Aucun doute, la connerie humaine est sans limite. Des brefs du cerveau, après un enterrement en Dordogne auquel assistait une vingtaine de personnes, sont allés banqueter plus que largement pour cause d'invités supplémentaires privés de cérémonie funèbre. Résultat, quelque cent individus ont été testés positifs au virus.

Apparemment, ces idiots sans beaucoup de réflexion ont opté pour fêter joyeusement le défunt qu'ils connaissaient. Sans réfléchir que cette réunion festive pouvait induire des effets inattendus. Autant dire que la fête n'est pas finie : il va falloir retracer tous les contacts, les tester et peut-être les hospitaliser un peu plus tard.

Et pourtant, nous sommes tous contraints à une certaine rigueur dans nos activités, déplacements et devons appliquer les mesures barrières afin, justement, de ne pas prendre le risque de disséminer la saloperie qui se réjouit de nous priver de nos libertés. Autrement dit, à cause d'inconséquences coupables, il y a risque de propagation plus étendue et donc de seconde vague...

Et pendant qu'on se prépare au déconfinement étape par étape, avec port du  masque, ailleurs, notamment au-delà des mers, ça chauffe terrible. La Chine est en ligne de mire façon Trump : il veut absolument percevoir des réparations car, la Chine aurait menti. Ce qui semble vrai puisque c'est attesté par certains Chinois qui ont réussi à contourner la censure via internet. L'épidémie aurait commencé dès le mois d'octobre. Autrement dit, si c'est avéré (Trump prétend qu'il en a les preuves), ça va chauffer dans le ciel chinois.

Encore des rodomontades en vue à la Maison Blanche. La chine réagit vivement et, par exemple, refuse une enquête internationale par l'OMS. Cela éveille logiquement la suspicion. Si Pékin n'a rien à cacher, alors  il suffit d'accepter qu'une enquête ait lieu.  Ca sent bien mauvais de ce côté-là : que le chef d'état ne veuille pas qu'on vienne fourrer son nez dans sa politique, ça se comprend. Mais qu'il refuse d'ouvrir les portes de l'Empire du Milieu laisse planer des doutes sérieux. Ah, le totalitarisme...

Eh oui, ça vient de tomber, la France est coupée en deux couleurs : rouge et vert. Ouf ! Certes, le virus est toujours là, mais normalement les départements sont à majorité verts. Re-ouf ! Et le mien en fait partie. Cependant, je sais que ce fichu virus continue de circuler et qu'il faudra arborer un masque chaque fois que nous sortirons. mais c'est déjà mieux que d'être réduits à ne sortir que pour des achats de première nécessité. Je vais pouvoir déambuler plus longuement comme j'en avais l'habitude... Avec masque (cela ne me fait pas rire), mais la conjoncture est à la prudence. Sans masque = 135 euros d'amende pour infraction. Autre problème : ceux qui travaillent devront obtenir une attestation de leur employeur (c'est toujours le "Pourquoi faire simple quand on peut compliqué ?")

Petit hic : impossible de se déplacer au-delà de 100 km. Regrettable : un membre de ma famille se trouve à Dijon. Je ne pourrai donc lui rendre visite.

Certaines mesures semblent contradictoires, par exemple les coiffeurs : si je veux me faire faire une coupe, je devrai porter un masque. Difficile d'éviter de couper également le lien qui maintient ledit masque derrière les oreilles.

Bref, la vie économique devrait reprendre vie, mais combien de temps faudra-t-il pour un retour à peu près normal ? Et ceux qui sont des intérimaires, comment vont-ils retrouver du boulot ? Et les petites entreprises qui ne pourront rouvrir faute d'avoir les moyens d'embaucher ?

Dans les coulisses du pouvoir, il est question d'adhérer à la proposition du Medef, à savoir augmenter le temps de travail. Ne serait-il pas plus simple (d'autant que, pour moi, c'est une évidence criante) d'embaucher au moins temporairement quelques gugusses qui ne demandent qu'à travailler ?

La vie ne reprendra pas son cours normal avant longtemps, ne serait-ce qu'à cause des laissés pour compte. C'est vrai depuis des décennies, mais-ce pour autant une solution viable ? Je crains que cela ne creuse les inégalités, inégalités déjà criantes et qui vont faire se déchaîner quelques ultras dont le ras-le-bol ne sera pas feint. Va falloir trouver des solutions avant qu'une crise sociale d'ampleur n'éclate...

... Que tu es charmant... !

Celui-là, après des jours radieux sous un ciel d"un bleu intense, est désormais soumis aux pluies humides et serrées. Comme si d'être confinés ne suffisait pas. Double peine donc qui augure de ce qui va suivre : un isolement de plus en plus grand, un serrage de vis de plus en plus fort, un avenir qui s'assombrit en retenant les promesses de lendemains enchantés, du moins printaniers.

Le ciel pleure en larmes serrées, comme un carcan qui retient prisonnier. Comment survivre quand tout semble devoir s'assombrir ?

Oggi, è il primo maggio. Un giorno simile a tutti gli altri giorni. Ma quello è symbolico perchè è la festa del lavoro. Giorno detto "vacanza". [Je vous laisse traduire : c'est pour remplacer le muguet. On se console comme on peut]

Eh oui, c'est un premier mai qui ne ressemble nullement à ce que l'on a connu jusqu'à l'an dernier. Tout est bousculé à cause de l'invisible ennemi qui taille dans les rangs humains sans discrimination, avec cependant une certaine préférence pour les vieillards et on apprend que les rangs des femmes sont moins dévastées que ceux des hommes. Tiens donc. J'ai toujours entendu dire sexe fort et sexe faible. Apparemment, le sexe dit faible, dans cette affaire, semble bien plus fort que l'autre sexe. Va falloir réviser nos concepts et nos prétentions...