20 novembre 2008
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Entre le paquet fiscal qui profite aux riches et le paquet électoral qui profitera aux ex ministres, le royame devient une véritable république bananière où chacun s'ingénie de se plier selon le
bon vouloir du roi. Comme si ces beaux messieurs n'avaient pas assez de revenus, voilà qu'on les autorise à s'engraisser davantage sur le dos des serfs. C'est fait, ce paquet électoral a été
adoubé à peine né de l'imagination du roi. Voilà un fait du prince qu'on n'est pas prêts d'oublier puisque c'est la fourmilière qui nourrira une fois de plus le roi, la reine, les dauphins et
dauphines, les chambellans, trésoriers et courtisans tous poils.
La loi des paquets répond bien à la loi des séries. Drôle d'écho tout de même.
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19 novembre 2008
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Travailleurs retraités, reprenez du travail. Vous n'avez pas encore 70 ans, persévérez et passez-vous la tête dans le licou. Il vous reste 5 ans pour remplir les caisses du royaume, vous
êtes donc corvéables à merci : cent fois sur le métier remettez votre ouvrage pour le roi et sa cour.
Ne rechignez pas sur les prolongations, jouez le jeu, il en va de la santé financière d'un état auquel vous êtes rattachés par la naissance, par les années empilées vaille que vaille au boulot,
par les impôts que vous avez réglé et tout ce qui fait le sel des grands trésoriers.
Serfs vous êtes, serfs vous restez jusqu'à votre dernier souffle. Peu importe que la jeunesse ne puisse s'insérer dans le monde du travail, vous avez désormais le droit de les empêcher de se
caser. Vous, au moins, vous avez déjà fait vos preuves et votre expérience dans votre domaine de compétence est utile au bon déroulement du profit. On a besoin de vous car les caisses
royales sont vides (pas pour tout le monde puisque le roi dépense sans compter et même davantage qu'annoncé : son budget est exponentiel et explose un peu plus chaque jour. C'est vrai qu'il est
en perpétuelle représentation à l'extérieur des frontières, qu'il papillonne auprès des autres grands de ce monde, que ses besoins en argenterie se multiplient à la vitesse de la lumière ; il
faut bien qu'il démontre qu'il règne sans partage ici et là-bas).
Allez, zou, au boulot et que ça saute !
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18 novembre 2008
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Le Cimetière de Colombey tremble : une tombe soulève sa pierre tombale, la terre s'éparpille aux alentours en mottes sourdes et pesantes, un corps immense émerge du trou.
Le gouvernement, sous la férule du grand ordonnateur républicain, a fait voter sans trop s'en vanter, le possible retour des ministres remerciés, au Sénat ou au Parlement, sans passer par la case
électorale. Belle entourloupe et retour assuré à la 3ème république.
Pauvre Général qui avait fait le nécessaire pour éliminer la toute-puissance des partis et l'inféodation à ces mêmes partis ! On enterre donc bien la 5ème république tout en affirmant le
contraire. Régression supplémentaire bien évidemment passée sous silence. Le peuple est si facilement bernable... Or, c'est lui qui en fera les frais puisque ce seront encore autant de retraites
cumulées (et augmentées pour cause de prolongation de mandats) aux ministres sans portefeuille qui cumulent déjà une retraite de maire, de conseiller général, de député, de sénateur, et
blablabla.
Pauvre France !
Cette fois-ci, c'est bien vrai, le Général est bel et bien enterré. Qu'ils cessent donc d'évoquer le gaullisme car lui aussi est bien mort !
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18 novembre 2008
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On se leurre souvent, on espère trop souvent. Hélas, pauvres de nous, ceux qui tiennent le crachoir débitent fadaise sur fadaise, mentent à tout venant et se gargarisent du succès de leurs
initiatives. Nul n'échappe au travers du soi satisfait. Il faut bien en effet se distribuer des compliments plutot que d'en attendre des autres. Là au moins, on est à l'aise avec soi-même.
Aujourd'hui, toutes les annonces claironnantes sont autant de rodomontades, preuves de l'impuissance des grands de ce monde (lesquels ne peuvent rien changer au système qu'ils ont mis - ou
laissé mettre - en place pour le petit nombre) : alors le menu peuple, niché au creux de ses misérables chaumières, l'écuelle de plus en plus vide, se réchauffe à l'âtre du désespoir ou
de la révolte. Il ne croit plus au miracle et sait désormais qu'il devra se contenter d'un ventre de plus en plus creux, qu'il ressentira les tiraillements de l'estomac mal contenté, qu'il
essuira les plâtres et connaîtra soit le chômage, soit une retraite de misère.
Oui tout est bon pour ne plus croire à rien.
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11 novembre 2008
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17:33
90 ans plus tard, on en est toujours à commémorer la grande guerre. Et dans 10 ans, on remet ça ? D'accord, ce fut un cataclysme majeur, d'accord des familles ont été décimées par cette guerre
sans nom (la mienne également du côté paternel).
Depuis cette guerre, d'autres ont eu lieu avec leurs carnages, leurs kyrielles de deuils et de tortures. Pourquoi ressasser sempiternellement les mêmes choses ? Pour ne pas oublier, pour
sauvegarder la mémoire des faits à transmettre aux générations futures ? D'autres guerres se déroulent, qui s'éternisent. d'autres guerres auront lieu ici ou ailleurs. est-ce une raison pour
rappeller sans cesse ces morts injustes et injustifiées ? Est-ce qu'on édifie des mémorials à la Guerre de Cent ans ? A l'arrêt des Maures par Charles Martel à Poitiers ? Est-ce qu'on célèbre la
fin de la guerre en Algérie ? L'abandon du Vietnam à l'armée américaine ?
Il serait temps de tourner cette page, comme d'autres également. On ne vit pas dans le passé, mais dans le présent et ce, pour préparer l'avenir. A l'heure où la crise financière a pestiféré la
planète, la guerre à mener n'est pas celle de 1914, mais plutôt celle qui se joue actuellement.
Question : ces cérémonies officielles, pour aussi bien menées qu'elles soient, combien coûtent-elles ?
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7 novembre 2008
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J'ai la berlu..sconi. Le cavaliere vient de gaffer en qualifiant le nouvel élu de la Maison-Blanche de '"jeune, beau et bronzé". Selon lui, ce serait un compliment. Le terme de
bronzé n'est-il pas un clin d'oeil à l'extrêmisme ? On peut se poser la question.
Sans conteste, Monsieur Obama est jeune, beau (ah, ce sourire ! de quoi faire fondre toutes les femmes !) et il a le teint mat. On dit qu'il est noir, mais en fait, on rectifie en précisant
métis. Or, le mélange blanc/noir se traduit par le mot mulâtre (enfant né de l'union d'un homme noir et d'une femme blanche). D'accord c'est très moche, mais c'est ça aussi la langue française
(et le mot est d'origine espagnole, eh oui !). Je me moque bien qu'il soit le résultat du mélange de deux races. J'attends l'homme et ses actes.
Je préfèrerais qu'on dise de lui qu'il est intelligent, qu'il a du coeur, qu'il prendra le taureau par les cornes et qu'il saura le maîtriser malgré toutes les difficultés qu'il aura à
affronter
La couleur de la peau est-elle essentielle à la conduite d'un état ? La couleur de la peau est-elle synonyme de supériorité ? Le cavaliere est bien de la caste des imbéciles qui n'accèdent au
pouvoir que pour leur gloire personnelle et oublient de se montrer un tant soit peu intelligents . Mais à quoi ont donc pensé les électeurs italiens en le plébiscitant ?
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5 novembre 2008
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Le parti de la majorité s'intéresse de très près à la méthode Obama. A preuve, les émissaires du roi expédiés en observateurs patentés là où le staff du candidat élu menait campagne. Y'a pas à
dire, le principe est simple : préparer un autre quinquenat en adoptant les tics publicitaires utilisés par le nouvel arrivant. Quoi ? Cela vous étonne ? Allons, ne soyez pas naïfs ! Si vous
croyez que le souverain renoncera à son trône républicain, vous vous trompez. Il est avide de pouvoir et se croit le meilleur en tout, gouverne et réforme sans tenir compte d'autre chose que de
sa propre gloire. En voilà un qui vise à traverser l'histoire, à la vitesse d'un météore au ralenti tout en galopant de réforme en réforme et sans s'y arrêter vraiment..
Il serait bien inspiré d'être conscient qu'il n'est en rien comparable à ce petit nouveau dont la personnalité est charismatique. Rine n'assure d'ailleurs que ce président différent
accomplira son mandat avec succès.
N'est-ce pas prétentieux de déjà poser des jalons alors qu'il n'est pas encore parvenu à mi-mandat et encore moins à des résultats probants ? En voilà un qui a su seulement monter contre
lui la plus grosse frange de la population. A vouloir aller trop vite à tout coût, il braque tout le monde.
Alors chercher l'inspiration outre-atlantique pour rester au pouvoir ne semble vraiment pas franchement judicieux. Il devrait plutôt se regarder droit dans les yeux et voir le reflet qu'il
propose au peuple : celui d'un homme somme toute assez commun, bouffi d'orgueil et qui ne comprend rien à rien. Pas facile de se voir tel qu'on est, surtout quand on refuse de se voir dans le
regard des autres.
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1 novembre 2008
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10:06
Déremboursement des médicaments, augmentation du prix des alcools fort, préservation des retraites-chapeaux, des stocks-options et autres avantages liés à la fonction. Ainsi en sera-t-il. Il faut
boucher le trou de la sécu. Mais pas question de toucher aux privilèges des grands patrons, ces fâcheux qui gouvernent de grandes entreprises et qui n'apprécieraient pas du tout de voir écornés
leurs différents portefeuilles.
Pas de doute, on saucissonne de plus en plus les salariés, on les ponctionne à n'en plus finir. Ils n'existent qu'en tant que contribuables perpétuels. Pour le reste, ils n'ont pas d'existence
propre, ils sont noyés dans la masse et ne peuvent que subir les outrages de la politique ultra-libérale.
Prenons par exemple les cures thermales (ces périodes post-estivales auxquelles s'adonnent des particuliers en mal d'être) : elles conservent leur taux de remboursement alors que bien souvent
elles ne sont que des moyens de s'octroyer des congés supplémentaires. Si ça, c'est boucher le trou de la sécu....
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28 octobre 2008
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Deux fois l'an, l'heure varie. A l'automne (c'est l'heure d'hiver), on gagne une heure de sommeil, au printemps (c'est l'heure d'été), on avance la pendule d'une heure et on perd une heure de
sommeil. Dégâts assurés sur l'horloge interne de chaque individu. Oui, le plus dur, c'est le passage à l'heure d'été alors qu'on rêve de rester encore un peu sous la couette, bien au chaud dans
le petit matin frisquet.
Tout ça, parce que l'Europe a décidé de faire des économies d'énergie. Lesdites économies ne se réduisent-elles pas à zéro ? Certains l'ont susurré, murmuré, psalmodié, mais ont fini par se taire
: les directives doivent être suivies et tant pis si l'on en souffre.
Pourquoi économiser seulement l'énergie ? Quand on regarde de près le gaspillage en eau pour nettoyer les villes, remplir les piscines publiques ou privées (et tout ça sur le raccordement de
l'eau potable), on se dit que là aussi il faudrait bien envisager des mesures draconiennes. D'ailleurs, à bien y regarder, la fée électricité est assez dépensière, notamment pendant les
festivités de fin d'année, en début de règne, aux inter-règnes, et autres manifestations de la gloire nationale. Qui ne se souvient pas de la Tour Eiffel (un monstre sacré) illuminée pour fêter
la présidence européenne par notre représentant en chef ? Tout comme il a été frappé une monnaie (très moche) afin de célébrer cet événement. Là encore, était-il besoin de dépenser les deniers
publics ? Quant au reste des dépenses : voyages à l'étrangers au moindre prétexte, réceptions somptueuses, vacances aux frais de la princesse.... Il vaut mieux se taire, cela fâcherait le
roi.
Bref, on change d'heure depuis des années, invariablement sans que cela nous apporte quelque chose de plus. Sinon des réveils malencontreux qui nous laissent un goût pâteux dans la bouche. Malgré
l'habitude vieille désormais de plusieurs années, l'adaptation prend quelques jours, on est grincheux, mal dans sa peau. Jusqu'au moment où notre corps se résoud à l'idée qu'il n'a pas le droit
de protester, alors il se plie à cette coutume contre nature et continue de fonctionner vaille que vaille.
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17 octobre 2008
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Le Royaume de France se serre la ceinture. Pendant que les serfs cherchent des solutions à la diminution de leur pouvoir d'achat, le palais royal augmente son budget. Normal, le roi se déplace et
draine à sa suite ses courtisans. Ses voyages se multiplient, il dépense une énergie admirable pour tout. Il coure à droite, à gauche, s'affaire, se rend intéressant, morigène les autres grands
de ce monde, admoneste les usuriers, les somme de redorer leur blason, interdit aux baronnets de s'octroyer des dimes outrées.
Les caisses sont vides entend-on dire par les hérauts du roi. Pour les remplir, il ne manque pas d'imagination et lève de nouveaux impôts. Son ingéniosité est surprenante. Où va-t-il donc
chercher ces idées démultipliées ? Il parle d'économies et dépense sans compter. Il régale sa cour, s'invite ailleurs, se répand en bonnes paroles, empreint d'une componction religieuse. Quel
homme ! Il est incroyable.
La petite dernière de ses trouvailles et pas des moindres, surtaxer les plus démunis. Plus de niche fiscale a-t-il prôné. Une belle trouvaille ! Ceux qui échappaient à la gabelle
télévisuelle parce que le bailli ne pouvait les imposer, désormais, cette niche fiscale (une grosse part de la population) est enfin dénoncée et remplacée par un impôt de plus en plus
direct. Et franchement pas discret. Entre ces deux impôts, c'est, dans le meilleur des cas, le tiers du budget mensuel d'une famille. Pas mal comme coup ! Ca, c'est vraiment un trait de
génie. Eh oui, les coffres doivent se remplir coûte que coûte. Tant pis pour les serfs qui n'ont même plus le droit de se divertir pour oublier leur misère quotidienne.
Le royaume de France n'a pas su se prémunir contre son potentat. D'ailleurs, ils l'ont acclamé lorsqu'il est monté sur le trône. Ils ont cru au mirage de ses promesses, oublieux que les
précédents souverains avaient eux aussi promis le Pérou alors qu'ils n'octroyaient que l'enfer. Et cet enfer, aujourd'hui, est pire que les précédents. Et ce n'est que le début des désillusions
et de l'amertume. Demain sera pire et après-demain encore davantage.
Bon, il faut se faire une raison : le roi a toujours raison.
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