Décidément, la guerre de Poutine est prometteuse : voilà qu'est annoncé un éventuel bombardement de la centrale de Zaporigia. Alerte lancée par Moscou évidemment. Comme si l'Ukraine voulait faire sauter ses réacteurs. Inutile de tergiverser : on sait très bien qui est l'auteur, tout comme pour la destruction du barrage que Moscou s'est empressée de dénoncer comme un acte ukrainien (or, l'intérêt de l'Ukraine n'était pas de se priver d'eau et d'ennoyer les terres arables).

Décidément, ce type n'a aucune retenue et démontre qu'il n'a plus sa place parmi les dirigeants de la planète. A quand sa suppression, sa disparition, son remplacement par un moins dingo que lui ? Il a la fâcheuse tendance de prendre les occidentaux pour des imbéciles. Devrait faire une cure de désintoxication via n'importe quel piquouse ou médoc. Ce sale typer est tellement hors sol qu'il est prêt à tout pour satisfaire des prétentions mégalomaniaques, tout en accusant les autres d'être ses ennemis (il s'agit, bien évidemment, des occidentaux qui livrent des armes à l'Ukraine et l'empêchent de reconstituer l'ancien empire russe.

Là où le bât blesse, c'est qu'il n'a pas le courage de se remettre en question et ose tout pour satisfaire son ego. Un vrai malade mental qui mériterait d'être piquousé de chloroforme à temps continu, lui passer la camisole de force soulagerait et l'occident et la Russie : il n'a pas (ou plus) sa place dans le monde tant il est obnubilé par son idée fixe.

Plus déjanté que lui , je ne connais pas, même si j'ai entendu parler de certains dirigeants  qui ont la tête plus grosse qu'une énorme pastèque.

Où va le monde aujourd'hui ? Tout semble sur le point de s'affaisser, de s'effondrer, de passer l'arme à gauche.

Pour quoi faire ? Après l'abandon de certaines mesures utiles, voilà que le président prend conscience des malaises de la société. Il serait temps en effet de se mêler de très près de la visite de fond en comble de notre république.

Rien qu'avant hier, j'ai vu défiler sous mes fenêtres un groupe d'environ une cinquantaine d'individus, tous vêtus de noir, qui clamait haut et fort : "La France aux Français". Une ultra-droite de plus en plus présente et donc prégnante.

Je peux le dire : cela a choqué mes oreilles pour très vite atteindre mon cerveau.

Le racisme se met en place de manière gratuite. A toujours stigmatiser les "étrangers", on se recroqueville sur soi-même et ça, ce n'est pas bon, c'est même nauséeux. On oublie un peu trop qu'il ne s'agit pas d'une invasion de barbares, mais d'individus qui sont venus sur notre sol parce qu'on le leur  a permis.

Vu les siècles passés et les différentes invasions subies, on n'est français que parce qu'on a été répertorié sur les registres de l'état civil. Comme je l'ai déjà écrit, on ne s'appelle pas tous Dupont ou Durand, loin s'en faut. Il suffit de certaines terminaisons d'un nom de famille pour deviner qu'il est d'origine italienne, espagnole, portugaise, roumaine, allemande, belge, grecque, russe, anglaise, etc.

Alors, la "France aux Français", ça me fait rigoler (jaune évidemment).

Après une nuit agitée par des troubles, le constat est sans appel : les destructions de certains symboles sont symptomatiques d'une volonté de s'en prendre à tout ce qui représente le luxe. Luxe souvent réservé à ceux dont le porte-monnaie ne connaît pas le vide.

Mais que font les parents ? Comment ont-ils élevés leurs enfants ? Chacun à sa manière sait, ou non, éduquer des enfants. A quelques exceptions près. Des gamins mineurs venus des villes éloignées des grands centres urbains ont été interceptés par la police. Que font des gamins en dehors du domicile familial jusqu'à une heure avancée de la nuit ? La rue n'est pas un lieu de formation citoyenne : se livrer à des dégradations de bâtiments publics, à des enseignes connues, à des voitures, à des destructions  ici et là est d'une stupidité et surtout d'une immaturité patente. Quant aux vols perpétrés, là encore, c'est parfaitement inique, les tenants de ces boutiques ne roulent pas forcément sur l'or et les pertes subies ne seront pas compensées à hauteur de la valeur du bien détruit. Quant aux vols de matériels, ils aggravent encore davantage les dégâts financiers subis par ces commerçants, loin de se douter qu'un jour, ils subiraient semblables exactions.

Il semble qu'un certain pli ait été pris chez certains : s'en prendre à tout ce à quoi ils n'ont pas accès. Et ce n'est pas fini. Tant que le gouvernement n'instaurera pas le couvre-feu et ne déploiera pas les moyens militaires, l'ordre ne reviendra pas.

Il y a dans l'air comme une atmosphère de revanche contre tout ce qui est étatique. Tout comme il y a une revanche à prendre sur le passé colonial. La révolte des petits a mené à la Révolution. Les cités éloignées des grands centres y sont pour beaucoup : la misère s'entasse dans ces cités qui ne disposent pas vraiment de moyens de transports ou de ressources alimentaires pour s’ auto-suffire. Il y a comme une discrimination rampante, les cités étant souvent considérées comme des lieux de trafics en tout genre et du règne des bandes rivales.

... la guerre se poursuit sur le territoire ukrainien. Moscou ne démord toujours pas de ses velléités hégémoniques. Un entêtement absurde, nocif, désastreux. Comme s'il était besoin de s'en prendre à un voisin, ex satellite remontant au règne de Staline.

C'est contre nature, mais c'est le sens d'un potentat déjanté qui se croit tout permis et n'admettra jamais que ses voisins ont le droit d'être eux-mêmes et de vivre en paix.

A quand, vu les erreurs d'appréciation commises par le "tzar", sa disparition ? Ou son élimination quel qu'en soit le moyen ?

Un gamin de 17 ans est mort par arme à feu. Celle d'un policier. La cause : au volant d'une voiture, il refuse d'obtempérer lors d'un contrôle. Deux policiers s'approchent de sa voiture et l'un des deux tire en direction du gamin. Mort malgré les secours. C'est bien jeune pour mourir.

Comme s'il n'y avait plus aucune limite. Bien des questions se posent : les policiers sont-ils bien formés ? Ont-ils des stages obligatoires récurrents afin d'éviter tout dérapage ? Et est-ce obligatoire de sortir son arme face à un refus d'obtempérer ?

Une chose sûre, le gamin est mort suite au tir du préposé. Un drame significatif qui semble indiquer que la formation des agents de police ne comporte pas un volet préventif stipulant qu'on ne doit pas dégainer systématiquement et donc défourailler. A moins que l'arme ne soit pas enclenchée et donc non susceptible de blesser ou de tuer.

Une mort de trop qui semble accuser le manque de formation et d'information des préposés à la sécurité. Dans certains pays, les policiers ne sont armés que d'une matraque, tel le Royaume-Uni.

Il semble qu'il va falloir songer à revisiter les engagements policiers et sensibiliser au non usage d'une arme létale. Même en cas de refus d'obtempérer. Sauf si le comportement du conducteur est visiblement agressif et autorise à soupçonner la volonté d'en découdre à armes égales.

On dirait bien qu'il y a dérive qui pourrait devenir systématique. Encore un sujet préoccupant qui touche la gouvernance du pays. Jusqu'où cela peut-il arriver ?

La seule certitude aujourd'hui, c'est qu'un malaise persistant plane sur le pays, les institutions, les politiques.