Le président brésilien ne reconnaît pas la méthode confinement. Parce qu'il ne pense qu'à l'économie. Ce n'est pas sans rappeler un certain président... Le virus fait des ravages, mais l'important reste cette économie nécessaire au développement.

Pourtant la crise est là, le virus fait des ravages notamment dans les favelas, ces bidonvilles où s'entassent des milliers de familles qui n'ont guère accès au médical, où, à cause d'une pauvreté endémique, les habitants sans moyens minimum ne peuvent vivre dans d'autres quartiers. Ces quartiers insalubres qui s’entassent sur les collines de Rio et d'ailleurs sont le réservoir de la délinquance. On peut souligner que ces pauvres gens sont sous l'influence de parrains qui se disputent ces territoires où vivent bon nombre de jeunes enfants.

Certes, le Brésil aurait aimé se débarrasser de ces taudis, mais n'a pas fait le nécessaire, sauf à imaginer que c'était un bien culturel comme un autre (les favelas sont plus célèbres que les quartiers chics de Rio)... La tentation de tourisme-favelas est grande. Dans un monde dominé par l'argent, est-ce étonnant ?

Ah l'informatique... ! C'est prodigieux. Une possibilité de gestion extraordinaire. Une avancée avérée.

Sauf que, le créateur d'un programme ne peut tout deviner et qu'il a besoin d'un cahier des charges extrêmement précis. Et c'est bien là où le bât blesse. Pour avoir utilisé dans mon boulot l'un de ces monstres, lorsque j'ai signalé les erreurs à l'ingénieur censé suivre le développement dudit logiciel, sa réponse à été : "il y a un numéro de téléphone, t'as qu'à appeler". J'ai contacté la boîte qu'on avait embauchée pour ce  programme. Et là, le chef programmeur m'a dit : "Si le client ne sait pas transmettre les données suffisantes à l'amélioration, on est pieds et poings liés". Or, l'ingénieur auquel j'avais rapporté les problèmes n'avait jamais rien transmis au fournisseur. D'une certaine manière, heureusement que je n'avais pas la langue dans ma poche, j'ai indiqué tous les défauts que j'avais découverts. Et obtenu les transformations indispensables au bon fonctionnement du système.

Vous avez entendu parler de ParcourSup, programme d'inscription national mis en place pour s'inscrire dans le supérieur.  C'est une véritable usine à gaz qui présente bien des défauts. Mais le bug dont je viens d'apprendre l'existence me hérisse le poil. Chaque étudiant peut s'inscrire dans plusieurs établissements, ce qui semble évident vu que le "tri" est aléatoire. Il y a toute une logique à avoir en tête quand on crée un logiciel. Eh bien, apparemment, l'un des défauts criant est que, lorsqu'un futur étudiant a obtenu satisfaction, il doit procéder au retrait de ses demandes. Eh non, ce n'est pas systématique parce que pas prévu par le programmeur. Il semble pourtant évident qu'une fois obtenue une réponse positive et donc une inscription définitive, l'utilisateur devrait voir ses différentes demandes disparaître. Eh bien non ! Trop simple sans doute... !  Après ça, on s'étonnera que nombre de candidats restent sur le carreau...

Oh oui, l'informatique est une invention magnifique... A condition qu'il y ait des simulations afin d'en détecter tous les travers. Et que les promoteurs desdits programmes sachent détecter en temps voulu les possibilités inexistantes, les erreurs commises, les points délicats...

Hier au soir, la nouvelle est tombée : Trump se shooterait à la chloroquine. Deux options sont en présence : soit il est atteint par le virus, soit il se gave de manière préventive.

Dans son entourage proche, il y a eu des cas de corona. Lui qui ne porte jamais de masque  peut avoir croisé le virus qui s'est empressé de le parasiter. Si tel est le cas, voilà un lèse-trump inédit. Furieux que ses proches collaborateurs aient eu la bêtise d'être contaminés, il a tellement le trouillomètre à zéro qu'il avale cacheton sur cacheton (heu, ce n'est pas innocent d'avaler des médocs que ce soit sur sur ou sans ordonnance).

M'est avis qu'une trouille bleue le fait se conduire de manière erratique : c'est un costaud qui, me semble-t-il, se fait tester (même s'il affirme le contraire) tant la crainte d'être infesté assaille son petit cerveau. L'image de l'homme fort qu'il présente depuis le début commence à se fissurer. Il n'est qu'un matamore prétentieux qui juge que rien ne peut ni ne doit l'atteindre. Dieu, quel imbécile infatué de lui-même. !

Tôt ou tard, on saura ce qu'il en est. Il se peut qu'il passe à travers l'orage covidien, tout comme il est possible qu'il ne soit pas épargné.

Est-ce que cela vous est arrivé qu'on refuse, dans un magasin, d'encaisser vos achats en argent liquide ? Eh bien oui ! Mais c'est non. C'est ce que répond Jacques Toubon. Quelle que soit la manière dont on veut régler ses achats, par carte ou en liquide, aucun magasin n'a le droit d'exiger que vous ne payiez que par carte bancaire. La loi est là qui interdit cette pratique. La peur du virus a été le moteur, mais dans les milieux autorisés, rien n'est venu vérifier la possibilité de transmission via les billets de banques ou les pièces.

Au tout début du confinement, la boulangerie de la rue à côté de chez moi m'a imposé de régler par carte. Pour deux euros, c'était absurde. J'ai donc acheté un peu plus me disant que la stupidité avait augmenté dangereusement. Je n'y ai pas remis les pieds. Ben oui, la punition a été immédiate. Parce que je n'aime pas qu'on me gonfle inutilement. Je ne le savais pas, mais je viens tout juste d'apprendre que le refus était illégal.

"Le Défenseur des droits souligne que cette situation est susceptible de relever des textes qui interdisent les discriminations, notamment la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008". Eh oui, ils sont bien plus nombreux qu'on ne le croit ceux qui n'ont pas de carte bancaire (majeurs empêchés, handicapés mentaux, majeurs sous tutelle, mineurs non accompagnés, demandeurs d'asile, sans abri...).

...entre les USA et la Chine.

Personne n'ignore que Trump, en vue de sa réélection en novembre prochain, vise tout particulièrement la Chine, fauteuse des troubles enclenchés par le coronavirus. Le premier accuse la Chine, de l'autre, La chine accuse les USA. Entre les deux géants, c'est désormais la guerre des mots, à défaut de la guerre des maux. A cause de ces maux venus de l'Empire du Milieu, Trump entend profiter de cette crise mondiale alors qu'il a fort mal géré ladite crise dans son pays. Comme toujours, il n'y a pas de petits profits : au vu de l'extension de ce virus "chinois" sur le territoire américain, il va sans dire que ce grand déjanté devant l'éternel, ne se gênera pas pour porter des accusation (qu'elles soient fondées ou infondées) afin de masquer sa propre incompétence. Les buveurs de ses paroles sont déjà convaincus, il lui suffira d'enfoncer un peu plus le clou pour que ses électeurs penchent dans son sens. C'est un grand manipulateur des masses incultes dont le QI n'atteint même pas la moyenne...

A l'autre bout de la planète, le Parti se renforce et se prépare à guerroyer par mots interposés pour convaincre l'Occident qu'il a fait tout ce qu'il fallait. Hormis le fait qu'il a tardé à informer ses homologues, qu'il a tu bien trop longtemps l'existence de cette épidémie, qu'il a menti sur le nombre de décès, il n'empêche qu'il a quand même par la suite "aidé" les autres pays en envoyant des matériels grâce à la prodigieuse main d’œuvre dont son pays dispose. Et qu'il a transmis rapidement les souches permettant aux scientifiques d'étudier le virus en cause.

Bref, ces deux gros bêtas se tirent dans les pattes, en veux-tu, en voilà, juste pour influencer leurs peuples. Et faire croire qu'ils sont les meilleurs. Je crains que l'orgueil ne les étouffe pas...

Les règlements de compte sont valables dans les cours de récréation, mais pas dans la Cour des Grands. Et, petit détail, ils sont mortels comme tout un chacun (apparemment, ils ne l'ont pas encore compris).