Le président brésilien ne reconnaît pas la méthode confinement. Parce qu'il ne pense qu'à l'économie. Ce n'est pas sans rappeler un certain président... Le virus fait des ravages, mais l'important reste cette économie nécessaire au développement.
Pourtant la crise est là, le virus fait des ravages notamment dans les favelas, ces bidonvilles où s'entassent des milliers de familles qui n'ont guère accès au médical, où, à cause d'une pauvreté endémique, les habitants sans moyens minimum ne peuvent vivre dans d'autres quartiers. Ces quartiers insalubres qui s’entassent sur les collines de Rio et d'ailleurs sont le réservoir de la délinquance. On peut souligner que ces pauvres gens sont sous l'influence de parrains qui se disputent ces territoires où vivent bon nombre de jeunes enfants.
Certes, le Brésil aurait aimé se débarrasser de ces taudis, mais n'a pas fait le nécessaire, sauf à imaginer que c'était un bien culturel comme un autre (les favelas sont plus célèbres que les quartiers chics de Rio)... La tentation de tourisme-favelas est grande. Dans un monde dominé par l'argent, est-ce étonnant ?