce merdier ? Sans doute jamais. En tout cas, ce n'est pas pour demain. La tentative de Moscou de vassaliser l'Ukraine pour se faire croire qu'il est possible de gagner la guerre qui se déroule sous nos yeux ne diminue pas d'intensité. Certains pays détournent les yeux non par pudeur, mais parce qu'ils veulent entretenir des relations avec le pays tenu par Poutine, attendant de sa part un geste servant leurs intérêts.

Chacun voit midi à sa porte, d'où des négociations en sous-main dont on ignore tout. Est-il bien sérieux de faire confiance à Xi Jinping pour que cesse la guerre ? Je crains que non. Il est trop intéressé par son alliance avec le Kremlin, espérant, à terme, grignoter au nord de la Chine une portion du territoire russe qui, selon lui, était autrefois chinois.

Quand chacun voit midi à sa porte, il semble bien que ce soient ses seuls intérêts qui priment sur tout le reste. De tâtonnements en colloques, tout se met en place dans la plus grande opacité. Alors peut-on se fier  à Xi Jinping quand il propose son entremise pour que cesse le conflit ?

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 01:43

Alors qu'il a fait en sorte que la loi soit très rapidement promulguée, voilà que Macron invite mardi prochain l'intersyndicale pour discuter. Ben voyons ! Un peu facile comme procédé. Carrément du foutage de gueule. La réponse ne s'est fait attendre : l'entrevue proposée a posteriori est rejetée d'un bloc. Une unité exemplaire puisque le président avait précédemment refusé de recevoir l'ensemble des syndicats.

Décidément ce président se croit tout permis. Ce n'est plus un chef d'état mais une nouvelle espèce de dictateur. Comme si l'intersyndicale devait être à ses pieds. Il ose vraiment tout. Sans vergogne.

De quel bois est-il constitué pour se comporter ainsi ? Ce n'est plus un chef d'état, mais un roitelet qui ne respecte rien ni personne. Et surtout pas les corps constitués. Il continue sur sa lancée quitte à braquer davantage.

On peut se dire qu'il aura réussi à se faire détester comme aucun président avant lui. Trop orgueilleux, cet énarque bouffi d'un orgueil incommensurable, persiste à se moquer de tout et de tout le monde. C'est bien fâcheux.

Ce qu'il se passera ensuite ? Nul ne le sait. La seule chose qu'il devrait comprendre, c'est la colère qui ne fera qu'augmenter. Son mépris (il s'agit bien de cela) envers qui n'est pas lui est démesuré, dépasse toutes les bornes,  frise même l'indécence.

Je l'ai déjà dit : il oublie un peu trop facilement qu'il n'a été élu que pour éviter MLP. Or, vu ses décisions et comportements, il lui fraie le chemin pour qu'elle le remplace. Ben oui, après tout, on ignore si elle serait une bonne présidente : c'est sans doute ce que se diront les citoyens avant de glisser leur bulletin de vote dans l'urne. On risque en effet de voir le choléra remplacer la peste.

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 10:52

Ah la réforme des retraites... Ca finit par être lassant. L'entêtement présidentiel donne fortement envie de ruer dans les brancards. Et de lui administrer une fessée exemplaire. Il oublie tout simplement qu'il n'a pas été élu pour modifier un système créé par le général, mais parce qu'une majorité ne voulait pas de MLP. Il a donc été élu par défaut. Pas de quoi pavoiser.

Oh certes, les LR se rallient à lui, tout en tentant de convaincre (au moins) leurs électeurs du bien-fondé de cette réforme. Il faut dire que, sur ce sujet brûlant, ils ont le mérite d'être constants. Mis à part ce coup de chapeau (ironique, cela va de soi), en toile de fond se profile l'avenir d'un parti dans l'obligation de soutenir le président, faute de disposer pour celui-ci d'une majorité substantielle, car il en va de leur propre survie.

Ils oublient que, bien que pour certains réélus dans leur paroisse, leur nombre a bien diminué. Tout simplement que les vieux partis sont usés et ne correspondent plus à la vie actuelle. Idem pour le PS dont les adhérents ne sont plus qu'une poignée. Ces vieux partis qui alternaient, l'un supplantant l'autre et vice-versa, sont-ils encore viables aujourd'hui ? Il semble que l'arrivée de Macron a bouleversé la donne et que, désormais, rien ne sera plus comme dans des temps désormais reculés. Venu d'on ne sait où, mais chapeauté par une droite très droite, il a beau avoir dit qu'il était celui qui rassemblerait le peuple de France, on ne peut que constater que ce deuxième mandat ne sera pas mieux que le premier : les serpents de mer effraient tout le monde. Si lui n'en a cure, cela prouve au moins une chose indéniable : il se disait ni de gauche, ni de droite, A vrai dire, il a trompé tout le monde car, aujourd'hui, il cajole davantage la droite (mais pas l'extrême-droite) car, sans son appui, il est saucissonné de mauvaise façon. Il a assis ce second mandat contre MLP, inquiétant les vieux de la voir  accéder à l'Elyzée.

Son attitude actuelle, quand il quittera le pouvoir (encore 4 ans), la fait monter dans les sondages. Elle aura alors tout loisir de se voir choisie, tant la population en a assez de ces réformes dont ils ne veulent pas entendre parler. Réformes dont on doute qu'elles soient indispensables d'autant que le COR a émis un avis contraire.

Sa réussite après deux mandats ? Avoir porté à l'Elyzée une droite extrême dont on doute qu'elle ait les capacités indispensables pour gérer tout un pays, surtout le nôtre où l'ébullition s'ébullitionne d'elle-même.

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5 juin 2022 7 05 /06 /juin /2022 12:14

A force de bombardements en Ukraine, quand la guerre entreprise par Poutine cessera, il ne restera rien d'autre que des amoncellements de gravats. Non seulement les tireurs visent des résidences périphériques des grandes villes, mais en outre ils pilonnent jusqu'aux lieux de culte.

J'ignorais que les édifices religieux relevaient de la catégorie "crimes de guerre". En voici la liste.

Le génocide a été défini en 1948 par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide2 :

« L'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_de_guerre

Zelinsky a très vite évoqué un génocide. Or, les Russes ont transféré des Ukrainiens par milliers quelque part en Russie, sans qu'on sache où. Et parmi ces soi-disant volontaires, on peut certifier que de nombreux enfants ont été expatriés (par souci humanitaire ?).

Il faut savoir que la population russe est vieillissante et qu'en conséquence il y a de moins en moins d'enfants qui naissent. Ce que l'on peut comprendre aisément puisque que la majorité des habitants vit pauvrement, notamment en Sibérie. Un bon moyen pour Poutine d'apporter du "sang neuf" à son pays. Une méthode plus que répréhensible selon la définition du mot génocide. Nul ne sait où ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants s'entassent, ni s'il est et sera possible de les localiser. Il semble qu'ils aient été transférés dans des "camps" (de rééducation ?).

Un comportement de voyou, voilà à quoi on peut résumer les actes de Poutine. Rien d'étonnant quand on sait quel a été son parcours. On ne peut qu'espérer qu'il disparaisse du paysage prochainement : tant qu'il sera là à présider la destinée des Russes, il persistera à vouloir reconquérir ce que fut l'URSS. Fidèle à son modèle que fut pour lui Staline. Autant dire que sa présence aux manettes devient dangereuse et pas que pour l'Ukraine.

 

 

 

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2 juin 2022 4 02 /06 /juin /2022 09:54

... dont le sens hégémonique sème le désordre et le chaos... Plus à l'est, il y a Xi Jinping, doté du même défaut et qui lorgne sur Taïwan d'un œil de rapace. Ah récupérer cette île pour reconstituer l'ancien empire chinois.

Il est là aux aguets. Il suit attentivement le déroulé des actions militaires russes. Ce n'est pas pour rien que ce président à vie que Poutine et lui sont alliés : ils ont les  mêmes défauts dont celui de la pensée unique, puissante et irréductible. Leurs buts sont identiques. De quoi faire peur à la terre entière.

Il suffit de se référer à l'histoire pour comprendre que la volonté hégémonique remonte à la nuit des temps quand de grands empires existaient (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mongols).

Les similitudes sont nombreuses entre Poutine et Xi Jinping qui visent tous deux à rétablir des empires, sur le modèle de Gengis khan. Avec ce que cela comporte de disparités ethniques, culturelles et cultuelles.

Tout cela remonte à l'Histoire et aux déboires au fil des siècles de ces peuples dont on a voulu qu'ils soient indifférenciés. Et donc soumis à une autorité centrale.

Le cas de Taïwan est exemplaire : la seule démocratie existant à l'est du globe. Là encore, le "souverain" chinois regarde avec beaucoup d'attention ce qu'il se passe en Ukraine. Si cette dernière devait échouer face à Poutine, Xi Jinping n'hésiterait plus à prétendre reconquérir cette île qui, pour lui, est partie intégrante de la grande Chine actuelle.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 01:23

La calotte reçue par les partis traditionnels est retentissante. Même s'ils ont sauvé les meubles. Les beaux jours du bipartisme semblent comptés. Alors que rien ne permet cependant de prédire quand le verrou sautera.

Il existe un fossé abyssal entre les élites politiques et le peuple. A force de bonnes paroles, de promesses électorales transformées en mensonges, plus personne ne sait à quoi s'accrocher. Tout va à vau l'eau. On ne sait vraiment que penser et encore moins qu'espérer. On ne voit pas le bout du tunnel, tout paraît sombre et l'avenir est si incertain que certains, désespérés, écœurés par une attitude qui leur semble cynique, trouvent refuge dans les extrêmes. Ce qu'il faut tenter de décrypter derrière ces votes, ce n'est pas tellement le vote en lui-même, mais plutôt ce qui le déclenche. Les politiques sont si loin des préoccupations réelles des électeurs qu'ils ne peuvent même pas imaginer une fin de mois difficile, le spectre du chômage qui plane, la hantise qui assaille chacun quant au lendemain. La vie de beaucoup est devenue un cauchemar. Cela a débuté avec la crise dont  on a caché l'ampleur et qu'il fallait l'envisager sur le long terme. Une élection en chasse une autre, présidents  et gouvernements passent. On se débarasse de l'un et on ne veut plus de son successeur. Alors, pourquoi ne pas tenter d'emprunter une troisième voie ?  Si certains se servent de cette arme qu'est un bulletin pour exprimer leur ras-le-bol, d'autres n'hésitent plus à suivre celui qui parle le plus fort et qui abonde dans leur sens. Et comme on les prend par l'aspect le moins honorable de leurs sentiments, ils tombent dans le panneau. Virulence et violence des propos, sous couvert de bonnes pensées et du souci du citoyen, sont les moyens employés pour rameuter les déçus de tout. Pour eux, tenter le diable dans l'espoir d'un avenir plus riant est la seule solution.

Qu'il n'y ait toujours pas de tripartisme régional est-il une bonne chose ? Au fond, ces électeurs ne peuvent qu'être un peu plus écoeurés : on ne tient pas compte, en apparence du moins, de ce qu'ils disent. Il faudra faire très fort pour les ramener à la raison commune. Si le chômage régressait régulièrement, sans doute cela les inciterait-il à revisiter leurs positions. mais tant qu'il n'y aura pas d'embellie de ce côté-là, on peut craindre des bouffées de colère. Et la colère, quand elle est entrée, peut éclater par surprise. Et comme la virago sait trouver les mots pour faire prendre la mayonnaise, on est en droit de se poser la question : où va-t-on dans cette France de plus en plus partagée ? Que fait-on du ressentiment de ces méprisés qui voient leur championne rejetée par l'alliance gauche-droite ? Alliance qui lui donne raison : ces partis classiques s'entendent pour la faire chuter. Elle a beau jeu désormais pour dénoncer derechef la connivence UMPS. N'a-t-elle pas vitupéré qu'elle "pourrirait" le gouvernement ?

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