Peut-être devrions-nous préparer un programme politique pour le prochain quinquennat. Il suffit de nous rassembler et de dire ce que nous voulons. Cela s'appelle la participation. Et il est temps, pour nous, citoyens anonymes, de faire entendre notre voix. Pourquoi ce singulier ? Tout simplement parce que c'est en nous connectant tous ensemble, que ce que nous voulons sera pris en compte.
1) Un gouvernement composé seulement de 15 ministres tout au plus. Encore faudrait-il recenser les points les plus importants, ne séparer que ce qui peut l'être et réunir ce qui ne mérite pas un ministère à part entière. Quant aux ministères, il en est quatre essentiels : santé, éducation, justice, défense. Un cinquième a encore sa place : l'économie à laquelle il faut adjoindre les finances (et non créer deux ministères). *
2) Réduction du nombre des parlementaires : nous sommes un pays qui n'a pas besoin de superflu, mais de retour à des proportions raisonnables des élus. J'épargne les maires, quelle que soit la taille de la commune : c'est un boulot à plein temps et souvent mal payé. La double chambre parlementaire se justifie-t-elle ? Pas de mon point de vue. De plus, ce doublon a le défaut de faire proliférer les élus. Quand on suit les séances parlementaires, force est de constater que les rangs sont plus qu'épars.
3) Mettre en pratique, et très vite, le non cumul des mandats. Réduire la possibilité de faire carrière à vie dans la politique. Tout mandat renouvelé deux fois, voire trois, mais pas davantage. Imposer un âge de retraite pour les élus (quelqu'un qui n'aurait jamais brigué de mandat et viendrait sur le tard pourrait être élu , à condition de ne pas avoir atteint 60 ans).
4) Représentation nationale : tirage au sort d'une partie des représentants dans la population, sur le même système que les jurés. Avec dédommagements. Autrement dit, introduire une proportion de personnes de la vie civile pour moitié des effectifs
5) Réserve parlementaire : qu'elle ne soit plus à la seule discrétion de nos représentants qui devront justifier les salaires des secrétaires parlementaires (salariés de contrat public et non plus de contrat privé). Exit le népotisme.
6) Remettre la morale au centre de la vie politique, non plus celle des partis politiques, mais celles de citoyens au service de la nation. Servir le pays est un devoir, non une profession.
7) Interdire les lobbyistes qui font pression sur les législateurs (rencontres, dîners, et autres cadeaux...). Si ces pressions exercées sont reconnues, elles n'ont pas le mérite d'être nécessaires car elles concernent essentiellement des intérêts privées. Ce qui induit encore plus, dans l'esprit de la population, le "tous pourris" largement répandu.
A vos plumes ! N'hésitez pas à critiquer et/ou à exposer vos idées.
* Les ministères doivent être dirigés par un professionnel : à l'enseignement un enseignant, à la santé un médecin, à la justice un magistrat ou un juriste, etc.