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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 19:23
La crise que personne n'a voulu voir et encore moins voulu évoquer quand il en était encore temps, voilà qu'elle fait plonger les déficits commerciaux dans un rouge tenace. Comme il fallait s'y attendre, le commerce plonge de 15% supplémentaires en 2008 par rapport à 2007. Comme quoi, les années se suivent et se ressemblent juste le temps de le dire. 15% c'est énorme. Ca ne va pas arranger nos affaires. Et 2009 ? Vraisemblablement un déficit qui plombera encore plus l'économie. Encore 15% supplémentaires ou bien davantage ?
Tout va très bien Monsieur le Marquis puisque vous prônez des serrages de ceinture à en avoir la taille plus fine que celle d'une guêpe. On va finir carrrément aussi transparents qu'une vitre.
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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 09:51
Les têtes s'échauffent de l'autre côté de l'Atlantique. Entre un président dont la volonté est de relancer l'économie de son pays tout en se préoccupant des inégalités sociales et ceux qui font qu'une politique fonctionne ou non, c'est une sacrée bagarre de points de vue.
Apparemment, les démocrates pourraient faire adopter le plan de relance lancé par Monsieur Obama malgré des républicains qui ne veulent pas en entendre parler. Il y aurait des transfuges qui appuieraient le parti de la majorité afin que le plan soit voté. Transfuges en ce sens qu'ils donneraient leur vote tout en restant des républicains. Donc, il y a tout de même des hommes de consensus. Dommage qu'il faille des heures de tractations souterraines pour en arriver là. L'évidence est que la galère sombre si les hommes ne font pas le nécessaire pour éviter le naufrage. Espérons qu'effectivement le plan sera approuvé même à une courte majorité.
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:46
Le patron des USA décide d'encadrer les salaires des banquiers. S'il se résoud à cette extrémité, pourquoi le roi n'en fait-il pas autant ? Certes, il a des coups de gueule, mais il ne prend pas le problème par les cornes. Les députés ont auditionné les grands patrons des principales banques du royaume qui se sont défendus pied à pied et ont fini par lâcher que les subsides versés par le royaume ne représentaient rien ou presque de leurs besoins. Tout juste si cela couvre deux ou trois jours en liquidités. 33 milliards, ce ne serait donc rien ? Je me contenterais bien de 10, voire 100  ou même 1000 fois moins car je roulerais sur l'or.
Nos chers banquiers n'admettront jamais que le soutien octroyé par le royaume leur a permis de ne rien perdre de leurs bénéfices. Ils réfutent tout, avec aplomb et surtout qu'ils s'engraissent sur le dos des serfs. Que leur importe que les petites entreprises ferment, que monsieur tout le monde se retrouve sans toit. Ce n'est pas leur problème, eux, ce qu'ils veulent, ce sont des bénéfices et toujours plus de bénéfices. Ils s'alignent toujours sur les marchés alors que la bourse est devenue folle-dingue. Apparemment, la leçon récente donnée par la crise ne leur a pas profité. Bouchés ils sont, bouchés ils demeurent.
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 11:00
En dix ans, l'inflation a tellement reculé qu'elle n'atteint plus aujourd'hui qu'un très modeste pourcentage (1,1%). Qui a dit qu'une crise n'avait que de mauvais côtés ?
Les taux directeurs flanchent. En 2000, le taux de la Fed était à 6,5%, celui de la BCE à 3%. De 2000 à 2004 chute spectaculaire de chaque côté de l'Atlantique 1% pour la Fed, 2% pour la BCE, puis remontée progressive jusqu'en 2006 : 5,1% pour la Fed, 4% pour la BCE. La rechute survient en 2007 et là c'est le début de la descente aux enfers. En moins de deux ans, parce que le monde crise, le taux directeur de la Fed oscille entre 0 et  0,25%, tandis que celui de la BCE a été ramené à 2% au 15 janvier.
Il paraît que c'est inquiétant.

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 10:14
On nous a seriné inlassablement que l'euro était inattaquable, que c'était lui qui écartait tout danger de récession, qu'il ne fallait pas se faire de bile puisque l'euro avait les reins solides. Ce lyrisme débité en tranches journalières a permis aux autorités compétentes d'éviter le vidage des comptes. Ouf ! L'Europe toute entière était sauve.
Février 2009 : le lyrisme n'est pas pérenne. Malgré l'assurance affichée par le président de la BCE, l'euro risque soit de perdre de sa valeur, soit de faire éclater la zone Euro.
Le roi est inquiet et veut une réunion au plus vite afin de régler le problème. La crise est grave en effet : l'Europe est unie mais pas sur tous les plans. La cohésion est menacée par le contenu des traités qui n'incluent aucune solidarité financière entre les états. Or certains pays sont dans le rouge de manière chronique et ce sont ceux  du sud de l'Europe dont les finances sont menaçantes (Italie, Grèce, Portugal, Espagne). Les banques (à cause des traités) ne peuvent se prêter entre elles. Comme solidarité, il y a mieux.
Quand la construction européenne s'est faite, les différences de niveau de vie existaient déjà. Face à l'Allemagne, qu'était un petit pays comme le Portugal par exemple : les salaires allemands étaient nettement plus élevés que les salaires portugais. En imposant l'euro à la communauté, les décideurs n'ont jamais songé à un taux unique des monnaies. En contrepartie, les états les plus faibles restaient faibles et le sont encore. Belle communauté où l'intérêt financier a primé sur l'esprit de solidarité !
L'inquiétude du roi est justifiée car l'endettement des états est tellement différent (les taux de remboursement des emprunts varient d'un pays à l'autre) qu'il pourrait provoquer soit la sujétion hors Europe, soit l'éclatement de l'Europe. L'Europe s'est embarquée sur une galère alourdie par le nombre important de ralliements de pays de l'Est. Elle peut sombrer du jour au lendemain.
Au fond, tout cela revient à dire que la finance est dépourvue d'humanité (puisque les intérêts des états priment sur ceux des autres) et que l'union n'est que de façade. Or une façade s'effondre quand elle n'adhère plus au reste de la construction.
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 20:21
Et même très bien puisqu'elles ont déjà remboursé l'état pour une part de l'investissement qui a renfloué leurs caisses. On savait déjà que, malgré les pertes qu'elles avaient enregistré pour cause de farfelus prétentieux et prenant des risques au pire moment, elles avaient réalisé des bénéfices confortables. Pas étonnant donc qu'elles soient déjà capables de rendre ce qui leur a été prêté.
Pour soulager les banquiers de la crise et de ses effets pervers, l'état a emprunté par le truchement d'une société (la SFEF). Ces allers et retours entre prête-nom sont assez nébuleux et pas forcément gérables. Certes les banques remboursent en payant des intérêts. Mais ces intérêts ne sont pas assez élevés puisque l'état a racheté des créances au prix fort. On dit que ce n'est pas une bonne affaire car cela ne renflouera pas la cassette royale.
Il y a de quoi en perdre le peu de latin qu'il me reste. Les chiffres et moi, ça fait deux qui ne peuvent se rejoindre. Alors j'active mes neurones pour piger au plus près les risques encourus. Et je capte approximativement ce qui en découlera. Tout cela sent très mauvais. Pas étonnant que l'on cherche à détecter jusqu'aux plus infimes niches fiscales, qu'on révise l'impôt, qu'on baisse le taux d'intérêt du livret A, celui des Assurances-vie, que les taxes augmentent sensiblement, que les produits (assurances, mutuelles,...) connaissent une envolée qui fait mal au portefeuille,  mais que les salaires stagnent.
Faut pas se tromper, c'est le contribuable qui règlera la note. Et comme elle est déjà salée...
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 10:22
Si la majorité de la population verra fondre ses modestes économis, il n'en ira pas de même pour les autres qui ont les moyens d'investir.
Des déductions fiscales sont prévues
- 25000 euros en cas d'achat d'une résidence (maison de retraites, logements étudiants,...)
- Maintien du dispositif Robien + nouveau dispositif de déduction en cours d'élaboration
- Maintien du dispositif sur le patrimoine avec une contrainte d'au moins 15 ans de propriété
- Maintien de l'investissement immobilier en Outremer
- Création d'une nouvelle déduction fiscale pour l'Outremer pour l'investissement dit "productif"
- Maintien des déductions pour possession de bois et fôrets
- Exit les loueurs de meublés non professionnels, bonjour les loueurs professionnels.

J'arrête la liste. Trop, c'est trop. Qui de vous dispose d'assez d'argent pour de tels investissements ? Ni vous, ni moi ! Donc tout est bien clair : pas question de déroger à la sacro-sainte habitude de ne faire qu'enrichir les riches.
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 09:58
Crise oblige, les taux de rendement des assurances-vie s'infléchissent. Aïe ! Ca va faire mal.
Qui n'a pas, en prévision de jours incertains et de la faiblesse chronique des retraites, placé un pécule sur une assurance-vie ? Le produit-phare de l'épargne... ne sera donc pas épargné par la crise.
Qui s'étonne de cette nouvelle déconfiture engendrée par le malaise financier international ?
La vie quotidienne est une fois de plus égratignée (et le mot est faible) par le souci des spéculateurs (toujours les mêmes bien sûr) de ne pas se démunir plus que nécessaires. Quand on vous a promis un rendement de 4% et que ces fameux 4% sont révisés à la baisse, pas de doute à avoir : les financiers ne songent qu'à leur p^ropre enrichissement. Pourquoi se gêneraient-ils ? Ne sont-ils pas là pour faire fructifier leur patrimoine et non le vôtre ? N'imaginez surtout pas que ce sont des philanthropes qui veillent à votre bien-être ! Ce sont tous des requins qui s'empiffrent sur votre dos, qui ne songent qu'à vous plumer toujours un peu plus. C'est avant tout leur propre portefeuille qui les intéresse.
Et s'il n'y avait que ça... on pourrait s'estimer heureux. Non seulement les prélèvements sociaux augmentent au 1er février (dès demain donc) de 1,1%. ce ne sera plus 11% mais 12,1% en moins sur l'argent que vous avez placé, mais il est également question que le taux du livret A, à cause des variations saisonnières, de la crise et de l'élan porteur d'esprit de lucre, oui, il est bien question (et c'est une quasi-certitude) qu'en mai les 2,5% actuels se réduisent à 1,75%.
Qui d'après vous concocte de telles chutes ? La baisse de régime est bien à l'ordre du jour quel que soit le produit pour lequel vous avez opté, non pour vous enrichir, mais pour vous procurer une garantie minimale de rester à peu près indépendants.
Quelle solution trouver à ce problème qui touche tout le monde ? Il arrivera un moment où non seulement les livrets et autres moyens d'épargne (qui, il faut le rappeler, permettent aux banques de faire de la gratte sur votre fric) n'apporteront plus aucun rendement (taux zéro), mais surtout que les placements seront si désastreux que même l'investissement initial sera devenu une peau de chagrin. Voyez ce qu'il se passe en Islande : il n'y a plus rien, tous sont ruinés.
Au fond, c'est bien ce que je disais dès les débuts de la crise, il faut revenir au bas de laine. Certes il ne rapporte rien mais au moins on conserve son avoir.
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 14:23
Inédit dans toute l'histoire des USA : le nouveau président a un coup de sang. Ce qui le fait fulminer ? Tout simplement les primes versées par les sociétés de Bourse à leurs employés alors que l'Etat a versé des fonds pour renflouer les banques.
Cela relève de l'irresponsabilité, oui, mais également d'une suffisance insolente. Ces gens-là n'éprouvent aucune honte apparemment à distribuer l'argent du contribuable sous forme de primes dont on sait qu'elles sont de moindre importance que les années précédentes, mais qui n'auraient jamais dû voir le jour en cette période de récession économique.
Pas de doute : la morale n'étouffe pas ces gens-là.
Ca doit grincer des dents dans les recoins sombres de Wall Street, et Monsieur Obama est assuré de compter au nombre de ses ennemis ceux dont il a si violemment dénoncé l'absence de scrupules alors que l'ensemble de la population américaine connaît de très grandes difficultés.

Ca bouge, ça bouge.
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 12:57
C'est au tour de l'Islande d'être dans la tourmente. Le pays est ruiné, les habitants ont tout perdu. Les gens manifestent et exigent qu'on recherche les responsables de cette déconfiture géante. Des responsables (et donc des coupables) il y en a toujours. Comment un pays tout entier peut se retrouver sans rien ?
Tout simplement à cause de la spéculation, le manque de régulation financière et parce que la politique est corrompue. Les islandais entendent obtenir la dissolution du Parlement ; ils réfutent leur Constitution qui les a conduits à leur perte et exigent une qui ne lui ressemble surtout pas. Surtout, ils veulent qu'on établisse les responsabilités de ce désastre.
L'heure est à la révolution, de ces révolutions qui font faire des virages à 360°. Pour se relever ce pays nordique aura besoin de toutes les bonnes volontés et devra consentir à d'énormes sacrifices : il faudra bien renflouer les caisses de l'état qui désormais sont vides à faire peur. Le chemin sera long et douloureux car il faudra changer non seulement le mode de pensée politique mais également la manière de vivre. Ils sont prêts pour ce combat car tout a tellement augmenté qu'ils continuent à accumuler des dettes qu'ils seront incapables de rembourser.
Qui a parlé du dieu Libéralisme ? Il a été idolâtré pendant des décennies pour être finalement renversé grâce à la crise mondiale. Il était temps, certes, mais combien va-t-il encore faire de victimes ? Nous sommes tous dans la tourmente.
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