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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 19:32
Étrange tout de même que les mêmes sujets, à 10 ans d’intervalle, se répercutent comme un écho retentissant. On peut établir facilement un parallèle entre le président de l'époque et celui d'aujourd'hui. C'est vrai que le second prend conseil auprès du premier...
 
Étrange tout de même que les mêmes sujets, à 10 ans d’intervalle, se répercutent comme un écho retentissant. On peut établir facilement un parallèle entre le président de l'époque et celui d'aujourd'hui. C'est vrai que le second prend conseil auprès du premier...
 
25 septembre 2010

Comment ne pas être découragés...

Voilà deux jours de manifs qui se succèdent et rien n'en ressort. Quel que soit le nombre de personnes descendues dans la rue, quels que soient les slogans hostiles à la réforme des retraites, rien n'en émerge qui soit positif. Seulement de la mauvaise foi et une surdité stupéfiante. Deux fois que l'on ne tient compte de rien, sinon de l'objectif fixé et entériné par le parlement. La semaine prochaine, ce sera au tour du sénat de rendre sa copie. Nulle illusion à avoir quant à la version qu'il donnera de cette réforme : le texte devra être voté comme au parlement puisque sa majesté a décidé une "longue" concertation, six mois pour réfléchir et dialoguer. Six mois, c'est vraiment le temps nécessaire effectivement, du moins du point de vue des prêcheurs réformistes. Pour le reste, le mépris affiché envers les salariés et les syndicats - qui ne représentent plus personne à force d'avoir fricoté avec le pouvoir - démontre bien que le passage en force est devenu la norme. Comme pour les autres réformes engagées et votées, bien sûr, à une large majorité. c'est vrai qu'en ce monde mené à la baguette, les opinions divergentes ne sont pas admises. Elles sont même clouées au pilori et quand, par hasard, des voix se font entendre au sein du parti majoritaire, quand par hasard elles osent se faire entendre par un vote contraire à la volonté royale, elles sont vite rappelées à l'ordre et si besoin s'en fait sentir, une seconde séance vient suppléer aux votes discordants afin de ramener le troupeau dans les limites imposées par le berger.

C'est ce qu'on appelle la démocratie appliquée selon un angle de vue étroit, pour ne pas nommer avec plus d'exactitude ces manipulations des représentations élues. Surtout ne pas oser un langage plus direct, ce serait messéant. Alors usons de périphrases discrètes mais claires.

Comment ne pas être découragés ? Comment ne pas éprouver de lassitude ? Et plus tard, comment ne pas éprouver de l'amertume ? A force de n'être pas écoutés, il faudra bien qu'un jour le couvercle scellé au plomb explose et chahute le bel ordonnancement imposé à tous.

Étrange tout de même que les mêmes sujets, à 10 ans d’intervalle, se répercutent comme un écho retentissant. On peut établir facilement un parallèle entre le président de l'époque et celui d'aujourd'hui. C'est vrai que le second prend conseil auprès du premier...

 

 

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 17:06

CINQ
QUATRE
TROIS
DEUX
UN
ZERO

2019 n'est plus : voici l'an nouveau


B O N N E   A N N E E
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    tout est difficile
et pour lesquels
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une vie meilleure

 

 

 

 

 

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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 09:43

Plus qu'un jour avant l'abandon de 2019 pour rejoindre 2020. Le temps passe si vite et si lentement à la fois... Chaque année, l'une enterre l'autre pour lui succéder dans la continuité. C'est assez incroyable, ne trouvez-vous pas ? On glisse de l'une à l'autre, imperceptiblement, inéluctablement. Et toutes années passées sont inertes, comme s'il n'y avait rien eu d'extraordinaire... Apparemment, ce serait naturel. Mais ce décompte est-il sensé ? N'est-ce pas là l'expression de l'imagination humaine qui refuse obstinément de ne pas avoir de véritable compte à rebours ? Comme si le temps qui passe était totalement immatériel ? Cette notion du temps semble refléter le désir inconscient d'éternité. Comment résister à l'attraction lunaire ou solaire, autrement qu'en se croyant éternel ?

Tout nous pousse à nous imaginer Dieu lui-même. Les religions sont là pour nous endormir, nous donner l'espoir fou d'une autre vie possible, d'un ailleurs immatériel qui serait la récompense éternelle. Qui n'a pas rêvé, un jour, par hasard, de s'asseoir à la droite de Dieu ? Comme si la mort n'était qu'une étape vers l'absolu ? Nous enterrons l'année finissante pour plonger sans transition dans la suivante. Un schéma imaginé par l'homme, pour fuir la réalité de toute vie terrestre, sa fin programmée. Aujourd'hui, plus que jamais, cette réalité tente de nous échapper, alors nous préférons célébrer le passage à l'an neuf, pendant que le temps s'écoule, inexorable.

Il n'empêche, nous continuons à célébrer au gui l'an neuf,  juste histoire de nous rassurer. Demain, dernier jour. Et nous plongerons joyeusement dans ces festivités récurrentes sans plus songer à rien d'autre que le plaisir de faire la fête.

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 17:55

Vous en avez peut-être entendu parler : le grand déjanté qui trône dans le bureau ovale a tourné dans un film (quelques petites secondes). C'était dans "Maman, j'ai raté l'avion".  Eh bien, nos cousins canadiens viennent de mettre une claque à ce bout d'essai dont personne ne se souvient.  Ils ont coupé le passage de l'apparition fugitive de ce grand homme. Il paraît qu'il est vexé...

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 17:36

... de migrants quelque part en mer. Entre Calais et l'Angleterre. La misère est telle que les gens sont suffisamment inconscients pour prendre la mer sur un rafiot : la Manche étant naturellement houleuse, la saison n'est pas franchement recommandée en cette saison. Cela fait un certain nombre d'années que les migrants visent le Royaume-Uni. Serait-ce à dire que cette île serait plus accueillante que le sol de notre patrie ?

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 17:32

Grande nouvelle courant sur le réseau : une épidémie de gastro-entérite fait son apparition. On est vachement contents de le savoir. On vous conseille (on nous prend vraiment pour des brefs du cerveau) de bien vous laver les mains plusieurs fois par jour...

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 12:12
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28 décembre 2019 6 28 /12 /décembre /2019 15:08

On tourne le dos à 2019. Enfin ! Va-t-on pouvoir souffler ? je ne suis pas devin donc je n'en sais rien. Malgré les incertitudes actuelles, je préconise à chacun de savoir prendre les moments comme ils se présentent et de profiter au mieux du temps qui lui est imparti. Et tant pis si les luttes sociales emmerdent une majorité de citoyens : ceux qui se mobilisent le font, certes, pour eux-mêmes, mais également pour tout le monde. Et ça, c'est quelque chose dont l'état devrait avoir conscience. Il y a effectivement ceux qui déambulent en rangs serrés et les autres qui restent chez eux pour des raisons qui leur sont propres mais qui soutiennent, quoiqu'en prétende le gouvernement, ces manifestations répétées. Les Gilets Jaunes sont passés par là et ont laissé leur empreinte. Ces manifs ne sont que la suite logique de leur soulèvement puisque les élus en place ont entrepris de "rafraîchir" les retraites et que tous, qui que l'on soit, pensent que ce dont il sera fait de cette réforme (inexpliquée à ce jour et concoctée par des nantis que personne ne plaindra) viendra amoindrir les revenus pour lesquels ils ont cotisé tout au long de leur vie professionnelle. C'est assuré : la classe dirigeante, les entreprises, les multinationales, bref, tous ceux qui ont de quoi vivre plus que confortablement, ne sortiront pas de chiffon rouge, oubliant que leurs moyens financiers sont le résultat du travail des petites gens. Et que le moindre des respects de cette masse grouillante consiste à avoir un peu de considération pour elle.

Je ne crois pas au changement de braquet : le locataire de l’Élysée est convaincu d'avoir raison envers et contre tout. Alors, je vous souhaite à tous de passer des moments chaleureux en famille, malgré la hantise d'une régression, la peur de vivre mal, l'angoisse que les retraites soient prélevées davantage, réduisant ainsi le niveau de votre vie, et des conséquences inéluctables pour vos enfants, petits-enfants et leur successeurs.  Nous voici dans un entre-deux inattendu et problématique. Nul ne peut augurer de la victoire. Cependant, ne nous décourageons pas et continuons à vivre malgré les menaces qu'elles soient sociales ou pas : la vie continue malgré une parenthèse qui n'en finit plus de se dérouler.

 

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27 décembre 2019 5 27 /12 /décembre /2019 13:08

Un vœu pieux apparemment. L'universalité n'est pas pour demain. Déjà des régimes dérogatoires maintenus. Je crains que Macron n'ait mis le doigt dans le pot de déconfiture... C'est assez marrant de constater qu'il est contesté. Il ne s'attendait pas à pareilles rebellions dans les corps d'état.

Absolument normal : certains métiers requièrent une prise en compte des risques comme ceux des pompiers, des policiers, des militaires... On ne peut donc tirer leur régime vers le bas. Une fois admis ce principe, il suffit de regarder un à un tous les emplois pour se rendre compte que chacun recouvre des caractéristiques particulières et que prétendre tout uniformiser ne tient pas la route. L'un des rares points d'accord que j'aurais avec le gouvernement est que les ruraux doivent pouvoir obtenir une retraite décente (si toutefois 1000 euros mensuels sont susceptibles  de suffire à vivre décemment  - cf. coût de la vie en incessante progression). Les Français estiment qu'à moins de 1490 euros, on ne peut vivre.

On apprend que la réforme voulue par Macron va coûter des milliards. On est donc en droit de se poser la question dudit coût. Cela ne va certainement pas résorber la dette qui atteint déjà 100 pour cent du PIB. Et, de mon point de vue, l'augmenter tant et tant que nos enfants, petits-enfants, arrières-petits-enfants en subiront le poids, et peut-être même plusieurs générations après eux.

Ne me dites pas que je suis pessimiste car, même si je n'ai jamais travaillé dans une banque, ni appris la comptabilité,  j'ai su gérer un budget étroit sans avoir une seule dette. Si l'état est impécunieux, il doit mettre en place un système de réduction de ses propres dépenses, donc être exemplaire et ne pas faire payer la France d’en bas. Qu'il se restreigne dans ses déplacements, évite les surcoûts, car, ne pas percevoir sa retraite n'a rien de bien significatif puisque ce n'est qu'une goutte d'eau dans un océan. Certes, vu l'âge de l'actuel locataire de l’Élysée, il convient de calculer sur au moins 30 ans ce qu'elle pomperait dans les finances publiques. D'où un coût de 2 239 200. Une économie intéressante mais incapable de résorber le déficit accumulé depuis plusieurs décennies.

Un article intéressant de la loi de 1955 que je vous conseille de lire car il est instructif :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006272630&cidTexte=LEGITEXT000006068144

 

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27 décembre 2019 5 27 /12 /décembre /2019 12:55

Pas besoin d'être honnête pour l'emporter. Bien au contraire puisque Netanyahou, alors qu'il est mis en accusation pour corruption, vient d'être réélu à la tête du Likoud. Contre 71 % que pouvaient faire ses concurrents ? Du coup, l'opposition est quasi défunte et le petit Ben mènera son parti aux législatives du mois de mars. On peut se demander pourquoi, de partout, il y a une montée des extrêmes alors que ceux qui pratiquent une politique répréhensible ou quelque peu à côté de la plaque, se voient confortés dans leurs postes. La mode semble aux extrêmes. Ce qui n'est pas sans rappeler qu'il y a moins d'un siècle, c'était la même chose.

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