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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 08:57
Au royaume, les primes de départ ont toujours cours, au-delà de l'Atlantique, apparemment, une certaine morale commence à s'installer. On apprend  en effet  que les dirigeants d'AIG renoncent à percevoir leurs bonus et autres primes (et pour cause...). Parfois il fait bon de se trouver du bon côté, non ? Eh oui, le monsieur propre de cette grande puissance tient parole et son discours ne se démarque pas de la volonté d'assainir la finance.
Tandis que là-bas, le grand nettoyage de printemps est entamé, chez nous, hélas, rien n'a changé. Oh bien sûr, on parle à longueur de journaux des stocks options de la société générale (qui ne mérite vraiment pas de majuscule) rendus par les dirigeants. Ils sont bien les seuls puisqu'on apprend à peine que le PDG de Valeo part en empochant quelques millions immérités (3,2 pour faire dans l'exactitude = deux ans de son salaire). Revoilà donc les parachutes dorés sur le devant de la scène.
Il ne s'agit pas de tirer à boulets rouges sur tout ce qui empoche des sommes folles, mais zut, la décence exige soit qu'on n'entende rien à ce propos, soit qu'on taxe à 100% ces pactoles pour les redistribuer aux plus demandants (ceux qui n'ont rien ou presque plus rien).
Il ne fait pas bon de comparer ce qui se fait ici ou là : la comparaison n'est jamais en faveur de ce côté de l'océan.
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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 14:00
Consacrer quelque 2 millions d'euros à de la publicité gouvernementale, n'est-ce pas superfétatoire en cette période de bouleversement social ? Pourquoi investir les journaux et croire qu'on distribue ainsi l'information ? Ne vaudrait-il pas mieux regarder en bas et constater que certains serfs mériteraient d'hériter d'une partie de ces euros ?
La manière dont on gère cette crise en bombardant la population de messages qui se veulent pédagogiques n'est pas franchement ce qu'on attendrait d'un gouvernement responsable. Bien au contraire. C'est dilapider inutilement les deniers publics, prélevés sur les contribuables. Ces deniers auraient dû être employés à relever le niveau de vie des plus faibles. Et ce ne sont pas les 150 ou 200 euros promis d'ici le mois de juin à quelques milliers de foyers qui vont me contredire. Même si le nombre de familles concernées par ce versement unique était plus grand, la somme ainsi distribuée n'atteindrait pas celle investie dans cette publicité qui ne convaincra personne.
Pourquoi tout ce gaspillage alors que les besoins sont immenses ? 
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 08:06
Et vlan, une calotte à ajouter au panier ! Six députés ont contré le bouclier fiscal  (4 UMP et 2 Nouveau Centre) réclamant une participation de 5% pour la durée de la crise (qui ne s'arrêtera pas demain). Je dis bravo car enfin la conscience de quelques uns se réveille. Contrer l'autorité du roi réclame un certain courage. Oui, du courage car se faire remarquer en se démarquant de la ligne politico-financière du roi nécessite une prise de position très ferme avec ce que tout cela inclut de désapprobation de la part de la cour royale. Six votes qui ont rejoint le clan de l'opposition et ont suffi à bousculer la belle assurance de la majorité. Oui, ça se fissure de ce côté-là et c'est tant mieux.
Ils ont raison de s'opposer aux cadeaux consentis aux détenteurs des plus grands avoirs du royaume. C'était un peu facile d'argumenter que les fuites de capitaux étaient provoquées par une imposition trop lourde, qu'en divisant la note par deux, ces capitaux reviendraient dans le royaume et permettraient de soutenir une économie défaillante (et ça, c'était avant l'éclatement de la bulle boursière).
Ils ont raison de soulever le lièvre de la crise qui exige un traitement exceptionnel : le royaume a besoin de ces liquidités exceptionnelles car tout va mal et il est normal que les détenteurs de hauts revenus ne soient pas épargnés par les prélèvements qui assomment les serfs sans qu'ils puissent se rebiffer.
Juste mesure donc et juste retour des choses : le mépris affiché par le roi pour tout ce qui n'est pas à son niveau mérite bien une leçon.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 14:16
Ca, c'est un proverbe qui le dit. Mais en réalité, qu'en est-il aujourd'hui ? Si on prend l'exemple de la fusion de Caisse d'Epargne et de Banque Populaire (dont on sait que la branche Natixis leur a fait perdre une bonne part de leurs moyens), si on prend en compte que le nouveau directeur (ou président ?) est le fondateur de Natixis, ancien secrétaire adjoint au palais et ami du roi, on pense qu'au fond, on peut être prophète en son pays. En tout cas dans ce royaume-ci. Mon ami, tu peux tout perdre mais je te considère comme un homme de confiance, je te remets donc les clés d'un royaume financier dont tu sauras tirer les profits qui viendront remplir ma cassette.
Conflit d'intérêt ou pas ? La commission idoine n'a émis aucun avis après avoir pensé démissionner dans son ensemble. Le conflit, en fait, se résumait seulement à contrarier ou non le roi. L'intérêt était donc de le ménager. Donc motus et bouche cousue.
Manque d'audace ou simplement serment d'allégeance renouvelé ? Peu importe. Parce que l'absence de courage a muselé les mieux placés pour réagir, voilà qu'un collectif a porté plainte devant la justice. On dit même que les syndicats des deux banques fusionnées vont faire de même et que peut-être des syndicats de salariés y songent.
En attendant le nouveau directeur est encore prophète en son pays et comme il faut au moins trois mois pour étudier de près le conflit d'intérêt, il peut toujours pavoiser et semer le trouble en un moment où le royaume aurait bien besoin qu'on prenne soin de lui. De là à ce qu'il fasse aussi fort qu'avec Natixis, nos deux banques risquent fort de prendre quelques baffes supplémentaires.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 13:13
... ne serait-ce que 100 000 euros par an, je ne rechigneraias à payer des impôts car alors j'estimerais appartenir à la caste des riches.
Les proposition fleurissent à droite (et pas qu'à l'UMP) pour mettre à bât le bouclier fiscal (à ha
uteur de revenus de 300 à 400 000 euros). C'est le bon moment puisque c'est aujourd'hui même qu'on remet à plat les révisions budgétaires de l'année en cours. Les tenants de cette abrogation temporaire vont faire des pieds et des mains pour obtenir de leurs homologues - qui suivent aveuglément les ordres du roi - qu'ils se laissent tenter par leur proposition (entre nous soit dit, c'est du simple bons sens) et revisitent les cadeaux accordés aux riches qui, selon eux, doivent participer à l'effort financier du royaume. Pour une fois, ce qui n'est vraiment pas dans la norme de droite, ces voix sont un baume au coeur des serfs qui comprennent que les actions visant à réintroduire les cadeaux fiscaux dans le budget du roi sont en sa faveur. Les serfs ne peuvent qu'applaudir à cette nouveauté toute fraîche. Mais ce n'est pas gagné car les réticences sont grandes sous prétexte de fuites de capitaux vers des paradis fiscaux bien plus avantageux pour les possédants. Et comme le roi est plus têtu que jamais, qu'il refuse de remettre en cause sa politique et sa ligne de conduite (il a besoin d'avoir des amis bien placés), il en faudra de la force de persuasion pour qu'un nombre suffisant d'élus osent contrer ledit bouclier.
Dites-moi, croyez-vous que le roi, pour vaincre cette fronde, irait jusqu'à demander au grand chambellan d'engager la responsabilité du gouvernement ?
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 10:00
Cette compagnie d'Assurance a empoché des aides de l'état américain et a fait scandale en versant des dividendes pour honorer ses contrats. Colère des élus et du peuple américain. On ne peut que comprendre les réactions de la presse qui ne décolère pas et dénonce quotidiennement cette prtique pour le moins honteuse en période noire.
Monsieur Obama est monté au créneau, il a promis de tout faire pour que cela ne se reproduise plus. Aujourd'hui, il est question de "liquider" AIG, mais de manière ordonnée. Qu'entend-on par là ? Ce n'est pas précisé. Mais dans la mesure où l'état détient presque 80% de cette compagnie, elle doit bien disposer de marges de manoeuvre suffisantes pour en arriver finalement à cette liquidation.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:25
Voix discordante dans l'assentiment aveugle généralisé, un élu souhaite que le paquet fiscal soit suspendu. Voeu pieu qui le reste vu la surdité royale. Pourtant l'élu, bien qu'assez solitaire (encore que quelques autres se font également entendre) a déposé son amendement puisque le projet de loi des finances (on doit effectivement le rectifier, crise oblige et récession grandissante également) est à l'ordre du jour du parlement.  Ce monsieur a toujours été, semble-t-il opposé au bouclier fiscal. Ce qu'il veut c'est qu'il y ait débat et que ceux qui pensent tout comme lui qu'on ne peut laisser ce bouclier en l'état, au moins pour un temps, fassent entendre leur voix. Selon lui, l'efficacité dudit bouclier n'a pas été démontrée contrairement à ce qui se dit (les capitaux son partis à l'étranger et ne sont pas revenus). De plus, soucieux en tant qu'élu de ses administrés, il déplore qu'on ne fasse rien pour les classes moyennes qui accusent de plus en plus le coût de la crise. Il argumente que la donne est bien différente de celle où ledit bouclier fiscal a été mis en place (personne ne lui donnera tort, n'est-ce-pas ?)
Bon, voilà au moins un représentant des serfs appartenant à la cour du roi qui est honnête et se soucie vraiment des serfs (heureusement que les députés sont élus dans des circonscriptions : cela leur apporte un éclairage intéressant grâce à la proximité de leurs administrés).
Cette demande de suspension de ce dispositif fiscal d'avant la crise tombe bien : demain, est-il besoin de le répéter encore, manifestations dans tout le royaume. Ca peut peser réellement sur le débat. D'autant que cela apporterait une certaine crédibilité au gouvernement.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:12
C'est dit : pour la première fois depuis une trentaine d'années, les serfs voient leur patrimoine s'infléchir. La cause ? leur endettement pour devenir propriétaire par exemple ou alors, leurs placements en bourse. La crise est passée par là et les placements à risque ont été tels que les serfs se sont appauvris. Voilà ce que c'est que de céder au chant des sirènes. les employés de banque ont à charge de proposer des produits aux clients quitte à ce qu'ils ne soient pas vraiment solvables. On ne propose pas un contrat unique, mais plusieurs contrats (avec les frais qui entament déjà les avoirs, les banques se sont enrichies facilement). Cette multiplication des produits induit immanquablement des pertes, surtout quand les placements proposés étaient en bourse.
Bon, on s'appauvrit. Et alors ? Tant que le roi peut remplir sa cassette, tout baigne.
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 10:17
Avertissement : je me fais souvent l'effet d'être un oiseau de mauvais augure. Cet article, je l'ai écrit il y a plusieurs jours et j'ai hésité à le mettre en ligne à cause de ce sentiment persistant d'une prédiction malheureuse mais qui nous pend réellement au nez. J'ai écouté l'audition des banquiers par la Commission des Finances. Ce qui n'avait rien de rassurant vu leurs propos.

Va-t-on vers le krach ?
Les turbulences boursières s'accentuent chaque semaine, ça chahute et ça dégringole. Malgré les plans de relance.
Rien d'étonnant au fond puisque la confiance n'existe plus. Et comment éprouver de la sérénité quand les plus grandes places boursières ne connaissent que scandale sur scandale ?
Notre écureuil national affiche des pertes astronomiques (2,8 milliards). Ce ne sont pas ses épousailles récentes - et surtout forcées - avec les banques populaires qui vont arranger sa situation. Où sont passés tous ces milliards ? Quelles opérations douteuses ont eu lieu dans le dos des clients (pour la plupart des épargnants) ? Qui va en faire les frais ?
Ça va mal partout, la tourmente prend une ampleur insoupçonnée et personne ne maîtrise quoi que ce soit. On est vraiment dans l'oeil du cyclone. Jusqu'au moment où tout sera englouti par lui. Naufrage total à l'horizon et un horizon qui raccourcit les distances et le temps.
La crise de 29 ? De la rigolade à côté de ce qui se prépare.
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 17:32
Tout le monde le savait avant que cela ne soit annoncé : le secrétaire général du palais est officiellement depuis aujourd'hui le numéro un du nouveau groupe bancaise, fusion de Caisse d'Epargen et de Banque Populaire. Cette nomination est le fait du prince, mais cela ne démonte en rien le roi qui assure qu'il l'a choisi parce qu'honnête et capable de redresser la barre. Peu lui chaud que pleuvent avec cette nomination de l'un de ses proches des commentaires acides et que s'élèvent des critiques acerbes. Par principe, le roi a toujours raison, il s'entête donc sans plus de complexe et jure d'un ton convaincu, le sourcil froncé, le front plissé de courroux, qu'il s'engage à ce que tout baigne puisqu'il a nommé la personne la mieux placée.
Le nouveau chouchou du roi aura fort à faire car l'écureuil national dévisse dangeureusement : ses pertes avoisinent les 3 millions d'euros.
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