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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 20:17
Incroyable ! Mais si vrai, hélas ! Des âmes charitables, essentiellement au fait de ce qui se préparait parce que expertes en économie, ont tiré la sonnette d'alarme bien avant que la crise n'éclate. Les états se sont bouché les oreilles et ont fermé les yeux sur les spéculations les plus imbéciles.
Ces fameuses subprimes (quel mot !) dont le sens m'échappait il y a encore peu n'ont plus de secret pour moi désormais. Certaines lectures sont éclairantes. Je crois bien avoir tout compris. Apparemment, on prêtait à ceux qui n'en avaient pas les moyens en pariant que (dans leur dos)  l'immobilier allait connaître des gloires éternelles. Et donc, des intérêts inflationnistes. Manque de bol, c'est le contraire qui s'est passé. Ces pauvres qui vivaient au-dessus de leurs moyens réels se sont laissés berner par des acteurs financiers auxquels on promettait des ponts d'or à mesure qu'ils plaçaient leurs prêts. Et des ponts d'or, il y en a eu. Il suffisait d'ouvrir des crédits pour que le pactole espéré grossisse démesurément. Il leur suffisait, quand ça éclatait, de s'en débarrasser. Belle mentalité !
Revenons-en aux experts en économie qui trouvaient tous les éléments d'une crise mortelle et suppliaient les autorités (traduire : les états) de réguler les excès. Pauvres d'eux ! L'oreille sourde et le regard aveugle, les états ont préféré s'en tenir aux nouvelles distillées savamment par les usuriers (banquiers, traders, - encore un mot bien français - financiers de tous poils). Il fallait toujours davantage spéculer. Sur le dos des plus fragiles bien évidemment. Alors lesdits experts ont fini par se taire, comprenant qu'ils ne seraient pas écoutés. Pourquoi prêcher dans le désert, à des ignorants en matière financière ? Nul n'est prophète en son pays, c'est bien connu.
Les grands responsables de cette débâcle sont bien les états qui ont laissé faire, portés par l'euphorie spéculative. A quoi ont servi leurs conseillers ? A nib ! Leur inculture aux uns et aux autres jette le monde dans le marasme le plus sombre. Mais pour eux, pas question de céder à la panique : l'économie se redressera  (elle le fait toujours) et tout repartira comme en l'an quarante.
Quand la sphère a éclaté en mille morceaux, chacun y est allé de son commentaire et surtout a voulu s'arroger le meilleur rôle, celui du gendarme qui fait respecter la loi et qui est bourré de bon sens. C'est facile de crier haro sur le baudet quand on l'a laissé aller à sa guise. Il est question d'interventionnisme des états qui ne peuvent plus désormais ferme les yeux sur les méfaits du laisser-aller. Qu'importe que les mathématiques aient démontré qu'on pouvait tout se permettre en matière spéculative : le mal est fait et tout le monde en pâtit. Je ne plains pas ceux qui en ont plein les poches et qui s'en tireront avec une pirouette. En revanche, je gémis sur le sort de ceux qui n'ont ou n'auront plus rien. A cause de l'irresponsabilité des états.
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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 08:50
Les caisses sont vides, désespérément vides, alors naissent ici et là des idées de taxation toutes plus folles les unes que les autres. L'imagination des financiers (ou assimilés) n'a de cesse de débusquer toutes les affaires soi-disant juteuses.
On entend dire depuis quelques temps que les ventes "occasionnelles" (= d'occasion) requièrent toute l'attention des pouvoirs publics. Ben quoi, faut c'qui faut, non ? En cette époque troublée par une crise dont les prémices remontent à l'avant 2008 (mais dont on s'est bien gardé d'en déceler les signes et surtout de les prendre en compte), on fait flèche de tout bois. Or donc, viser - ou plutôt ratisser - ce qui est en friche est à la dernière mode. Là il y a un marché juteux pour les finances. Alors, attention, ne vendez pas sur la toile, évitez les sites marchands qui servent d'intermédiaires pour ceux qui veulent se débarrasser de l'horrible cadeau de mariage de la tante Gertrude, du pantalon grande taille (on a tellement maigri en ce temps de vaches maigres), de tout ce qui encombre les placards et qu'on vide pour les mieux remplir d'autres bazars inutiles !

Si, si, vous avez bien entendu : nos penseurs du ministère des finances avancent l'idée de taxer ces ventes qui arrondissent (peut-être) vos fins de mois, permettent de régler la facture de gaz ou d'acheter un petit quelque chose pour faire plaisir au bambin privé de cadeau de Noël.

Il n'y a pas de petit profit, n'est-ce-pas ? Vous êtes économes, regardants à la dépense, vous ne savez plus de quel  côté vous tourner pour faire tourner la boutique et vous tombez dans le piège du e-commerce. Ah, les ventes en ligne ! Comment résister ? C'est si facile, si rapide !

Attention ! Pour l'instant, ne sont visés que ceux qui vendent, mais bientôt naîtra dans ces têtes financiario-cogitantes l'idée encore plus pharamineuse de taxer également les acheteurs. Normal, ils font crever le commerce ayant pignon sur rue. Donc en taxant les bénéfices et des uns et des autres, ce sera autant de gagné pour renflouer la cassette du roi qui, c'est bien entendu, a trop de frais de représentation à assumer pour qu'il se contente de peu.
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 19:28
Voilà EDF qui rachète qui rachète la presque moitié d'une entreprise américaine, au nom évocateur de lumière : Constellation. Coût de l'opération : quatre milliards et demi de dollars. Trois fois rien pour le géant français privatisé et qui pendant des décennies a engrangé des bénéfices importants (et il n'est pas le seul. Regardez un peu du côté de France Télécom : abonnement mensuel à 16 euros, 27 millions d'abonnés. Vous multipliez par 12 pour l'abonnement annuel et puis vous multipliez par le nombre d'abonnés. Colossal !)
Vous réglez votre facture, TVA comprise, à cet organisme de distribution national, en plus de l'abonnement mensuel. Epluchez votre facture et multipliez cet abonnement par 27 millions de foyers fiscaux. Là encore, vous découvrirez l'énormité des bénéfices engrangés.
Vous pouvez effectuer le même type d'opération pour GDF et tout ce qui est nécessaire à la vie actuelle. Effarant !

Quand on se penche quelque peu sur ces factures qu'on règle sans broncher (à force d'habitude...), qu'on sépare consommation et abonnement, on est obligé de se poser quelques questions. Pourquoi un abonnement ? (Change-t-on très souvent votre compteur ?). Pourquoi ne pourrait-on pas être propriétaire de son compteur comme on est devenu propriétaire de son poste téléphonique ?

Impossible, vous répondra-t-on ! Eh oui, forcément, si on élimine les abonnements concernant les énergies, ce seraient autant de bénéfices en moins. Et nos sociétés autrefois nationales ne pourraient plus être tentées par le diable de l'investissement hors frontières. Vous pouvez toujours rêver : vous êtes et resterez des pigeons.
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 12:31
On y est , cette fois-ci, on y est même bien. Le pirate financier qui a fait se volatiliser quelque 50 milliards de dollars n'a épargné personne. Grâce à l'espace virtuel, les réalités financières ne connaissent plus de limites et franchissent allègrement tous les océans de la planète.

Aucun continent n'est épargné, ça va d'est en ouest, du nord au sud. Peu importe le sens, qu'il soit giratoire ou non, de cette débâcle : le gaspillage des capitaux n'épargne plus personne. Comme si on en avait douté. Il n'y a pas que les Jérôme K pour jouer avec l'argent des autres et encore celui-là a-t-il eu la décence de ne pas courir d'aussi gros risques que cet américain aux tempes élégamment argentées. Trop jeune sans doute pour assumer une escroquerie d'une telle envergure !

A quelle hauteur les états vont-ils assurer à leurs citoyens qu'ils seront remboursés ?

C'est certain,  personne ne s'en sortira indemne. En attendant la fin d'une crise qui s'amplifie de jour en jour, il faudrait peut-être envisager  de revoir certaines copies et non plus seulement menacer de représailles les banquiers qui ne joueraient pas franc jeu. J'évoquais sur ce blog, il y a de cela plusieurs mois (malencontreusement, ce texte a disparu sans que je fasse quoi que ce soit), la création d'un tribunal d'exception pour ces menteurs et voleurs patentés, un peu comme on a créé un tribunal pour criminels contre l'humanité. Car ce sont bien de criminels qu'il s'agit et qui ne méritent aucune pitié. Car qui paiera cher tout ceci ? Les plus démunis comme toujours. Déjà qu'ils peinent à assurer leur quotidien, mais comme il faudra bien trouver des fonds pour remonter l'économie, ils seront, parce que les plus nombreux (c'est connu, les petits lits font les grandes rivières) sollicités au plus profond de leur porte-monnaie, jusque dans la doublure qu'on n'hésitera pas à découdre pour y puiser les derniers centimes. Et comme on ne prête qu'aux riches....

Honte aux états qui ont accepté que les banquiers n'en fassent qu'à leur tête ! Honte aux états qui ont laissé faire et oublié qu'il fallait mettre des garde-fous ! Le royaume de France légifère à n'importe quel propos. Mais là où il y avait un chantier d'importance (qu'on me pende si ce chantier n'était pas le plus important de tous à entreprendre !), il s'est bien gardé d'y mettre le nez. Ce laxisme international est impardonnable.
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 11:47
Décidément, la morale n'est pas l'apanage des banquiers. Voilà que le responsable du Nasdaq a floué ses clients. Ce monsieur bien sous tous rapports, reconnu comme un étant un génie de la finance pour ne pas dire le meilleur, a joué avec l'argent des autres et l'a perdu. Il y en aurait pour 50 milliards de dollars.

Sacrée nouvelle, tout de même ! Qui n'étonne personne car c'est la suite logique de la crise financière. Petit problème à ne pas sous-estimer : ce monsieur bien sous tous rapports ne s'est pas contenté d'investisseurs américains. Sa réputation a traversé l'Atlantique et même le Pacifique. Par contrcoup, des banques européennes et asiatiques se retrouvent un peu plus dans la mélasse pour ne pas dire un merdier ingérable.

La crise n'en est donc qu'à ses tout premiers balbutiements....
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 12:06
Parents isolés, prenez garde : on tente de vous démunir de cette demi-part dont vous jouissez dès que le petit dernier aura atteint 26 ans. Cet essai n'est pas encore transformé car désormais, il y a toujours des protestations qui s'élèvent au sein même du parti royal (ce ne sont pas tous des individus obtus, dieu merci). Le réformateur qui a soumis cette modification des impôts sur le revenu n'y va pas avec le dos de la cuiller : que sait-il de ceux qui élèvent seuls leurs enfants ? Quand on est deux à se partager l'éducation et donc les frais, c'est quand même plus facile que lorsqu'on se retrouve tout seul. Le parent isolé galère davantage que deux parents réunis. Ses dépenses sont doubles puisqu'il n'y a qu'un seul salaire. Donc, impossible de se prévoir un matelas pour sa future retraite car les enfants coûtent cher, et encore plus quand ils grandissent. Comment épargner un minimum quand on s'en tire tout juste ?

Cette mesure est injuste et injustifiable. Ne perdons pas de vue que la cassette personnelle de sa majesté se remplit sur le dos de ses sujets (surtout sur les serfs au salaire ras les pâquerettes). Enlever encore quelque chose aux revenus des sujets les plus modestes et de surcroît démunis de l'apport d'un conjoint est démonstratif de l'état d'esprit de ceux dont les poches sont bien pleines. Démonstratif également s'il en était besoin que la pratique la plus courante est bien de pomper le fric là où il se trouve. Et ce microscopique avantage des parents isolés est l'une de ces fameuses niches fiscales si hautement dénoncées par sa majesté elle-même. Eh oui, le souci du grand argentier est bien d'enrichir ceux qui n'ont pas vraiment besoin et donc de plumer ceux qui déjà dépérissent ou s'arrachent la tignasse dès le premier du mois.

Une mesure honteuse dont on ne peut pas dire qu'il s'agit d'une demi-portion pour ceux qu'elle touchera.
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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 13:30
Allons bon, la bourse a la fièvre et ses tremblements successifs font que tout fout le camp. L'indice phare du royaume est redescendu sous la barre des 3000 points. Un seuil fatidique, symptôme visible que tout va de mal en pis. Dommage pour ceux qui veulent s'enrichir à peu de frais et sur le dos des autres ! Regrettable pour l'ensemble du royaume qui peine et essuie les plâtres de la récession.

Et ce n'est surtout pas fini. La dégringolade est inévitable, beaucoup vont se retrouver sur la paille et il ne leur restera plus que les yeux pour pleurer des larmes amères constituées de faux espoirs et de splendides désespoirs. Juste revanche pour ceux qui peinent chaque jour et dont le sort peu enviable ne va pas s'améliorer, bien au contraire. C'est toujours le peuple qui règle la note de frais.

Qu'on ne me dise pas que les soubressauts boursiers finiront pas se stabiliser ! Ces hoquets violents font s'effondrer l'économie. Demain, combien de manants seront à hurler aux portes des banques pour seulement acheter un bout de pain rassis ?
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 09:23
Le CAC 40 a tellement chuté qu'il est passé sous la barre des 3000 points. Peu m'importe la signification de cette comptabilité, tout ce que je constate c'est ce "mal en point" perpétuel depuis que la crise a été officiellement déclarée et reconnue (tardivement). Les agioteurs, les traders, les spéculateurs et individus de tous poils qui jouent en bourse continuent leur boulot comme si rien ne s'était passé. Enfin, pas tout à fait. En fait, ils ne font que miser sur l'impossible retour à une richesse virtuelle, créée de toutes pièces par leurs soins. Mise à mal, cette richesse d'un nouveau type souffre de ses propres carences. Sans commentaire !

Le malaise boursier condamne tout le monde à la récession alors que les richesses existantes devraient suffire à nourrir le monde. 2009 se rapproche à grands pas, 2010 sera vite là... L'avenir s'annonce tristounet pour ne pas dire d'un noir d'encre. Tant que le profit sera la seule motivation de la société, au détriment du reste, le yoyo boursier jouera la feuille de température.
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 17:41
C'est la fin de l'après-midi, j'ouvre mon blog et là surprise : le block rank est grimpé à 14. Etonnant tout de même puisque mon indice d'audience était complètement raplapla ce matin.
Suis-je arrivé trop tôt ce matin ? Le serveur d'over-blog était-il en panne sèche, bloqué, gelé, en pleine révolte existentielle ? Etait-ce le moment où tous les compteurs étaient remis à zéro ? Je ne le saurai jamais. Et peu importe puisque mon audience joue à l'escalade. Drôle de petit jeu que ce calcul nocturne (si j'ai tout bien compris) qui varie en journée.

Bon c'est pas tout ça, la journée a été riche mais je n'en donnerai pas le détail. Je me suis remise de mes émotions de ce matin et ce soir, je pète la forme (l'indice doit être bien supérieur à 14). J'ai épluché quelques nouvelles, mais n'ai pas trouvé de véritable intérêt à mes lectures. Je remets donc à demain (ou plus tard) la ponte d'une page qui fera trembler la planète.
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 11:56

G20

Excellente réunion des grands à Washington ce samedi. Comme prévu, l'Everest est resté taupinière. On encadre, certes oui, mais pas trop car les banquiers feraient front et même fronde. Le roi s'autocongratule de son initiative et du succès de cette réunion. Pour lui, grand argentier en la matière, réguler sur la frange suffira à canaliser les erreurs et éviter des remous, des crises, des catastrophes et des séismes en tous genres. C'est oublier un peu vite que l'économie réelle est touchée et qu'en avalisant par fonds étatiques interposés sans investir sur le fond, la crise ne sera pas surmontée, en tout cas pour Monsieur tout le monde qui peine déjà tout en raquant par prélèvements obligatoires. Le porte-monnaie est devenu bourse plate et même ultra-plate.
Pouvait-on s'attendre à autre chose ?
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