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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 18:56

Il n'y a pas que des problèmes à vivre confiné. Ce nouveau statut nous fait redécouvrir certains plaisirs remisés aux oubliettes depuis trop longtemps : lecture, écriture, musique...

... Pour certains, ce sera la broderie, la tapisserie, la peinture et que sais-je encore... D'autres, dont la chance est d'avoir un jardin, c'est songer aux plantations qui donneront des légumes pour la prochaine saison...

D'une certaine manière, ce confinement est une chance à bien des égards : on est plus soucieux des autres qu'on aime et qu'on avait oublié de contacter parce qu'on croit toujours qu'on a le temps pour tout, tant et si bien qu'on ne bouge plus le petit doigt pour qui que ce soit.  Oui une chance parce qu'enfin on redécouvre certaines passions négligées depuis, depuis... on ne sait quand. Une chance car il faut oublier la routine ordinaire qui rythmait nos journées et se créer de nouvelles habitudes, adopter de nouveaux comportements. Et puis, une chance extraordinaire pour redécouvrir le nouveau silence des nuits, son aspect reposant et son pouvoir régénérateur.

Alors, remercions cette chance qui nous est offerte de muer en  hommes responsables et cohérents, en hommes de paix et non plus offensifs, en hommes qui oublient leurs rancœurs, les idées toutes faites, en hommes responsables de leurs actes et de leurs propos qui, à eux seuls, peuvent déclencher des guerres imbéciles et ravageuses. Une chance incroyable, c'est celle de l'opportunité de devenir vraiment plus responsables chaque jour, responsables envers les siens, certes, mais également responsables pour toutes ces populations qui souffrent quelque part et n'ont pas les moyens de se défendre dans l'adversité. Une opportunité qui ne se représentera pas avant longtemps et qu'il nous faut saisir à pleines mains pour que les choses changent.

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 16:49

On en apprend un peu plus chaque jour. Notamment que le virus actuel aurait des petits frères... Le mieux est de lire ce que je viens de trouver :

https://fr.yahoo.com/news/coronavirus-trois-formes-differentes-virus-existent-142138526.html

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 12:53

Si vous détenez quelques avoirs, voici un article évoquant vos placements et les garanties y afférentes en cas de krak.

https://www.quechoisir.org/actualite-coronavirus-la-crise-peut-elle-impacter-votre-epargne-n78107/?utm_medium=email&utm_source=nlh&utm_campaign=nlh200408

La récession est là. A vous de gérer au mieux vos avoirs (si vous disposez d'un matelas d'atterrissage évidemment)

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 11:13

Eh beh, ça rapporte ceux qui compromettent le confinement. 568 000 individus ont outrepassé l'interdiction de sortir. Quand on fait la multiplication, le résultat de ces amendes se monte à 76 680 000 [soixante-seize millions six-cents quatre-vingt mille euros]. En francs, ça semble encore plus astronomique : 502 864 142.76 [cinq-cent-deux millions huit-cent-soixante-quatre mille cent-quarante-deux...] Les bras m'en tombent. Et je n'ai multiplié que par 135 euros. Autrement dit, que les contrevenants persistent donc à violer la restriction de sortie, ça rapporte gros. Certes, une larme dans l'océan de nos dettes, mais une larme qui peut soulager un peu notre porte-monnaie par le biais de ces verbalisations. Je regrette de ne pas connaître le nombre de récidivistes...

Je ne voudrais pas inciter la population à sortir, mais que ces incontinents qui bravent tous les interdits persistent dans leur entêtement : ils rendent service à la nation.

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 07:22

Beau temps général sauf sur les Pyrénées où il devrait pleuvoir. Aïe ! Soleil = sortie. Eh bien non ! Pas question de baguenauder dans les rues. Dur de résister à l'appel du printemps ! Difficile d'être raisonnable ! L’État peut se réjouir : les amendes vont pleuvoir et c'est autant de gagné pour les finances publiques. Et ce, d'autant plus que les emprunts devront être remboursés. Sauf, et je dis bien sauf si ces dettes provoquées par une calamité majeure sur le plan sanitaire et entrepreneurial sont ni plus moins qu'inactivées, comme je l'avais préconisé lors de la crise de 2008, méthode radicale qui, seule, permet de relever l'économie d'un pays. Ce ne fut pas fait en 2008 : les banques avaient été soutenues et elles ont repris très rapidement couleur (leur sens du profit avait aiguisé leurs dents), contrairement aux autres secteurs. Je doute que la BCE prenne en compte l'aspect exceptionnel de cette pandémie et n'exige pas des états qu'ils remboursent leurs emprunts. Et c'est bien dommage : l'exemple-type de cette méthode remonte à l'après-guerre de 39-45 ; la dette de l'Allemagne envers la France a été partiellement abolie par notre pays car, si cette décision n'avait pas été prise, jamais l'Allemagne n'aurait pu sortir le nez du merdier dans lequel elle avait sombré.

Beau temps sur l'hexagone, certes, mais tempête en vue sur le plan financier.

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 04:40

Trois semaines déjà (ou seulement ?) que nos libertés de circulation sont réduites aux alentours proches. Le temps, plus que jamais, s'éternise.

Les décomptes ne servent à rien. A notre grand dam... A quand la sortie du tunnel ? C'est étouffant. De plus en plus. De quoi être découragé.

Malgré tout, ce temps imparti et apparemment de liberté (pour faire tout et n'importe quoi ?) est pesant. De quoi se renfrogner, ou prendre conscience de ce rien que nous sommes, réduits dans un goulot imposé par les circonstances.

Il y a peu, nos activités étaient différentes et on ne nous a jamais appris à nous organiser dans le désordre. Il faut tout revoir, tout déconstruire, redécouvrir une liberté apparente mais tellement contraignante. L'acceptation d'une durée étrange nous déstabilise. Va-t-on convulser ?

Le temps imparti s'éternise dans un long processus où les interrogations s'accumulent et inquiètent. Que faire de ce temps nouveau sans horaires précis, sans ces moments ponctuels qu'étaient encore il y a peu l'éveil, le déroulement de la journée, le temps du repos et des retrouvailles de soi-même quand enfin la nuit tombait ? Le cycle habituel semble aujourd'hui une chimère, un peu comme si tout cela n'avait jamais existé.

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 03:45

Le réveil donne l'heure : il est un peu plus de 4h du matin (ou de la nuit ?). Il fallait s'y attendre : le confinement ira au-delà du 15 avril. Chouette... ? Heu...

Confit, confins, confinement Quelle déconfiture !  Snif !

D'après vous, croyez-vous que le confinement s'arrêtera bientôt ou qu'il durera davantage ? Avez-vous le sentiment que la situation s'améliore ?

Mais non, pas du tout : une période prolongée de 15 jours en 15 jours... Aurait mieux fait d'annoncer la couleur plus tôt. Afin qu'on n'ait pas l'impression d'être pris pour des cons.

Heureusement, nous avons oublié d'être totalement des idiots. On sait désormais qu'en Chine, le déconfinement n'est pas totalement levé... On devine que les restrictions sont encore là. En quelque sorte une liberté apparente, limitée à la région porteuse d'un virus qui joue au petit malin. Et a entrepris de démontrer que l'invisible est prégnant au-delà de toute prévision.

Restons modestes : nous avons encore beaucoup à apprendre de cette mésaventure qui s'éternise et semble vouloir nous enfermer dans une spirale sans fin. Sans doute pour nous signifier que nous ne sommes pas grand chose quand la nature impose des restrictions, comme un rappel de notre fragilité.

L'homme, ce colosse au pied d'argile ? Tout un symbole !

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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 01:17

En France, 8078 morts pour cause de coronavirus dont 2189 dans des ehpad.

Sur la planète, 1,2 millions de personnes contaminées. 100 000 rien que pour hier.

C'est morbide de comptabiliser les morts, c'est vrai, mais pourquoi cacher des chiffres qui sont le reflet d'une contagion planétaire ?

Quel que soit son rang dans la société, personne n'est épargné : ainsi Boris Johnson, touché par le virus, vient d'être hospitalisé pour raison de fièvre persistante.

Et, tandis que le corps médical se bat pour sauver des vies, le directeur de l'ARS de Nancy maintient les suppressions de lits et de postes déjà prévues dans le cadre du COPERMO (en clair : Comité de la performance et de la modernisation) pour de l’offre de soins hospitaliers). Une logique financière imparable, mais humainement insupportable.

Dans l'après qui attend notre pays, si ces directeurs entendent maintenir une offre faite de suppressions tant en postes qu'en personnels, ça promet... Bizarrement, j'avais cru entendre que tout serait revu et corrigé. J'ai dû rêver...

 

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 18:48

... d'avoir pour compatriotes des individus lâches parce que peureux et souffrant d'un Q.I. en-dessous de zéro. Tellement rétréci leur cerveau qu'ils osent se comporter comme des cloportes envers le personnel soignant. Un membre de ma famille a vu, il y a de cela plus d'une semaine, étiqueté sur la porte de voisins, un message fort sympathique : "Déménagez, vous allez nous contaminer". Parce que, parmi les occupants de cet appartement, vit une infirmière.

Dans l'atroce, il n'y a pas mieux : une  espèce de sous-culturés est en train d'émerger. Ces imbéciles égoïstes qui osent intimer l'ordre d'aller voir ailleurs quand on est soignant... Méritent davantage qu'un coup de pied au cul : leur peur de la maladie semble correspondre à un besoin de dénoncer ce qu'ils ne comprennent pas ou ne connaissent pas. En faisant porter le chapeau aux autres, alors qu'eux-mêmes ont certainement eu des comportements délictueux en, peut-être, remplissant des chariots de victuailles et autres produits du quotidien tel le pécu... Ils méritent de passer par-devant une cour de justice et recevoir non seulement une amende pour discrimination mais également une peine de prison. Et une mise à l'index dans ledit immeuble.

Oui, j'ai honte.

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 11:27

Décidément, les usages sont de plus en plus fluctuants... Voilà qu'il se dit que l'on doit porter des masques quand on sort. Alors qu'il y a encore peu, on prétendait que ce n'était pas nécessaire. Une manie de plus en plus à la mode cette manière de pérorer en tous sens. Pour moi, il était évident qu'à cause de ce fâcheux virus, envahisseur sans complexe des populations où qu'elles se trouvent que le port du masque aurait dû être généralisé. Mais bon, je suis anonyme parmi les anonymes et je n'avais pas d'avis à émettre. 

Donc, on va nous imposer de sortir masqués et même après la fin du confinement. Par mesure de précaution. Ben voyons ! Ça n'aurait pas été plus simple de le dire dès le début et d'exiger qu'on bricole de quoi protéger les autres de nos miasmes potentiels ?

Il existe des tutoriels qui permettent d'en fabriquer. Va donc falloir se transformer en couturières et couturiers sur un coin de la table de la cuisine, s'armer de fil, d'aiguilles, de tissu et d'élastique. Il faut au moins trois plis que l'on détendra en nous maquillant par la pose dudit masque alternatif. Et par alternatif, ça signifie que ce peut-être en papier, en sopalin ou en tissu. 

Voilà que je me rappelle le masque chirurgical de mon oncle en simple tissu et dont les cordonnets étaient faits du même coton, qu'on passait en machine puis au stérilisateur afin qu'il puisse le réutiliser (il n'en avait pas qu'un, mais toute une collection et la couleur était bleu : en tant que chirurgien, il changeait de masque après chaque opération). 

Bon, Mesdames, Messieurs, à vos machines pour coudre vos masques.

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