Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 août 2020 6 22 /08 /août /2020 10:29

Quand j'étais môme, nous vivions au-dessus d'une imprimerie. Cela me fascinait : j'allais voir le typographe, un homme aux gestes précis, au regard perçant. Et dont la formation était exigeante. Ce qui me fascinait le plus, c'était la vitesse avec laquelle il alignait les caractères. Il avait le regard fixé sur le brouillon, choisissait les plombs, les alignait et formait les mots sans jamais se tromper d'un seul caractère. Oui, c'était fascinant. En outre, l'odeur de l'encre d'imprimerie était typique : je ne connais pas assez de mots pour développer ce que ce parfum particulier éveillait en moi.

Avoir baigné dans cette atmosphère pendant l'enfance a sans doute participé à éveiller en moi l'amour des mots et des belles compositions. Aujourd'hui, c'est un métier qui a totalement disparu. Parce que le virtuel a remplacé le réel. Ce qui me choque le plus, c'est que les possibilités offertes par la composition artificielle ne semblent plus correspondre aux exigences d'autrefois. L'exemple le plus frappant ? La marge à droite en dent de scie alors que les logiciels permettent d'éviter cet aspect "artisanal". Naviguer vers les journaux en est un exemple : plus jamais de marge à droite alors qu'il est simple comme bonjour de faire en sorte que tout soit bien aligné (et que, de surcroît, tout bon logiciel de texte dispose même du tiret automatique en cas de césure des mots).

On veut tellement aller vite, toujours plus vite... Au détriment du regard que l'on pose sur ces compositions "échevelées"... Restent les livres qui échappent (pour l'instant) semble-t-il, à ce désordre graphique.

Et dire qu'autrefois aucun typographe n'aurait supporté de coquilles... Ils aimaient vraiment la belle ouvrage...

Partager cet article
Repost0
17 août 2020 1 17 /08 /août /2020 11:23

Mais timide: me rendant chez de nombreux interlocuteurs, je commence ma tournée un par un. Un peu longuet, mais comment remonter le temps autrement ? Si seulement ceux auxquels je rends visite étaient moins prolixes, cela me faciliterait la tâche. Moralité : quoi qu'il se passe, il faut tenir la route.

Soyez patients : je reprends le fil aussi vite que je le peux (après tout, je n'ai que deux mains).

Partager cet article
Repost0
13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 19:24

Conséquence de la chaleur un peu trop intense et après un confinement quelque peu longuet, je ne retrouve pas mes marques. La désorganisation est à son comble,  je ne parviens pas à dégager du temps pour visiter les blogs ou me préoccuper du mien.  Je suis donc très en retard et ne trouve pas de créneau pour me consacrer au suivi du courrier reçu (j'aurais bien besoin d'une secrétaire...).

Je vous prie de m'excuser si je ne vous rends pas visite, mais j'espère qu'un jour ou l'autre, je pourrai renouer avec mes pérégrinations de blog en blog. Et peut-être combler le retard...

Portez-vous bien et prenez soin des vôtres.

Partager cet article
Repost0
10 août 2020 1 10 /08 /août /2020 11:32

Avec ce qu'il s'est passé à Beyrouth, je me pose bien des questions au sujet du milliardaire qui a berné la justice japonaise et trouvé refuge dans son pays natal. Qu'attend-il pour manifester sa solidarité avec ses compatriotes ? Lui qui sait recevoir dans le luxe, ne pourrait-il pas faire un geste face aux problèmes engendrés par ces explosions ? Ce serait élégant de sa part de participer à la collecte de fonds pour la reconstruction et surtout les premiers besoins à satisfaire sur le plan alimentaire et sanitaire.

Je trouve bizarre qu'il ne se manifeste pas. A moins que, pour une fois, il ait fait dans la discrétion et participé à l'effort consenti sur le plan international pour relever un pays abominablement meurtri. A moins, autre hypothèse, qu'il ne se soit trouvé au mauvais moment au mauvais endroit....

Partager cet article
Repost0
6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 07:47

Quand je songe au Liban, je me dis que voilà un pays qui aura connu bien des déboires. Plusieurs religions coexistaient dans une certaine harmonie. Mais tout a commencé par la création de l'état d'Israël qui peu à peu a grignoté les territoires dévolus aux Palestiniens. Ceux-ci se réfugièrent au Liban tout proche et pendant des années, ce pays  a continué vaille que vaille à vivre entre tirs de roquettes, conflits inter-religieux et bisbilles inter-ethniques. Des années plus tard, il y a l'afflux de réfugiés syriens. La situation du Liban ne s'améliore pas et la république subit des coups de boutoirs pour l'exercice du pouvoir.

Sans compter que la lutte pour le pouvoir aboutit à une corruption grandissante où seulement 1% de la population vit bien, laissant les 99 % restants dans un certain dénuement. La création du Hezbollah n'a pas arrangé l'état de ce pays. Nombre de ses habitants ont préféré l'exil.

Il faudrait des pages pour expliquer pourquoi ce pays a dégénéré et où la vie n'est plus soutenable. Il s'y vit un enfer. Et ce ne sont pas les deux explosions récentes qui vont améliorer une situation déjà bien dramatique.

Partager cet article
Repost0
6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 06:32

Après Touiteur, voilà que Fesse de bouc juge que les propos de Trump sont mensongers, et que cela s'appelle de la désinformation (en ligne de mire la négation de la pandémie). Or, le grand déjanté, lors de la précédente campagne élective a usé et abusé de ces organes dit "sociaux", ce qui lui a permis d'engranger des votes favorables pour être élu.

Bizarre quand même que ces deux plates-formes aient tant tardé à réagir car les "propos" de Trump ont toujours été scandaleux : il prêchait le faux pour établir sa vérité. Sa politique lui ressemble : déjantée et catastrophique.

A quelques mois seulement de la future campagne électorale, voilà qui va gêner sa candidature : il ne sait que pianoter, ce qui est un peu mince comme politique. Même si c'est efficace. D'où la question : cette entrave supplémentaire à sa démarche induira-t-elle pour autant l'impossibilité de son accession à la Maison-Blanche ?

Partager cet article
Repost0
6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 06:17

... du Ségur. mais oui, voilà tout un pan du corps médical qui a échappé à l’œil vigilant du Ségur. Les sages-femmes, ces accoucheuses en nombre qui pratiquent, en milieu hospitalier afin que les parturientes mettent leur progéniture au monde dans de bonnes conditions, pour elles, aucune revalorisation salariale en vue.

Comme quoi, bien qu'elles aient derrière elles des études qui durent cinq ans, qu'elles disposent d'un diplôme reconnu par l'état et que leurs états de service sont essentiels, elles sont restées sur le carreau. Un oubli bien intempestif quand il s'agit de la santé. Car enfin, quand une femme accouche, elle a bien besoin de compétences réelles et d'un savoir-faire qui n'est pas donné à tout le monde.

Pourquoi cet oubli ? Serait-ce à dire que nos hommes politiques sont des ignares et qu'ils ne savent pas déterminer ce qu'est une profession comme celle-ci ?  Bien étrange, non ?

Il est vrai que cette profession est très peu syndiquée, donc sous-représentée. Mais cela va changer : la colère incite ce personnel à rejoindre un syndicat qui, du coup, ne pourra qu'intervenir afin de défendre leurs droits, au même titre que tous leurs homologues.

Une pierre de plus dans l'incompétence d'un gouvernement hors-sol.

Partager cet article
Repost0
4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 09:10

... dans le collimateur d'un essayiste qui propose de sucrer quelque peu la pension des retraités afin, dit-il, qu'ils participent à "l'effort de guerre" induit par la crise sanitaire. Une solution qu'avait déjà adoptée Emmanuel Macron. Retirée très vite face à la bronca des retraités.  

Et si l'on taxait davantage le capital ? Celui des grosses entreprises dont les revenus sont inéquitablement répartis...

Question : à partir de quelle somme est-on considéré comme riche ? Combien faut-il avoir engrangé en rognant sur les dépenses pour être jugé en tant que privilégié ? Et pris pour cible ?

Autant de questions, autant d'absence de réponses. Et pourtant, il doit bien exister quelque part une étude significative du niveau de richesse imposable et même surimposable...

Partager cet article
Repost0
4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 08:12

Décidément, rien ne me sera donc épargné : ce blog ressent depuis quelques temps des émois étranges. Sous forme de critiques mesquines. Or, la mesquinerie n'est pas mon lot. Encore moins quand elle émane d'envahisseurs qui dénigrent. Oh oui, certes, il m'arrive d'éreinter certains. Généralement ceux qui ont le tort d'être de sombres idiots, dont des puissants qui se comportent de manière malhonnête. Et dévastatrice.

Pour faire bref, j'aimerais qu'on cesse de régler ses comptes via mon blog car je fréquente qui je veux et cela ne regarde que moi. N'en déplaise à certains dont la mesquinerie devient par trop envahissante. Et qui pensent que je n'ai pas à "recevoir" chez moi des individus dont ils ont la détestation. S'ils veulent absolument dénigrer mes fréquentations, ils n'ont pas leur place chez moi.

Partager cet article
Repost0
1 août 2020 6 01 /08 /août /2020 06:55

Ben oui... Le confinement a produit des effets inattendus : je n'ai plus la pêche. Tout me semble loin, inintéressant, absurde. Je ne retrouve toujours pas mes marques, mes habitudes sont rayées de la carte du quotidien. C'est bien la première fois que je perds ainsi les pédales.

J'en suis à me demander si ce  long moment sans de vraies relations n'est pas une bombe à retardement. Mon absence d'envie, mon peu d'élan à regarder tout à la loupe, à laisser au rencart les impressions qui me font pondre un article ne me montrent pas que c'est le moment ou jamais, que je dois cesser cette activité. J'ai le sentiment d'être à l'ouest, hors-sol... Peut-être qu'à force de n'entendre parler que du virus et de ses conséquences, le goût des mots qui m'anime depuis toujours semble vouloir m'échapper... L'impression de ressasser, de piétiner, de vivre en quelque sorte une espèce de confinement intérieur est invasive. Comme si c'était le signal de faire autre chose. Ou de ne rien faire du tout.

Et puis, il fait tellement chaud... Je rêve de vent de mer, de ces vagues légères et mousseuses qui viennent lécher la bordure entre sable fin et sable mouillé, de coquillages abandonnés par le ressac, dérivant au gré des marées, du silence aquatique malgré la rumeur des vagues mourantes sur la grève...

Partager cet article
Repost0