... de personnes atteintes du virus hospitalisées. La capacité-limite des hôpitaux est atteinte : au compteur, 6000 hospitalisations. La situation est bien plus dramatique qu'on ne le suppose encore. L'atteinte virale est loin d'être terminée. Alors que l'on songeait déjà au déconfinement... Apparemment trop précipité ce nouveau modus vivendi. Car, même si étalé dans le temps, le problème sanitaire reste entier. Le virus, comme tous ses congénères, se fiche bien des décisions politiques et n'en fait qu'à sa tête.

Alors déconfinement ou pas ? Même graduel, m'est avis qu'il sera repoussé, faute de moyens réels dans son application : les contaminations ne cessent d'augmenter. Et tant qu'on ne bénéficiera pas de tests, nous sommes exposés à en souffrir à plus ou moins long terme. 

Eh oui, deuxième fournée... Que penser de tout cela ? Fût-ce long ? Ne le fût-ce pas ? En fait, je ne sais trop qu'en penser... Certes, quand comme moi on a l'esprit casanier, cela ne pèse pas. Ou tout du moins, pas vraiment. Mais sur la durée ? Sortir pour le strict nécessaire, seulement pour ne manquer de rien, est-ce bien vivable sur le long terme ? Et si je devais être en un lieu totalement clos ? Dans une grotte par exemple, ou un gouffre, qu'en serait-il ? Et surtout, sans percevoir la lumière du jour ? Comme au fond d'un cachot semblable à ceux du Mont-Saint-Michel ? Dans l’exiguïté d'un cul- de- basse-fosse ? Sans voir la lumière du jour ?

De vieux souvenirs, enfouis sous les détritus des années, surgissent brutalement. Terreur des caves, des puits, des endroits totalement clos où ne régnait que le noir absolu... Le mot cave résonne comme un vilain écho répercuté de souvenir en souvenir. L'enfance, ce moment de tous les apprentissages, rejaillit parfois à travers une porte entrouverte, une baie vitrée ou l'ombre de la nuit.

Le vase clos de quatre murs familiers seront-ils, à la longue, effrayants ?

Décision de transborder des patients coronavidés vers d'autres hôpitaux sur le territoire afin de désengorger la région du Grand-Est. Il était temps, d'autant que le coronavirus infecte de plus en plus de citoyens. Et que les hôpitaux en sont à "élire" ceux qui seront laissés sans soins. Certes, les "élus" de ce tri sont des patients souffrant de comorbidité. Ça n'en est pas moins dur à accepter.

Définition de la comorbidité : "présence d'un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire. L'effet provoqué par ces troubles ou maladies associés". Autrement dit des individus dont l'état de santé physique ou mentale n'est pas compatible avec des soins intensifs, susceptible d'être 'naturellement' condamnés à plus ou moins brève échéance. Dois-je le dire ? je ne voudrais pas être médecin et me trouver confronté à ce type de décision. 

Heure à laquelle Édouard Philippe parlera aux citoyens. Il aurait dit qu'on n'en était qu'au début de la contamination. Tiens donc ! Et donc, deux semaines de plus de confinement. Rien que de très normal donc. Comme si ce confinement voté par série de deux semaines pouvait enrayer l'épidémie.... Certes, en évitant de sortir, on se protège et on protège les autres. Cependant, pourquoi, alors que ce n'est qu'une longue série de contaminations, d'hospitalisations et de morts, puisqu'on n'en est qu'au début, hésiter à faire entendre à la population l'ordre de rester chez soi n'est-il pas décrété sur une période plus longue ? On sait très bien, et pour cela, nul besoin d'appartenir au corps médical, pour avoir saisi que cette infestation n'en était qu'à ses prémices et qu'il fallait éviter les balades ici ou là sans impératif réel.

Cette valse-hésitation est agaçante : je préfère avoir la conscience du danger que représente ce virus plutôt que de m'enfermer dans un aveuglement imbécile. Et je voudrais bien qu'on cesse de nous prendre pour des couillons en pratiquant une politique d'information cohérente et donc, précautionneuse. Il me semble urgent que la vérité de ce qui nous attend soit mise en place publique. Et cela, vite et même très vite.

Sous la pression populaire et donc le soutien des citoyens, l'emploi de la Chloroquine va être utilisée pour soigner le virus... Espérons que ça marche...

Il se murmure qu'on aurait droit a posteriori de la crise à une prise de sang afin de savoir qui a été ou pas contaminé, quelle peut être son immunité... Bref, encore un fichage, ce n''est jamais qu'un de plus. Je ne sais ce que vous en pensez, mais moi,  je préfèrerais de beaucoup que ladite prise de sang ait lieu présentement, ce qui me semblerait bien plus utile que dans l'après...