Celle-là, personne ne l'a anticipée. La grogne saisit les petits commerçants qui doivent fermer boutique pendant que les grandes enseignes ouvrent largement leurs portes. Au lieu de rétropédaler, le gouvernement revoit sa copie et certains produits seront interdits à la vente parce que pas nécessaires au quotidien. Bonjour l'organisation à revisiter dans ces surfaces qui vendent de tout et même du n'importe quoi, où l'on peut se perdre... Je ne fréquente pas ces lieux, trop vastes, où il faut chercher la sortie pour s'en extraire avant d'étouffer au milieu d'une foule bien trop dense, et prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut..
J'ai de la chance, mon quartier est bien pourvu en commerces de bouche (et pas que). Je n'ai donc pas à me déplacer au-delà de la ville pour quérir selon mes besoins.
Ces deux poids, deux mesures ne peuvent que susciter la grogne. Déjà qu'il y a bien du grain à moudre dans cette pandémie, si en plus les gouvernants n'ont pas conscience qu'on ne peut privilégier tel ou tel tout en brimant d'autres boutiques qui n'ont pas les reins solides, c'est que l'intelligence de ces membres est bien en-dessous du gazon. Certaines villes se sont révoltées et ont levé les interdictions, mais c'est le préfet qui fait appliquer la norme officielle. Comme l'ont dit plusieurs maires de villes petites ou moyennes, empêcher le commerce en centre-ville, c'est la mort des villes qu'ils gèrent.