Alors qu'il a fait en sorte que la loi soit très rapidement promulguée, voilà que Macron invite mardi prochain l'intersyndicale pour discuter. Ben voyons ! Un peu facile comme procédé. Carrément du foutage de gueule. La réponse ne s'est fait attendre : l'entrevue proposée a posteriori est rejetée d'un bloc. Une unité exemplaire puisque le président avait précédemment refusé de recevoir l'ensemble des syndicats.
Décidément ce président se croit tout permis. Ce n'est plus un chef d'état mais une nouvelle espèce de dictateur. Comme si l'intersyndicale devait être à ses pieds. Il ose vraiment tout. Sans vergogne.
De quel bois est-il constitué pour se comporter ainsi ? Ce n'est plus un chef d'état, mais un roitelet qui ne respecte rien ni personne. Et surtout pas les corps constitués. Il continue sur sa lancée quitte à braquer davantage.
On peut se dire qu'il aura réussi à se faire détester comme aucun président avant lui. Trop orgueilleux, cet énarque bouffi d'un orgueil incommensurable, persiste à se moquer de tout et de tout le monde. C'est bien fâcheux.
Ce qu'il se passera ensuite ? Nul ne le sait. La seule chose qu'il devrait comprendre, c'est la colère qui ne fera qu'augmenter. Son mépris (il s'agit bien de cela) envers qui n'est pas lui est démesuré, dépasse toutes les bornes, frise même l'indécence.
Je l'ai déjà dit : il oublie un peu trop facilement qu'il n'a été élu que pour éviter MLP. Or, vu ses décisions et comportements, il lui fraie le chemin pour qu'elle le remplace. Ben oui, après tout, on ignore si elle serait une bonne présidente : c'est sans doute ce que se diront les citoyens avant de glisser leur bulletin de vote dans l'urne. On risque en effet de voir le choléra remplacer la peste.