Ah enfin, pris la main dans le sac. Qui ? Trump de la mort. Eh oui ! Enfin, pris la main dans le sac tant ses tweets à propos de tout et de rien influencent les brefs du cerveau. Un grand spécialiste de la propagande anti-scientifique alors que ses "sources" n'émanent que de sa propre imagination. Un réel danger public que ce président dont on connaît la propension à larguer des "Fake News".

Il était temps que ça réagisse. Le bonhomme est furieux et s'en prend désormais à Twitter. Que voulez-vous, il adore les réseaux sociaux (je me demande bien ce que l'on trouve de social dans ce mode de communication...). Son usage intensif à propos de tout et de rien devenait par trop gênant. On a pu sourire à quelques incartades du bonhomme, mais il commence à largement agacer.

Voici le tweet en question : "Il n’y a PAS MOYEN (ZERO !) que le vote par correspondance soit autre chose que substantiellement frauduleux",  « Le gouverneur de la Californie est en train d’envoyer des bulletins de vote à des millions de personnes. Tous ceux qui vivent dans l’État, peu importe qui ils sont ni comment ils sont arrivés là, vont en recevoir. Ensuite des professionnels vont leur dire, à ces gens qui sont nombreux à n’avoir même jamais pensé à voter avant, comment et pour qui voter. Ce sera une élection truquée » Accuser les gouverneurs des états de manipuler les élections, cela semble devenu vraiment trop gros. Ou récupérer un événement particulier pour balancer des commentaires pouvant faire augmenter l'audience : S’il vous plait, effacez ces tweets », [a demandé Timothy Klausutis, dans cette lettre relayée par plusieurs médias américains mardi]. « Ma femme mérite mieux que ça. » « Je vous demande d’intervenir parce que le président des États-Unis s’est approprié quelque chose qui ne lui appartient pas : la mémoire de mon épouse disparue, et l’a pervertie par calcul politique » . Ah la désinformation... ! Rien de tel qu'un couillon ayant pignon sur rue pour la diffuser et l'ancrer dans le crâne des indigents de la cogitation.

C'est ce dimanche que le procès de Netanyahou débute. Avec trois chefs d'accusation : corruption, fraude et abus de confiance.

 "À eux seuls, les trois dossiers pour lesquels Netanyahou est aujourd’hui poursuivi dévoilent à la fois ses goûts de luxe, son amour de l’argent, son besoin éperdu de soutien médiatique et le cynisme qu’il peut déployer pour l’obtenir... Ils en disent long sur ses travers, sa personnalité, et sa conception de la politique et du pouvoir"

Ce procès, Netanyahou a tout fait pour l'éviter. "Cette audience est loin d’être de pure forme". Et voilà qu'on exige sa présence : jusqu'au bout, il a manigancé pour être absent. "La présence de M. Netanyahou y est requise pour transmettre au public un message d’équité de la procédure et d’égalité de tous les citoyens devant la justice."

Le voilà donc "traîné" devant la justice. Il doit être dans ses petits souliers...

Pour le second tour, ce sera le 28 juin. Ben voyons... ! L'abstention sera encore plus forte que pour le premier tour. Même si j'ai à ma disposition des masques usinés maison, je ferai partie du lot de non déplacement. Parce que cela n'a vraiment rien d'urgent. Parce que, tout en prenant des précautions telles qu'édictées par le monde médical, rien ne peut garantir qu'on soit réellement protégés de la contamination. Parce que rien ne vient me certifier que ce geste "démocratique" viendra améliorer le système. Alors, autant s'en tenir à la sagesse qui n'incite pas à glisser un bulletin dans l'urne. Je ne suis pas suicidaire : cela me fait mal au cœur de ne participer à ce second scrutin. Ce sera la première fois que je bouderai les urnes. Je ressens une colère noire quand je pense à tout ce qu'il s'est passé depuis le début de l'année [sans tenir compte de l'année 2019 qui fut merdique à souhait dont je n'aurais jamais cru qu'elle puisse m'influencer au point de déserter les bureaux de vote]. Je crois que j'ai atteint un point de non-retour. Le trop-plein a fait déborder largement ma patience et ma compréhension.

Oui, désormais, à l'assemblée, il y a coexistence de neuf groupes. L'accouchement de ce groupe tient au fait que la majorité doit obéir aux ordres donnés et donc voter comme un seul homme. Parmi les contactés par la majorité, un certain nombre de potentiels dissidents de la doxa présidentielle ont reculé. On a fait pression sur eux, et certains ont accepté des postes "intéressants" alors qu'ils étaient de la première ébauche de ce mouvement. Décidément, rien ne peut plus m'étonner de la part des politiques. C'est, de tous temps, la carotte et le bâton. Dommage que le groupe présidentiel ne songe pas davantage par lui-même et applique bêtement les édits de la majorité...

Comme vous le savez désormais, le web est le dernier interlocuteur, on y discute de tout mais pas que : je viens de découvrir (il y a de quoi être effaré) qu'il n'y avait pas seulement un bug informatique sur ParcourSup, mais un vide sidéral. Je m'explique : parce qu’aujourd’hui tout le monde décrit sa vie sur Facebook, les candidats bacheliers bénéficient de la possibilité d'entrer bien des données personnelles dont leurs notes du bas et autres détails importants.

Pas plus tard qu'hier, j'ai pu découvrir la pire des aberrations qui m'a fait tomber sur le cul. Nombre de candidats à l'entrée des grandes universités voient leur candidature rejetée alors qu'ils présentent des bulletins de notes avantageux. Quand on a en effet une moyenne annuelle de 16,5 par exemple, la simple logique mathématique laisse penser que c'est un bon candidat. Eh bien non ! Malgré semblables notes, ils sont purement éjectés du système.

Du coup, je me pose une question essentielle : à quoi sert ce monstre né d'une IA si celle-ci ne dispose pas d'une réelle intelligence, celle de ceux qui programment ? Ils sûrement oublié d'entrer les lignes de code de certains critères, les plus essentiels, alors que ce sont eux qui doivent primer. Aberrant ! Honteux ! Scandaleux !

L'IA, ou la manière de désespérer les meilleurs ?