Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:29

Plus que deux jours avant l'élection américaine ! Que de commentaires à travers le monde à propos de cette élection peu ordinaire ! Un afro-américain qui ose prétendre à la charge suprême, voilà qui sort des sentiers battus. Tous les espoirs semblent permis, mais que signifient les sondages ? Il est habituel de leur faire dire ce que l'on veut. C'est comme pour les statistiques, selon le sens de l'étude, les résultats vont dans un sens précis. On peut donc en déduire qu'il y a là manipulation mentale volontaire. Donc, en résumant bien ma pensée, sans tenir compte de mes affinités particulières, j'émets des doutes sur l'honnêteté desdits sondages. D'ailleurs, en poussant plus loin mon argumentation (très fragmentaire), la volonté sous-jacente de ce type de comportement recèle bien des zones d'ombre. Tout est calcul et pourquoi pas celui caché d'amener la population américaine conservatrice ou hésitante à voter à l'inverse des pronostics ? Les statistiques ? Pour résumer, un vaste plan de désinformation pour mettre sous influence ceux qui auraient peur de voir un président non blanc accéder à la Maison-blanche et les décider à voter contre, histoire de conserver l'hégémonie de la race blanche.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 09:53
On réforme à grande vitesse et on ne prête qu'aux riches.

L'article "qui visait à soumettre au "forfait social" de 2% les stock options et distributions d'actions gratuites a été rejeté à la demande du gouvernement, tout comme celui qui prévoyait de rendre applicable immédiatement la contribution salariale de 2,5% sur les avantages résultants des stock-options et des attributions gratuites d'actions".
Et pourtant c'est bien un député de la majorité qui avait planché sur cette réforme et fait ces propositions qui ont été rejetées.

Il  faut surtout ne pas mécontenter ces électeurs en puisant dans leurs avantages. Ils sont en effet le sel des victoires de la droite. Tu m'accordes ceci et je te donne cela. C'est donc du troc. Un échange de bons procédés, dit-on communément.

En résumant bien la situation, les riches peuvent rester riches et les pauvres peuvent rester pauvres : les premiers sont exempts de taxes nouvelles tandis que les seconds seront davantage imposés.

Moralité : quelle idée de n'être pas riche !
Partager cet article
Repost0
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 17:32
Décidément, il est écrit que l'église catholique n'en fera jamais d'autres. Voilà qu'elle veut instituer des tests psychologiques pour les séminaristes (ils ne seront pas obligatoires, bien sûr !).
Quand donc admettra-t-elle que le célibat imposé est la cause de toutes les déviances et que l'homosexualité ne doit pas porter à elle seule le chapeau ? D'autres affaires honteuses et d'une autre eau ont terni son image de marque
Que dit la bible (l'ancien testament pour être précis) au sujet de la vocation religieuse ? "Si tu peux consacrer ta vie à Dieu, fais-le. Si tu n'en es pas capable, alors marie-toi". Apparemment, cette question essentielle avait déjà effleuré l'esprit des rédacteurs des textes bibliques.

Souvenons-nous que Rabelais avait une charge ecclésiale et qu'il était en même temps père de famille. Autrement dit, le célibat n'était pas la norme. Si mes souvenirs sont exacts, la chasteté a été imposée au moment de la contre-réforme, aux hommes comme aux femmes. Pas étonnant : c'était en réaction à la réforme protestante. Autre point : l'invention de l'imprimerie n'est pas innocente dans ce conflit d'un autre âge. C'est la divulgation grâce au génie de Gutenberg qui a déclenché la réaction des Luther et Calvin qui n'ont pas supporté ni la rigidité de l'église, ni ses mensonges.

Quelque huit siècles plus tard, la même église tente encore de masquer des réalités sordides plutôt que de se remettre en question et mettre à plat un système inique. L'homme n'est qu'un homme, il a donc des besoins et des désirs. Pourquoi l'en priver au nom d'une idéologie qui n'a pas de sens ?
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 12:50
Selon ce que vous serez petit ou grand, le traitement ne sera pas le même. Les sacro-saintes institutions internationales absolvent les errements de l'un de leurs membres. Pas de vague, surtout ! Il faut que la maison tourne, alors on passe l'éponge.
C'est cela le privilège d'occuper une fonction de haut niveau : on efface l'ardoise, surtout en cette période délicate. Il faut conserver l'équilibre déjà bien instable de la planète. Tant pis si l'on déroge à la morale. Peu importe ce qu'en pensera monsieur tout le monde ! La maison doit tourner rond et c'est tout ce qui compte.

Les excuses présentées justifient-elles une telle mansuétude ? Dans l'absolu, c'est bien d'avoir su faire profil bas et reconnaître ses erreurs. En vérité, c'était le moins qu'on attendait : il faut savoir assumer jusqu'à ses erreurs. Plus trivialement, une histoire de coucherie n'est que ce qu'elle est. Et c'est très commun pour un homme d'avoir des aventures extra-conjugales. D'ailleurs, a-t-on à s'en mêler et commenter cette bavure ? Après tout, ce n'est qu'une histoire ordinaire.
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 08:04
On y est. Cette fois, plus question de laisser l'hymne national français être sifflé par des anti (anti quoi, d'ailleurs ?). C'est décidé, si cela se reproduit, le match sera arrêté.

Réponse absurde car elle déclenchera d'autres hostilités plus graves. Il faudra rembourser ceux qui auront achété des billets. Et comme le marché noir est lucratif, ceux qui auront réglé bien davantage ne retrouveront pas leurs billes. Il y aura davantage de grincements de dents qu'on ne peut l'imaginer. Et priver des amoureux du foot de leur participation à la liesse générale, c'est un peu trop frustrant (je ne suis pas foot, je l'avoue, mais à chacun ses goûts).

Saint-Etienne - Eindoven, ça remonte loin. il y avait eu des morts. Et le match avait tout de même eu lieu. Deux incidents, deux mesures différentes. Dans le premier cas, le match s'est déroulé pour que la violence ne dégénère pas davantage. Choquant certes,  mais compréhensible.

Quand Gainsbourg a singé la Marseillaise, lui a-t-on fait retirer son hymne des commerces ? A-t-il été pénalisé par une amende assortie d'une peine d'emprisonnement ? Non. Et pourtant, c'était déjà une atteinte à  la dignité infrangible de l'hymne national. Mais voilà, c'était de l'art. Alors...

Prendre une mesure aussi radicale pour quelques sifflets, est-ce que cela vaut le coup ? Certainement pas. A croire qu'on cherche à serrer toujours plus la vis, à contrôler, à broyer. La répression, c'est vrai, est au goût du jour et tous les prétextes sont bons pour brimer la population. La moralisation de tout ne peut pas être un but en soi. Si la société n'avait pas été permissive, si elle n'avait pas monté en épingle les méfaits d'une jeunesse de banlieue, on n'en serait pas là. Merci donc à ceux qui, sous prétexte d'information, ont mis en avant quelques hurlurberlus grimaçants. Merci également aux preneurs de décisions injustifiées.
Partager cet article
Repost0
7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 12:32


Un long frisson descend de l'atlas jusqu'au sacrum, bousculant les vertèbres une à une jusqu'au déchirement qui se propage à tout son épiderme. C'est impossible, ils n'ont pas fait ça. Encore incrédule, Justine écoute le journaliste énoncer ce fait du même ton monocorde que l'information précédente. L'événement est pourtant de taille et son importance, en ce monde bousculé par des séismes et des guerres, prend une dimension très particulière. Alors pourquoi cette apparente indifférence ? Voulue ? Inconsciente ? Pur formalisme de l'objectivité journalistique ?

L'annonce a de quoi surprendre, surtout ce jour-là. D'ailleurs, pourquoi ce choix ?

Les questions se heurtent dans la tête de Justine, atterrée par la nouvelle. Mais à quoi ont-ils donc pensé ? Qui sont-ils pour prendre une décision aussi radicale ? Et la dignité humaine dans tout cela ?

Justine détourne son regard de l'écran aux images crues. C'est trop. Elle se sent honteuse de participer involontairement à cet étalage de violence satisfaite. Que demande donc le peuple ? se demande-t-elle. Ce n'est plus la réponse des latins, ce n'est plus le "Panem et Circences" banal des années de la barbarie.

Ecœurée, désemparée, elle prend le parti d'éteindre son téléviseur. A quoi bon guetter l'information ? Tout est consommé. C'est trop tard !

Vit-elle vraiment dans un monde civilisé puisque la cruauté des dictateurs les conduit à la potence à la vue du monde ?

Toutes les questions qui l'ont taraudée pendant des années reviennent à la charge, l'obligeant à regarder bien en face ce qu'elle a évité à tout prix, préférant l'ignorance à la connaissance, se berçant de l'illusion que l'homme est sage, que le progrès ne peut que l'inciter à davantage d'humanité et de compassion.

Elle tombe de haut, du haut de ses illusions enfouies, de ses rêves anéantis par la triste réalité, de la condescendance avec laquelle elle a toisé et plus souvent ignoré les aléas du monde. Son monde soudain rétréci à un écran où courent toutes les nouvelles les plus absurdes comme les plus cruelles.

A quoi bon prendre de l'âge si ce n'est pas être toujours plus serein et sage ? se dit-elle dans un soubresaut mécanique. Forgée aux idéaux de la démocratie et du respect de la vie, elle chute dans la réalité avec une brutalité inattendue parce que le monde est à sa porte et qu'elle n'en a pas pris conscience. Pas pris conscience ou refusé d'en prendre conscience ? Justine élude la question : il y en a déjà tant et tant restées sans réponse, pourquoi se mettre martel en tête et chercher la petite bête là où elle ne se trouve surtout pas ?

Justine, une fois de plus, refoule très loin son besoin d'appréhender ce qui l'entoure malgré elle et juge bon de sortir. La porte de son appartement claque dans le silence des escaliers.

 

 


Partager cet article
Repost0