Vraisemblablement, il avait hâte d'enterrer l'affaire en promulguant sa dernière lubie dès 3h28 de la nuit. Il disposait de 15 jours pour effectuer cette promulgation, mais non, il a tenu à prendre tout le monde de court. Bien malin celui qui comprendra le sens de cette hâte inhabituelle...
Ca s'appelle du foutage de gueule (et tant pis pour ceux qui pensent qu'il a eu raison de procéder ainsi). Conséquences évidentes de cette manière de faire : la rue est de plus en plus enflammée. A juste titre : agir ainsi subrepticement est le signe d'une fébrilité qui ne dit pas son nom. Pas très courageux de sa part : il aurait mieux valu qu'il s'endorme en ne se précipitant pas.
Il pratique l'attitude de l'autruche : quand le danger de se voir contesté à cors et à cris, il vaut mieux se planquer. Et c'est ce qu'il a fait. Alors qu'il prétendait recevoir lundi l'intersyndicale qui, dans un bel ensemble, a refusé tout bonnement de participer à cette mascarade orchestrée par ses soins qui a, bien évidemment, refusé de les recevoir en amont de la réforme. Un procédé quelque peu cavalier.
Je me demande de plus en plus dans quel pays je vis... Au royaume des Francs, seul le roi a droit à la parole. Exit les corps intermédiaires et leurs propositions.
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