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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 19:55
Il semblerait bien que les banques n'aient pas de bilan catasstrophique malgré la crise. Certaines d'entre elles affichent d'insolents bénéfices. Quoi de surprenant à cela ? Entre leurs traders qui ont gaspillé des millions sans se douter qu'ils étaient dans un chausse-trappe, leur manie de se prêter entre elles et de n'avoir pas de réelles liquidités, on se demande où se trouve la morale et même si elle existe dans ce monde du profit à tout coût. L'annonce de leurs dividendes en positif alors qu'on s'attendait à une catastrophe de type nucléaire du bilan 2008 laisse pantois. Nous aurait-on donc menti ? Bien sûr que oui puisque le rouge bancaire consiste à mésistimer la donne et donc le profit qui doit en découler. Heureusement pour elles, les chutes répétées des valeurs boursières ne les atteignent pas vraiment, elles ont les reins solides malgré les pertes. Leur goût du risque, leur manie de parier sur l'impossible et l'aléatoire les a malgré tout garanties de l'échec et de la banqueroute.
D'où une question lancinante : avaient-elles besoin de la garantie de l'état ? Ou plutôt, était-il nécessaire que l'état les renfloue ? Dans l'absolu oui puisque les meilleurs clients des banques sont les états. Les investissements consentis par eux ne sont que la partie émergée de l'iceberg, emprunteurs chroniques. Et si l'état français n'a pas de prise de participation dans les entreprises bancaires, en contrepartie de son investissement, c'est bien parce qu'il est leur meilleur client et que sans elles, il tomberait en ruine. Alors on a monté de toutes pièces un stratagème de récupération en excluant la prise de participation. Nous voilà donc nantis d'une gamelle inutile dont il  sera difficile de nous débarrasser. Une fois de plus, on n'a prêté qu'aux riches.
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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 12:18
Outre-Atlantique, les salaires des gens au pouvoir sont gelés. Apparemment, voilà qui contredit l'augmentation pléthorique du roi (172%). Les différents ministères du royaume ont vu leur budget augmenter d'environ 20%. Et le roi a fait s'envoler les dépenses du palais en le rénovant ainsi que celles de sa flotte aérienne, prestige oblige.
Dois-je le dire ? Cette mesure qui peut sembler démagogique pour certains, me paraît juste. Oui, pourquoi les élus et surtout les gouvernants verraient leur cassette personnelle gonfler à déborder quand dans la rue on crève et de faim et de froid ? N'est-il pas un roitelet qui devrait en prendre de la graine mais qui profite de la récession pour geler les salaires en 2009 ? On dit que dans le privé jusqu'en 2008, la moyenne annuelle de l'augmentation était de 3%. Une misère quand on voit l'inflation des prix sur les produits de première nécessité. 2009 est là depuis presque un mois, pas question d'augmenter ce qui permet à monsieur tout le monde de vivre. Seules les entreprises financières (mutuelles, assurances,...) ont l'obligation de pomper un peu plus le bas de laine des serfs. Tandis qu'on prête aux riches, les pauvres, eux, réduisent encore ce qu'ils mettent dans la marmite. Normal, ils sont pauvres. Ils n'avaient qu'à être riches.
Or donc, si l'homologue de notre roi prend des mesures fiscales à l'encontre des augmentations de son personnel, et de sa propre cassette, comment se fait-il que notre roi, lui, déleste le trésor public sans vergogne ? Il faudrait peut-être lui demander des comptes précis, surtout quand on sait que les 170 euros prélevés sur son compte par des pirates doués en informatique, ne sont même pas plus importants que ce qu'il jette, souverain, à la quête du dimanche à moins qu'il n'aille pas à l'office....
D'un côté, un homme qui prend tout en considération, de l'autre, un autre homme qui ne prend en considération que lui-même. Voyez-vous où se situe la différence ?
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 20:15
Crise oblige, les banques vont encore bénéficier de subsides étatiques. Encore  dix et demi supplémentaires pour conforter le plan de relance.
Et pourtant la plupart des banques françaises ont fait des bénéfices importants malgré la crise. Alors pourquoi distribuer l'argent des contribuables à des gens qui n'en ont pas besoin ?
Une seule explication : les patrons ont renoncé à leurs parachutes dorés, il leur faut une compensation.
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 09:40
La bulle française est contredite par Bruxelles : la récession du royaume sera plus importante que prétendue par les autorités. Et qui plus est, acompagnée d'une augmentation du chômage qui pourrait atteindre, voire dépasser, les 10%.
Selon Bruxelles, l'impact du déficit sera plus grand que celui du plan de relance dont le roi dit que c'est de l'inédit dans notre longue histoire. L'autosatisfaction royale est controversée parce que controversable. Tout n'est que question de manipulation de chiffres (les stats ? Ne répondent jamais qu'au désir de leur faire dire ce que l'on veut). Il serait temps que le roi et sa cour prennent enfin conscience que la conjoncture (ce mot castrophique usité depuis quelques décennies) est loin d'être ce qu'ils prétendent officiellement (comme si les serfs étaient dupes !). Voilà qui devrait ramener (du moins peut-on l'espérer) le roi à davantage de modestie.
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 10:51
Depuis le 1er janvier 2009, application d'une taxe de 25 pistoles en cas de perte ou de vol de la carte d'identité nationale. Pas de doute, la trayeuse étatique est bien huilée.
Le royaume est celui de l'imposition systématique. Alors que la CIN est gratuite depuis plusieurs années, comme le royaume est en crise (et surtout la cassette du roi), il faut à tout coût renflouer. Les cochons payeurs sont bien évidemment les serfs du royaume qui n'en peuvent mais.
Le changement de monnaie induit une perversion insidieuse : tout cela n'a pas l'air d'être cher. Eh oui, la modicité de la somme n'incite pas à la prudence des usagers (ils ont déjà oublié ce qu'était un taux de change) et autorise toutes les exactions financières. Qui se souvient de ce que représentait en bons vieux francs la pistole ?
25 multiplié par 6,55957, c'est facile à calculer, non ? Résultat de cette opération : 163,98925 francs. Aïe ! Ca fait mal au portefeuille qui grince des dents d'être soulagé d'une telle somme. Ca n'a rien d'une obole versée au trésor royal quand on sait, bien qu'il soit prêché que la délinquance est en régression (on est prié de m'indiquer laquelle) alors que les vols se multiplient partout où il y a foule et donc bousculade. Ces misérables 25 euros sont surmultipliés par la recrudescence des subtilisations de ces objets contenant nos papiers (il est illégal de se promener sans eux).
N'arguez pas que le passeport biométrique (on n'en pas une invention près pour instaurer une surveillance de plus en plus serrée) est d'un coût bien plus prohibitif, cela ne changera rien à mon humeur massacrante.
Au fait, qui parmi vous avait eu vent de cette nouvelle taxe ?
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 08:18
Le plan de relance adopté par le parlement n'est pas du goût des sénateurs qui serait surestimé. Selon eux, il ne devrait pas être de 26 mais de 23 milliards d'euros. Et d'expliquer qu'il empiète sur les prévisions du budget des années à venir. Le plus drôle dans cette contestation est que le rapporteur du budget au sénat appartient à la majorité. Signe des temps ? Ou bien simple retour aux réalités budgétaires ? Les effets d'annonce du gouvernement ont apparemment consisté à masquer des dépenses déjà programmées.
Voilà une épine dans le pied du roi. En effet, si les élus des élus, représentants des communes et quelle que soit leur appartenance politique, opposent une fin de non-recevoir à ce plan annoncé à grand renfort de fanfares comme étant inédit, parce qu'ils estiment que les communes (donc les leurs) sont lésées et qu'il faut trouver d'autres moyens que le remboursement anticipé de la TVA, il faudra que sa majesté admette qu'elle a floué l'électorat et envisage d'autres plans plus judicieux (ou moins transparents).
Ne sont-ce pas les trompettes qui ont fait s'écrouler les murs de Jéricho ?
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 08:09
Malgré les exigeances gouvernementales nées de la crise, la suppression des parachutes dorés perdurent. Des enquêtes d'organismes spécialisés lèvent le voile sur ces pratiques d'un autre âge et largement abusives. Mais comment le patron d'une grande entreprise renoncerait-il à ces avantages excessifs alors qu'il avait négocié avant la crise ses indemnités de départ ? Ce n'est pas demain que la moralisation des habitudes grand-patronales sera au goût du jour.
Que voulez-vous ? Entre les stock-options, le mandat social, la rémunération correspondant au contrat de travail, la manne est telle qu'y renoncer doit faire grincer des dents. En outre, les critères d'attribution de ces émoluments appartiennent à une nébuleuse géante. Et c'est justement là où réside le problème.
Le roi devra-t-il vraiment recourir à la loi pour imoser ce qu'il avait préconisé à l'automne 2008 ?
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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 15:55
Eh oui, les investisseurs auraient le moral un peu plus haut que le talon de leurs chaussettes. Dixit une société spécialisée dans le moral des troupes (Sentix). Etonnement de ladite société qui s'attendait à la poursuite de la descente aux enfers.
Explication : les différents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements y seraient pour quelque chose. Donc, si les investisseurs croient à nouveau au Père Noël, peut-être l'économie fera-t-elle un saut de puce. Mais rien n'est sûr : est-ce une façon de voir au-delà du cul de fosse dans lequel est tombée l'économie ? Est-ce un retour précoce vers une reprise timide ? Est-ce un vent de folie qui soufflerait sur des cerveaux chamboulés par la crise ? Ces questions trouveront peut-être des réponses, mais certainement pas demain.
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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 08:25
Enfin, cela s'écrit. Exit 2008 et ses excès dans tous les sens. Désormais on en établit le bilan. Et ce n'est pas joli joli. Tout d'abord, la plupart des grandes places boursières n'ont plus la cote. Notre CAC 40, ce sacro-saint indice des valeurs boursières, a perdu la quasi moitié de ses points (- 42%). Si ça ce n'est pas une dégringolade spectaculaire...
Cela pourrait être drôle (imaginez la grise mine des actionnaires qui ont spéculé au détriment des salariés !) si cette chute vertigineuse ne poussait un peu plus dans le vide ceux qui travaillent. Les grandes entreprises, tablant sur une récession terrible, mitonnent des licenciements. Car enfin, pour engranger des bénéfices, il faut bien faire des sacrifices. Et les éternels sacrifiés ce sont, ça coule de source, ceux qui produisent. Ce sont eux qui vont essuyer les plâtres de la voracité des banques en tout premier, puis de celle des entrepreneurs, soudoyés par lesdites banques,  finalement séduits par l'argent facile.
Les actionnaires font la grimace, les plus petits d'entre eux sont déjà ruinés, les gros investisseurs, ceux qui ont toujours eu les reins solides, tordent du nez mais s'en tireront après quelques vaches maigres. Quant au reste de la population, tout est terminé pour elle (si tant est qu'elle se soit laissé séduire par la poule aux oeufs d'or). Elle ne peut plus rassembler ses billes et s'arrache la perruque.
Une nouvelle année pour remettre la machine économique en route, restaurer des valeurs moins volatiles que celles de la bourse, revenir à des notions morales plus adaptées à la société. Il ne s'agit pas d'une reculade dictée par le haut, mais par les circonstances. La sagesse doit reprendre sa place et supplanter le seul profit.

Adieu veau, vache, cochon, poulet...
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 12:19
Bang ! A peine annoncée la transformation de la banque postale en société anonyme, voilà qu'une banque étrangère (Dexia) aspire à établir un partenariat avec elle. Cette fois, c'est bien parti pour que tous les requins de la planète se précipitent au festin accordé inconsidérément par le roi.
Voilà ce que c'est que d'être pris dans la tourmente : un marché s'assèche pour cause de placements douteux. On se tourne alors du côté de l'épargne. Et qui ignore que le bas de laine français est assez rempli pour susciter des envies de main-mise ? Les propos d'A Minc, économiste distingué et fort bien en cour, me reviennent en mémoire. On peut dépenser puisqu'il y a de l'épargne. Il a avalisé, par cette analyse économiste, l'appétit sans frein des banques en émettant l'idée qu'il suffisait de puiser dans cette épargne pour que ne soit pas nécessaire une relance autre que l'investissement.
Qui peut croire encore que l'état résistera au chant des sirènes ? En voilà déjà une qui se jette à corps perdu dans la bataille. C'est pain béni cette ouverture, ça tombe bien, trop bien même. Comme si nous avions besoin que d'autres viennent nous tondre la laine sur le dos ! Comme si nos propres banques ne suffisaient pas à nous réduire à la portion congrue !
Pas de doute, il va falloir planquer nos économies entre le sommier et le matelas.
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