30 octobre 2008
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Le smic plafonne aux alentours de 1200 euros mensuels. Pendant ce temps-là, de grands patrons empochent des sommes colossales 310 fois supérieures.
On s'étonne que le roi ait augmenté sa dotation de 130%. Ma foi, honnêtement, il est loin derrière ces barons qui règnent en leurs fiefs sans rendre de comptes même à leur suzerain. A mon avis,
le roi aurait dû prétendre à un trône plus lucratif que celui sur lequel il s'est précipité dès son couronnement. Sauf que, lui, il escompte bien empocher autre chose que des écus débordant des
poches.
Tandis que tous ces gens de bien amassent une fortune en plumant la valetaille, que le roi agit de même, les serfs suent et peinent qui derrière sa charrue, qui dans les égouts, qui ailleurs mais
toujours traînant avec lui son fardeau de misérable. Et les serfs, cette sous-espèce prolétarienne engendrée par les progrès techniques, désespèrent d'obtenir une juste récompense de leurs
efforts et des restrictions qu'ils subissent. Ils sont le plus souvent remerciés par le mépris de la classe dominante aux yeux de laquelle ils n'existent même pas en tant qu'individus.
Nos richissimes patrons s'engraissent sans scrupule, attirant vers leurs cassettes, des bénéfices monumentaux tandis que leurs employés s'échinent inconsciemment à leur apporter davantage.Comment
aurait-on pu éviter d'être en crise quand l'absence de scrupules des dirigeants a ouvert la voie à toutes les exactions ?
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actu finance
29 octobre 2008
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A peine ai-je écrit un article sur l'offense faite par la justice au monarque que déjà j'apprends qu'il fait appel. Décidément, je devrais peut-être attendre les répercussions inévitables avant
de me lancer dans la rédaction d'une nouvelle page polémiste.
Oui, le roi est décidément atteint de mégalo-paranoïa puisqu'il fait fait appel de la décision judiciaire. Un teigneux, voilà ce qu'il est. Pourquoi aurait-il agi différemment ? Quand on est imbu
de sa personne, de son prestige, il va de soi qu'on ne baisse pas facilement pavillon. L'inconvénient de l'appel - et il le sait fort bien - c'est que la magistrature inverse généralement le
jugement. Zut !
Pourquoi m'étonnerais-je que le juge en charge de la plainte ait tranché en faveur de l'oeuvre humoristique ? La justice est au banc des accusés. Entendez par là que la réforme voulue par
le ministère en charge a déclenché l'ire des ces messieurs qui crient (à juste titre) à l'atteinte à la liberté. La claque qu'ils viennent d'imposer au souverain est la réponse aux atteintes
portées à leur liberté d'exercer leur profession sans subir de pression. Ils manifestaient déjà pour exprimer leur désaccord avec leur ministre de tutelle. En tranchant en faveur de la dérision,
ils ont démontré leur volonté d'être indépendants et donc sereins. Peu leur importe les retours de bâton prévisibles, il fallait marquer le moment par un acte fort.
Quand je disais que notre psychologue spécialisée dans le monde de l'enfance aurait dû rencontrer le monarque lorsqu'il n'était qu'un enfant...., lui apprendre qu'à force d'attaquer on l'était à
son tour par ricochet, que la violence appelle la violence.... Oui, oui, je suis quelque peu prophète ou devin, ce sera comme vous voulez.
Suite au prochain épisode. Vous pariez combien qu'il sera fait tout ce qu'il faut pour une nouvelle comparution ultra-rapide devant le juge ?
Published by Fred de Roux
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humour ou non
29 octobre 2008
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La justice a tranché : le roi conservera sa poupée. OUF ! La liberté d'expression est sauve. Ceux qui le voudront pourront se livrer au jeu des aiguilles plantées sur ce vaudou spécial.
Extrait : "Cette représentation non autorisée de l'image ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle, et s'inscrit donc dans les limites autorisées de la liberté
d'expression et du droit à l'humour. La mesure de retrait de la figurine sollicitée serait en l'espèce d'autant plus disproportionnée que cette particulière liberté de ton est plus largement
admise lorsqu'elle vise des personnages publics".
Et vlan, une mortification supplémentaire, un camouflet retentissant. Y aura-t-il appel de ce jugement ? On peut supposer que oui puisque le roi est un chicaneau de première classe. Si j'étais
lui, je laisserais tomber et je ferais profil bas, histoire de me faire oublier et de faire oublier une bêtise crasse qui ne mérite même pas qu'on s'y arrête vraiment.
Voilà que moi aussi je manque d'humour. Serait-ce qu'il m'influence malgré moi, que je subis le joug de son esprit chagrin et vindicatif ? Hum ! Mauvais signe si je tombe dans le chausse-trappe
qu'il tend.
Published by Fred de Roux
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humour ou non
29 octobre 2008
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Nos pirates ne se sont pas contentés de piller la cassette du roi, ils ont également puisé dans les réserves de la famille royale. Voilà ce qu'on apprend grâce à la presse. Et, soit dit en
passant, il semblerait qu'il fallait être initié pour instituer ce brigandage familial. Tiens donc ! N'était-ce pas ce que je présupposais lors de mon premier article ? Allons donc, il faudrait
vraiment être niais pour croire juste une infime seconde qu'un piratage des deniers royaux pouvait se faire sans l'appui du trésorier en chef.
Le Robin des Bois moderne connaît son informatique et profite de ses compétences, alliées à des complicités internes au trésor, pour se livrer à des tours de passe-passe virtuels. La plaisanterie
vaut ce qu'elle vaut, elle reste sulfureuse puisqu'elle atteint la monarchie et ses proches. Que ce ne soit pas du goût des pillés, on comprend. Mais on a envie de rire presque malgré soi à cause
du parfum de vengeance que cette affaire recèle. Même le roi n'est pas inexpugnable. Si ce n'est pas drôle ça... je ne m'appelle plus moi.
J'adore potiner, relever le drôlatique, disséquer ces micro-événements qui font le sel de certains quotidiens. Cette aventure hors des sentiers habituels est une réjouissance qui mérite
d'être savourée. Les chaumières à la lumière chiche, aux écuelles à peu près vides sont des foyers où couvent des révoltes. Eh oui, les manants du royaume rient en douce de ce coup de bluff, de
ce culot peu ordinaire qui a permis de démontrer que même le roi n'est pas à l'abri des farces et qu'il peut être la proie de plaisantins aux scrupules tièdes.
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humour ou non
28 octobre 2008
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Deux fois l'an, l'heure varie. A l'automne (c'est l'heure d'hiver), on gagne une heure de sommeil, au printemps (c'est l'heure d'été), on avance la pendule d'une heure et on perd une heure de
sommeil. Dégâts assurés sur l'horloge interne de chaque individu. Oui, le plus dur, c'est le passage à l'heure d'été alors qu'on rêve de rester encore un peu sous la couette, bien au chaud dans
le petit matin frisquet.
Tout ça, parce que l'Europe a décidé de faire des économies d'énergie. Lesdites économies ne se réduisent-elles pas à zéro ? Certains l'ont susurré, murmuré, psalmodié, mais ont fini par se taire
: les directives doivent être suivies et tant pis si l'on en souffre.
Pourquoi économiser seulement l'énergie ? Quand on regarde de près le gaspillage en eau pour nettoyer les villes, remplir les piscines publiques ou privées (et tout ça sur le raccordement de
l'eau potable), on se dit que là aussi il faudrait bien envisager des mesures draconiennes. D'ailleurs, à bien y regarder, la fée électricité est assez dépensière, notamment pendant les
festivités de fin d'année, en début de règne, aux inter-règnes, et autres manifestations de la gloire nationale. Qui ne se souvient pas de la Tour Eiffel (un monstre sacré) illuminée pour fêter
la présidence européenne par notre représentant en chef ? Tout comme il a été frappé une monnaie (très moche) afin de célébrer cet événement. Là encore, était-il besoin de dépenser les deniers
publics ? Quant au reste des dépenses : voyages à l'étrangers au moindre prétexte, réceptions somptueuses, vacances aux frais de la princesse.... Il vaut mieux se taire, cela fâcherait le
roi.
Bref, on change d'heure depuis des années, invariablement sans que cela nous apporte quelque chose de plus. Sinon des réveils malencontreux qui nous laissent un goût pâteux dans la bouche. Malgré
l'habitude vieille désormais de plusieurs années, l'adaptation prend quelques jours, on est grincheux, mal dans sa peau. Jusqu'au moment où notre corps se résoud à l'idée qu'il n'a pas le droit
de protester, alors il se plie à cette coutume contre nature et continue de fonctionner vaille que vaille.
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critique
27 octobre 2008
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Je regarde les journaux, j'écoute les journalistes développer la crise sous toutes ses formes et sur tous les tons. Pas de doute, nous sommes bien mal partis. Les études montrent déjà que les
dépenses sont restrictives et qu'on va davantage à l'essentiel. Tout le monde se rend dans les surfaces à prix réduits (ces fameux prix discount pour parler bien français). Toutes les classes
sociales se retrouvent aux mêmes caisses parce que le pouvoir d'achat a chuté et qu'il faut à tout prix (réduit, de préférence) manger matin, midi et soir. Plus question même pour des familles
aisées de faire perdurer le prix fort.
Certains parviennent, en réduisant leur train de vie, à placer des économies, la plupart de la population est réduite au centime zéro chaque fin de mois. Pour ceux-là, la galère est déjà bien
partie. Pour les premiers, cela viendra un jour ou l'autre. Tous seront bouffés par cette économie vacillante déclenchée par des banquiers peu scrupuleux et avides de gros sous. La partie est
inégale depuis le début.
D'un côté, on claironne que le rayonnement de la France exige des sacrifices, de l'autre on préconise des efforts financiers. En bref, tout est déjà joué et l'ère du cataclysme social a déjà un
pied sur le pédalier pour s'enfoncer plus vite dans la dépression.
Published by Fred de Roux
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actu finance
26 octobre 2008
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12:50
Selon ce que vous serez petit ou grand, le traitement ne sera pas le même. Les sacro-saintes institutions internationales absolvent les errements de l'un de leurs membres. Pas de vague, surtout !
Il faut que la maison tourne, alors on passe l'éponge.
C'est cela le privilège d'occuper une fonction de haut niveau : on efface l'ardoise, surtout en cette période délicate. Il faut conserver l'équilibre déjà bien instable de la planète. Tant pis si
l'on déroge à la morale. Peu importe ce qu'en pensera monsieur tout le monde ! La maison doit tourner rond et c'est tout ce qui compte.
Les excuses présentées justifient-elles une telle mansuétude ? Dans l'absolu, c'est bien d'avoir su faire profil bas et reconnaître ses erreurs. En vérité, c'était le moins qu'on attendait : il
faut savoir assumer jusqu'à ses erreurs. Plus trivialement, une histoire de coucherie n'est que ce qu'elle est. Et c'est très commun pour un homme d'avoir des aventures extra-conjugales.
D'ailleurs, a-t-on à s'en mêler et commenter cette bavure ? Après tout, ce n'est qu'une histoire ordinaire.
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actu
25 octobre 2008
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Le roi se fâche. Un olibrius a eu l'idée saugrenue de créer une effigie sur laquelle planter des aiguilles. Oui, une poupée vaudou qu'on dit.
Sa majesté est allée se plaindre devant la justice, estimant qu'il y avait crime et que cela méritait sentence. Quoi, oser bafouer l'image du monarque ? Pas question d'admettre cela ! Il en va de
sa réputation.
L'humour n'est pas son fort apparemment. D'ailleurs, il dépose souvent plainte. Un réflexe dû à sa carrière d'avocat ? Peut-être. Tout est prétexte à gémir tant l'orgueil dont il est bouffi
le fait supposer qu'on veut le ridiculiser. Fâcheux quand même cette manie d'ester pour tout et pour rien. Combien de souverains avant lui ont essuyé la critique et l'humour grinçant de leurs
détracteurs ? Combien d'entre ses prédécesseurs ont banni humoristes, caricaturistes et autres clampins doués d'une imagination fertile et dotés d'une tournure d'esprit forgée à la dérision ?
Aucun, semble-t-il.
Oui, mais le monarque, encore fraîchement couronné, se courrouce de tout et cherche noise à tout propos. De quel complexe souffre-t-il donc pour se montrer aussi hargneux ? Il aurait dû
rencontrer Françoise Dolto car elle lui aurait remis les idées en place et appris que répondre aux attaques suscitait toujours des réponses encore plus vengeresses. Les coups appellent les coups,
c'est connu. La spirale devient infernale et il n'y a plus jamais motif à cesser de chercher querelle aux bouffons.
Un peu de calmant ferait du bien à ce roitelet. S'il était complètement idiot, on comprendrait son besoin de se venger. N'a-t-il pas mieux à faire que de soigner son image de marque ?
Published by Fred de Roux
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humour ou non
25 octobre 2008
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08:04
On y est. Cette fois, plus question de laisser l'hymne national français être sifflé par des anti (anti quoi, d'ailleurs ?). C'est décidé, si cela se reproduit, le match sera arrêté.
Réponse absurde car elle déclenchera d'autres hostilités plus graves. Il faudra rembourser ceux qui auront achété des billets. Et comme le marché noir est lucratif, ceux qui auront réglé bien
davantage ne retrouveront pas leurs billes. Il y aura davantage de grincements de dents qu'on ne peut l'imaginer. Et priver des amoureux du foot de leur participation à la liesse générale, c'est
un peu trop frustrant (je ne suis pas foot, je l'avoue, mais à chacun ses goûts).
Saint-Etienne - Eindoven, ça remonte loin. il y avait eu des morts. Et le match avait tout de même eu lieu. Deux incidents, deux mesures différentes. Dans le premier cas, le match s'est déroulé
pour que la violence ne dégénère pas davantage. Choquant certes, mais compréhensible.
Quand Gainsbourg a singé la Marseillaise, lui a-t-on fait retirer son hymne des commerces ? A-t-il été pénalisé par une amende assortie d'une peine d'emprisonnement ? Non. Et pourtant, c'était
déjà une atteinte à la dignité infrangible de l'hymne national. Mais voilà, c'était de l'art. Alors...
Prendre une mesure aussi radicale pour quelques sifflets, est-ce que cela vaut le coup ? Certainement pas. A croire qu'on cherche à serrer toujours plus la vis, à contrôler, à broyer. La
répression, c'est vrai, est au goût du jour et tous les prétextes sont bons pour brimer la population. La moralisation de tout ne peut pas être un but en soi. Si la société n'avait pas été
permissive, si elle n'avait pas monté en épingle les méfaits d'une jeunesse de banlieue, on n'en serait pas là. Merci donc à ceux qui, sous prétexte d'information, ont mis en avant quelques
hurlurberlus grimaçants. Merci également aux preneurs de décisions injustifiées.
Published by Fred de Roux
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actu
24 octobre 2008
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Impossible de me souvenir qui me l'a fait parvenir, mais il tombe à pic ce courrier. Que pèsera-t-il ? Je l'ignore, mais il m'a non seulement surprise car je n'en étais pas, en principe,
destinataire, mais il m'a surtout vivement intéressée. Eh oui, le hasard est parfois heureux. Qui aurait cru (en tout cas, surtout pas moi) que j'apprendrais que la transparence était au goût du
jour ? La fameuse enveloppe si longtemps niée voit enfin le jour et concerne tout le monde. Apparemment, selon la hiérarchie dont on dépend, il est fait étalage de la bonne nouvelle. D'ailleurs,
il y a une obligation d'information, certains en tiennent compte, d'autres renâclent encore à se plier aux ordres venus d'en haut.
A quand remonte donc la dernière réunion ? A la veille de l'arrivée de ce courrier. Apparemment, il n'était pas question d'évoquer quoi que ce soit de ce type puisque le secret a été bien gardé.
Et que la découverte remonte au lendemain de cette réunion. Donc, en clair, cela signifie que moins nous serons informés, moins nous pourrons protester. Rien d'étonnant à ce mutisme, il est même
l'exemple parfait de ce à quoi il faut toujours s'attendre.
Pourtant, il est écrit que tout le monde doit être tenu au courant de ce qui a été décidé, de la modulation des primes à la hausse ou à la baisse. Et c'est du ressort de la hiérarchie directe de
faire en sorte que. Et ça, c'est une autre paire de manches. On les connaît, ces prétentieux qui nous dirigent. Partager le gâteau avec les sous-fifres, cela doit leur faire mal. Teminés les
privilèges de caste, révolu le temps où l'on trompait si facilement tout le monde. Quelle claque !
Une claque retentissante qu'ils considèrent certainement comme injustifiée. Mais qui fait rire sous cape les nouveaux intéressés.
Reste à savoir qui obtiendra un surplus (ou une baisse) en fin d'année et de quelle hauteur il (ou elle) sera. Chacun doit être informé et tout doit être justifié. Ah, la notoriété publique....
un sacré croc-en-jambe aux gouvernants !
Published by Fred de Roux
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phénomène de société