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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 11:24

Le rapport sénatorial incriminant les sieurs B et C ainsi que trois proches du jeunot embarrasse le président du sénat. Lequel espère se représenter aux prochaines élections internes et rester le grand manitou du Sénat.

Oui, une sacrée écharde dans le pied de ce chef de meute : il essaie d'être conciliant avec la présidence et veut absolument éviter un clash. Pareil rapport ne risque pas d'améliorer ses rapports en haut lieu. Certes, il admet le principe des deux loustics ayant fait le coup de poing à la Contrescarpe. Mais, que diable, suggérer que trois individus du premier cercle soient mis en cause, voilà une idée qu'elle est fâcheuse !

Bon, il ne reste plus qu'à débattre à l'intérieur feutré de la chambre haute du parlement et déterminer si, oui ou non, il est juste et bon d'incriminer les trois autres. Y'a plus qu'à...

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 11:13

Et de belle manière. Il espérait signer un accord au sujet de la dénucléarisation de la Corée du nord. Manque de bol : le petit gros a refusé. Un échec, un camouflet, un fiasco, une débâcle, une défaite. Et fort cuisante cette foirade.

Entre le petit et le géant, l'heure n'est plus aux embrassades : se prendre une claque retentissante en pleine négociation, voilà qui doit le chagriner. Ou le plonger dans une colère indéfinissable. Il croyait quoi ? Serait-il crédule au point qu'il a cru que sa seule présence ferait tout ? Que ses sourires, ses accolades ou ses mièvreries le protégeraient d'une telle humiliation ? Encore un fin connaisseur de la nature humaine... Il se croyait fin stratège : ses rodomontades et sa fatuité sont tout simplement ridicules.

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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 17:31

Les deux gus de la Contrescarpe ont été relâchés. Apparemment, le (ou la) magistrat(e) a jugé qu'il n'y avait pas matière à ce qu'ils soient détenus. Une semaine au trou les aura peut-être fait réfléchir... j'ai cru comprendre que cela viendrait de ce que les écoutes étaient illégales puisqu'il s'agissait d'un échange téléphonique personnel. Donc atteinte à la vie privée.

Selon plusieurs spécialistes de la constitution, le rapport des sénateurs est justifié car la constitution les autorise à surveiller l'exécutif et à émettre des préconisations. 1) « Le Sénat se contente de faire des recommandations sur l’organisation de l’Élysée en pointant des dysfonctionnements, et en préconisant davantage de transparence. Ces recommandations concernent uniquement l’administration de la présidence de la République. Donc, elles ne portent pas atteinte à la séparation des pouvoirs. » 2) « Le principe de séparation des pouvoirs n’est pas un principe d’isolation des pouvoirs, mais un principe de contrôle d’un pouvoir sur un autre (…). Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. » 3)  « Le Sénat (…) a joué son rôle en matière de contrôle. Cela fait partie de ses attributions constitutionnelles. »

Qui plus est, La déclaration des droits de l'homme dit exactement ceci : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »

En outre, voilà quel est le rôle de la Cour des Comptes : " la Cour des comptes est chargée, au titre de l’article 47-2 de la Constitution, d’assister le Parlement dans le contrôle de l’action du gouvernement. Or, depuis la réforme de la Constitution de 2008, ce contrôle s’étend à l’Élysée, dont elle examine chaque année les comptes. La Cour exerce donc son pouvoir de contrôle sur la totalité de l’exécutif, et non sur le seul gouvernement ".

Que faut-il penser de la contre-offensive des représentants du président qui prétendent que les Sénateurs n'ont pas à mettre les pieds dans le plat en notant les problèmes inhérents à l'exercice du pouvoir ?

 

 

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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 17:09

Furieux de ne pas obtenir les millions pour construire son mur, Trump prétend s'emparer du pactole du Pentagone. Selon lui, il y aurait urgence nationale. Réaction des démocrates : ils veulent annuler cette décision qui priverait les USA des moyens financiers en cas de conflit. Ils sont majoritaires et donc ont la possibilité d'empêcher le grand déjanté d'en faire à sa guise. Le bras de fer entre l'administration et le président est de plus en plus présent sur le devant la scène. Rien que de très normal car le peau rouge à la tignasse blonde n'est que lubies et représente un réel danger pour son pays dont il entend le désorganiser pour satisfaire ses désirs les plus fous.

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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 13:24

La France se fait remonter les bretelles par le Conseil de l'Europe. Et toc ! Apparemment l'usage du LBD, entre autres moyens dissuasifs employés par les forces de l'ordre, ne sont pas du goût de l'Europe. Notre pays doit "respecter davantage les Droits de l'Homme". Tiens donc ! " Le nombre et la gravité des blessures [infligées aux manifestants] mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l'ordre avec le respect de ces droits". Il invite également la France à revoir sa loi anti-casseurs afin de ne pas ajouter des "restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique".

Il en a fallu du temps audit conseil pour s'émouvoir de ce qu'il se passe chaque samedi... Trois mois ont passé sans que cela semble émouvoir nos voisins européens. Une réaction plutôt lente... mais c'est un pas en avant car tacler un membre de l'Union semble nécessaire quand il y a manquement de respect patent.

Le Conseil de l'Europe a été créé en mai 1949 par le traité de Londres. Il s'agit d'une organisation intergouvernementale. C'est également une organisation internationale parce qu'elle regroupe les quelque 820 millions de ressortissants des 47 pays membres de l'Europe.

On verra samedi prochain si le LBD est encore en usage...

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 00:24

Et c'était déjà hier.

Contrairement à beaucoup, je continue de suivre ce qu'il se passe chaque samedi. Et hier, même le ministère de l'intérieur a reconnu que le mouvement de protestation avait augmenté alors qu'il avait détecté une baisse du nombre des gilets jaunes partout sur le territoire lors de la semaine précédente. Le pouvoir a lancé son cocorico un peu vite. On le sait, il n'espère qu'une seule chose : que ces marches dans la capitale et ailleurs en province, s'essoufflent et que peu à peu, mais sensiblement le nombre des manifestants décroisse jusqu'à épuisement. Et c'est là qu'il se trompe : la grogne a en apparence, et seulement en apparence,  baissé d'intensité.

Ils ne lâcheront rien jusqu'à ce que le pouvoir saisisse dans sa plénitude le ras-le-bol populaire. Certes, on ne verra pas le jeunot disparaître d'un coup de baguette magique, mais s'il veut que son quinquennat ne soit pas totalement inutile, il va devoir prendre en compte cette colère qui n'en démord pas tout à fait. Ce ne sont ni le grand débat ici et là, au pas de course, avec force de discours lénifiants, ni des  réunions plénières, ni des statistiques en hausse ou en baisse, ni des interventions ministérielles comme celle de la Schiappa ou du premier ministre qui pourront vraiment apaiser cette ébullition provoquée par l'arrogance étatique et son incompréhension de ce que vit le peuple. Ce qu'il faut, ce sont des résultats. Hélas pour eux, ils se font attendre et l'impatience si elle n'augmente pas, ne s'essouffle pas. Tant que les revendications ne seront pas entendues  dans leur totalité, ces gilets jaunes qui s'exercent à la marche contestataire hebdomadaire, occuperont le terrain.

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 18:53

Ben quoi, c'est vrai : dès que je m'éclipse quelques jours, il se passe quelque chose. Zut alors ! De quoi je parle ? Mais voyons, de l'affaire Benalla dont je découvre dès mon retour qu'elle a encore rebondi.

J'aurais pu titrer différemment mon article, mais au fond, cela n'en vaut pas la peine. Après tout, j'arrive en retard et plus d'un a dû pondre un petit chef d'oeuvre concernant cette affaire à tiroirs secrets surmultipliés. C'est à la fois navrant et amusant. Effectivement, ces surprises mois après mois suscitent un intérêt chaque fois renouvelé et des développements époustouflants. On a de quoi être sidérés, non ?  D'abord seulement deux protagonistes mis en examen, qui se rencontrent alors qu'ils ne doivent pas entrer en contact et qui discourent tranquillement de contrats étranges. Puis voilà qu'on découvre des conseillers proches du pouvoir qui auraient participé, par leur silence, à un micmac rocambolesque, à une guignolade lourde de présupposées conséquences. Est-ce le reflet de la corruption du pouvoir ? Ou bien est-ce seulement un manque total de discernement parce que ces gens-là sont des novices en politique ou ont fait leur le "pas vu, pas pris" ? Bien des questions se posent et même beaucoup. Des enquêtes sont, paraît-il, en cours. Nous voilà donc désormais avec cinq mis en cause dont trois ne sont pas des moindres puisque conseillers directs du jeunot. (qui, par leur mutisme, par leur complicité silencieuse, se retrouvent sur la sellette, ceci grâce à des recoupements et des enquêtes, pour avoir participé, de près ou de loin, à cette affaire rocambolesque. )

On dirait que les carottes sont archi-cuites. Que va-t-on encore découvrir ?

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18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 00:11

J'ai dégoté un site auquel je ne m'attendais vraiment pas. Un site dont, rien qu'à la lecture de ses titres, j'ai deviné à quelle mouvance il appartenait. J'ai voulu m'assurer de ce que je devinais, alors j'ai lu un peu plus loin. Pas d'erreur possible : titre après titre, ce ne sont que des reprises de mensonges lancés systématiquement par les extrêmes. Mensonges qu'on peut démonter facilement car ils ne sont que manipulations pour tourner les esprits déjà un peu faibles et qui ne demandent qu'à être encore plus convaincus.

Pas étonnant qu'avec ce type de littérature les têtes s'échauffent. Il n'est même pas besoin de fréquenter fessebouc : le style, les formules simplistes, les idées véhiculées, tout n'est qu'insinuations ridicules, stupides, visiblement de cette extrême-droite qui bouffe du lion dès que possible et détourne la réalité pour en faire accroire que le pouvoir est un vendu à l'ennemi. Là encore, plus c'est mensonger, plus c'est répété à l'infini. Pas besoin d'être linguiste distingué pour détecter la manœuvre, que je qualifierai de fraude tant la grossièreté du propos est à fleur de mots. Même un être simple et sans malice devinerait aisément ce que cache (ou crache ?) une phraséologie de mauvais goût.

Je me dis qu'à force de laisser exister ce type de site, on finira dans la mélasse.

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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 20:28

Allons bon, le voilà qui retourne sa veste et décide de puiser dans le budget des armées pour construire son mur pour cause d'urgence nationale. Il est en train de passer sur la décision du congrès et de contrer les démocrates. Tout ça, pour caresser ses électeurs dans le sens du poil. Plus démago, y'a pas.

Ce fou de la tignasse jaune et du teint orange devrait être mis hors de nuire : il ne pense qu'à lui et ment davantage qu'il ne respire. La griserie du pouvoir lui est tellement montée à la tête qu'il n'en est plus à pouvoir raisonner autrement que par l'absurde. Tout ça parce qu'il espère décrocher un second mandat. Qu'il obtiendra en donnant l'impression, via ce mur que rien ne justifie, de savoir imposer ses vues et surtout ses décisions même les plus dangereuses ou les plus inutiles. Pas dit que cette nouvelle embardée politique ne lui soit pas défavorable : décréter l'urgence nationale pour satisfaire son ego ressemble furieusement à de la paranoïa. A soigner d'urgence donc.

Il tente de faire oublier que plus d'un de ses proches collaborateurs sont dans le collimateur de la justice et que l'un d'eux en a pris récemment pour 25 ans. L'étau se resserre et il espère par sa grandiloquence outrée rallier ses électeurs aveuglés par ses discours les plus fantasques. A suivre.

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 20:30

Les transalpins commencent à en avoir marre de leur nouveau gouvernement. Et pour cause : la politique est pire que ,jamais. Ils peuvent bien beugler dans les micros, le peuple n'est pas sourd au point de ne pas constater que rien ne s'améliore. Des dissensions se font sentir entre les deux extrêmes et ça se répercute sur les italiens qui ont repris les rassemblements. Leurs propos ne laissent pas penser qu'ils sont heureux de la nouvelle configuration politique. Ils réclament des mesures pour qu'il y ait du travail, notamment pour les jeunes. Ces jeunes qui, faute de trouver du boulot, migrent vers des cieux plus accueillants.

Autre mauvaise nouvelle : l'Italie est sur la pente savonneuse de la récession. Les finances sont plombées par la dette (132 % du PIB : mieux que la France mais moins bien que la Grèce).  Comment tout cela va-t-il finir ?

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