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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 07:13

Un membre de son parti a pris la décision d'appuyer l'opposition en pleine session parlementaire. La claque est retentissante, mais Bojo est têtu et persévère dans son entêtement (par respect de l'accord signé par sa prédécesseur). Il a cru malin d'agir contre un parlement qu'il entend museler en lui imposant une fermeture qui ne lui laisserait pas la licence de le mettre en difficulté et ne lui laisserait que deux courtes semaines pour empêcher la manœuvre. Pff ! Tel est pris qui croyait prendre.

Les parlementaires vont être confrontés à de nouvelles élections avant le 14 octobre. Les empêcheurs de tourner en rond (au nombre de 21 lors du vote) du parti de Bojo sont expulsés . Cela laisse le temps aux parlementaires de voter une loi interdisant la sortie avec un "No Deal". Chaude ambiance, is not it  ?

Cette remise en cause du 1er ministre est un signe de la rébellion qui couve : le couvercle de la cocotte semble avoir commencé son explosion. La question est désormais : va-t-il rester en poste encore longtemps ? Après tout, il a été démenti par son parti puisqu'il n'avait plus la majorité absolue (qui était d'une seule voix). Ah, la vie n'est pas un long fleuve tranquille...

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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 12:07

L'affaire du Brexit a des effets pervers : la Livre s'enfonce et l'équation sera : 1 Livre = 1 Euro. Mauvais, très mauvais pour tout le monde. Et pendant ce temps-là, le dollar se renforce.

Les trans Manche et les Outre-Atlantique sèment le bordel sur le plan monétaire. On ne va pas rigoler très longtemps. Quant à Boris Johnson, son grand ami américain est en train de lui jouer un tour (très prévisible vu l'asticot) dont les Anglais ne se remettront pas de sitôt. La récession s'annonce encore plus vite que prévu. Déjà que l'économie british ne se portait pas trop bien, elle risque de faire connaître à nos voisins des jours de plus en plus difficiles. Sauf miracle...

L'opposition anglaise aura-t-elle le temps de faire ce qu'il faut pour éviter la catastrophe ? rien n'est moins sûr.

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 10:40

Le clash entre le ministre Conte et la droite facho de Salvini a des répercussions inattendues : le parti démocrate et le mouvement 5 étoiles se sont ligués pour contrer le ministre de l'intérieur. Du coup, il est désavoué et voilà que le nom du démissionnaire est sur la table afin de former un gouvernement avec les deux anciens ennemis, mais encore plus ennemis de Salvini. Lequel, ne l'oublions pas, avait amené la scission de la coalition Salvini - M5S. L'inconvénient est que Giuseppe Conte est pressenti pour être nommé à Bruxelles au poste de commissaire européen.

Il suffit d'attendre encore un peu.

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 09:33

Le givré anglais a mis sa menace à exécution : bloquer le parlement pendant 5 semaines. Les british se rebiffent et sont déjà plus d'un million à avoir signé la pétition. Quant à la Livre elle a perdu 0,6 points.  Jérémy Corbyn veut lancer un vote de défiance contre ce gouvernement. Il lui reste peu de temps, mais s'il y parvient, Bojo sera démis de ses fonctions (en principe). Il semble bien que le no deal ne satisfasse que peu de monde, jusque dans le camp du 1er ministre : ils estiment que la suspension jusqu'au 13 octobre est anti-constitutionnelle. Quant aux écossais qui sont pro-européens, 70 parlementaires ont déposé un recours devant la plus haute instance civile écossaise tandis que la 1er ministre écossaise traite son homologue british de "dictateur de pacotille" et qu'une militante anti-brexit a déposé un recours devant la cour de justice anglaise.

On n'a pas fini d'entendre râler nos voisins. Et ils risquent fort de hausser davantage le ton d'ici peu.

 

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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 12:44

Mon dieu, que sont donc devenus les chefs d'état ? Les voilà qui se mettent à se chamailler en insultant. Je comprends que Macronus 1er ait pris la mouche : il a du savoir-vivre (à la française évidemment) et ne pouvait pas tolérer les moqueries de son homologue brésilien. Côté réchauffement climatique entre les pays, il y a meilleure diplomatie.

Ceci n'est qu'un détail que l'Histoire ne retiendra pas, mais à l'heure où nous vivons, ce détail permet d'augurer des méthodes de gouvernement déplorables.

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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 12:33

Bojo sait que la majorité des parlementaires n'est pas d'accord à propos du "No Deal. Alors, pour les contrer, il a suspendu le parlement jusqu'à la mi-octobre. Il pense la jouer fine et ainsi sortir la tête haute. Sauf qu'il lui faudra compter sur ses opposants pour l'acculer soit à un retour de pensée soit à la démission de sa charge. Suspendre le parlement peut empêcher celui-ci de faire correctement son travail. Du jamais vu. La mobilisation anti-Bojo risque de laisser des cicatrices... D'autant que un certain Jérémy Corbyn, chef du parti travailliste veut qu'il y ait des aménagements et donc de nouvelles discussions avec Bruxelles. C'est pas gagné.

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 05:19

Le brexit devrait être effectif en octobre. Dixit le meneur à la tignasse blonde devenu (par miracle ou faute de goût ?) 1er ministre du Royaume-Uni. Il se fait fort de sortir même sans deal (un mot bien français, n'est-ce-pas ?). Ben voyons !

Il est déjà contesté et son propre frère le traite d'imbécile (c'est ma traduction très personnelle de son point de vue puisqu'il est pro-européen). Oui, contesté car les soucis vont vite débarquer. On note déjà que l'immobilier s'effondre : les vendeurs y perdent beaucoup, ce qui arrange bien les acheteurs. La livre Sterling a perdu de sa valeur initiale, les places financières sont inquiètes. Ne parlons pas des étrangers qui vivent au royaume de sa majesté Elizabeth et qui devront obtenir des visas. Risques de pénurie de médicaments, engorgement du trafic entre l'Angleterre et le continent, retour des frontières et donc des douaniers... Autant de tracasseries administratives qui ne simplifieront rien. Sans compter que les entreprises étrangères risquent fort de s'exiler sous d'autres cieux et que cela entraînera davantage de chômage. Conséquence directe : les finances anglaises vireront au rouge.

Le foutraque de service risque fort d'être malmené et plus rapidement qu'il ne le pense. Voilà un ministre qui croit qu'il pourra encore négocier. Alors que Bruxelles entend ne plus rien modifier.

La question aujourd'hui est : croit-il vraiment que le président cèdera à ses grimaces ?

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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 13:36

L’Amazonie est en flammes. Le poumon vert indispensable à la vie sur terre est en train d'être réduit en cendres. En cause la déforestation, la suppression d'un habitat naturel tant pour la faune que pour des peuplades indigènes uniques pour le seul profit de grandes entreprises. Et dire que sont menacés 50 % de la respiration de notre planète.

Notre président, pour cause des mensonges de Bolsonaro quant au climat, refuse de signer le Mercosur. Tant mieux ! C'est, dans l'immédiat, la seule mesure à prendre : on ne peut accepter que des engagements pris soient foulés au pied par un dirigeant qui n'a que des dollars dans le regard.

Déjà que le règlement climatique était inquiétant : voilà un événement qui risque de nous précipiter encore plus vite dans la merde.

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 13:53

Alors que la justice italienne a décidé que les migrants recueillis en mer par un bateau devaient mettre pied sur l'île de Lampedusa, le premier ministre a démissionné, dénonçant les agissements de Salvini, Ministre de l'Intérieur. Une première : c'est plutôt rare qu'un chef de gouvernement abandonne ainsi son poste. Et surtout dénonce la coalition gouvernementale. Fin d'un épisode.

Il faut reconnaître que que le sieur Salvini est un drôle de bonhomme : conservateur tous crins, il a, comme la Marine, une faconde qui sait reprendre tous les griefs de la population et faire en sorte que le peuple l'applaudisse (il croit, ce peuple, que son intérêt est d'avoir comme guide un extrémiste qui les caresse dans le sens du poil).

Le but sous-jacent de Salvini est de prendre le pouvoir. Il réclame des élections anticipés. Et prétend vouloir aller vite et frapper fort. D'où la mésentente avec son allié du mouvement 5 étoiles. Cette fâcherie signifie la fin du gouvernement de coalition : ses anciens alliés le conspuent et dénoncent sa violence. A cause du chantier Lyon-Turin.

En bref, une guerre de petits chefs, chacun campant sur ses positions. Et une crise majeure. Un pari risqué pour Salvini qui sait déjà qu'il aura contre lui le duo modérés et M5S. Suite au prochain numéro.

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 12:17

Aïe, Gibraltar ne veut pas céder à la pression de Trump. Oui, Gibraltar, contrairement aux injonctions de Washington, ne fera rien pour stopper le navire iranien transportant du pétrole. Acte courageux ou acte peu à propos ? La question à ce sujet est multiple : pourquoi obéirons-nous aux diktats de la Maison-Blanche ? Ne sommes-nous pas libres d'agir selon notre ressenti ? Et qu'avons-nous à voir avec la position américaine quant à l'Iran ?

Apparemment, le grand déjanté veut dominer l'espace maritime et faire plier X et Y selon ses vues politiques. Il se prend pour le grand ordonnateur de la planète. Et entend faire plier tous ceux qui oseraient le contrarier.

Cette attitude qu'on pourrait qualifier d'enfantine (j'imagine Trump tapant du pied dans le bureau ovale et ponctuer ses phrases dictatoriales d'un Na retentissant) peut induire des effets délétères quant aux relations diplomatiques. Et c'est vrai qu'envisager une attitude différente de celle de Gibraltar serait céder à une pression qui n'a pas lieu d'être : les états, qu'ils soient européens ou autres, sont maîtres chez eux. Et, à ce que je sais, ce détroit est situé dans les eaux internationales et nul ne peut, sauf raison sérieuse, empêcher un navire quel qu'il soit de l'emprunter. Une question se pose : si l'on considère que l'on est chez soi et qu'un passage est accessible à tous, pourquoi s'écraserait-on face à une politique qui se veut hégémonique ?

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