Theresa May tentera de nouveau de convaincre les parlementaires britanniques de voter pour le brexit tel qu'il est rédigé actuellement. Si le vote ne l'emporte pas (il ne manque que la voix de 75 parlementaires pour qu'il soit adopté), il y aura report. Ce qui signifie que la Grande-Bretagne serait encore membre de l'union pour les élections de mai prochain. Un sacré dilemme !

Au pire, les anglais sortent sans accord, au mieux ils trouvent un compromis et restent malgré eux.

Je n'ai aucun lien avec l'Angleterre, mais je sais déjà que rien que ce qu'il s'est passé avec le brexit n'est pas sans conséquences pour le royaume  britannique. L'économie a perdu de sa vigueur et les finances s'en ressentent. L'Europe n'a pas l'intention de céder face aux exigences de nos voisins.

Bref, c'est la caca. Perso, j'espère que nos copains anglais resteront bel et bien nos partenaires : plus on est nombreux, plus on est forts.

Mais qu'est-ce qu'ils ont derrière la tête les fabricants d'avions gros porteurs ? N'ont-ils pas encore compris que plus c'est gros, plus les victimes sont nombreuses ? Quels idiots !

Allemagne, Angleterre, France, Norvège, Australie, Singapour... autant de pays qui refusent que leur espace aérien soit survolé par cet avion. Et l’Égypte vient de faire de même.

Évidemment, Trumpette de la mort ne comprend pas ces réactions en chaîne : c'est une remise en cause de la technicité avionneuse. Ce sont autant de pertes des rentrées financières. Désormais, la vente de ces avions ne peut que décliner. A coup sûr, il va tenter de dire que c'est un coup monté contre les USA. Pour l'instant il se contente de crier haro contre l'informatisation des coucous. Pour lui, rien ne vaut l'avion à l'ancienne car les pilotes étaient formés au point de pouvoir diriger leur engin autrement que par des conduites assistées. Il n'a pas totalement tort : le tout informatique, mais pas forcément dans tous les domaines.

Une triste affaire que ce second crash qui devrait faire comprendre que l'informatique, si elle représente de réelles avancées, n'en est pas moins qu'une invention humaine et qu'elle a donc des limites. Tout le monde ne songe plus que par des algorithmes, pures créations de programmes pensés et mis en forme par des hommes. Ont-ils droit à l'erreur quand la vie humaine est en jeu ?

Et le voilà qui reparaît sur la scène publique. Faut vraiment être couillon pour croire que tout ne peut pas se savoir. Eh oui, les grandes oreilles, ça marche et même ça turbine à fond la caisse.

De qui je parle ? Mais voyons, du sieur Benalla. Encore lui et là, ça ne rigole plus. Des enregistrements ont été exhumés dans lesquels il disserte avec son complice de la contre-escarpe. Alors qu'il ne devaient avoir aucun contact. Eh bien, c'est fichu. Les deux mis en examen à la suite du 1er mai, apparemment, croient pouvoir se jouer de la Justice. Mal leur en a pris puisqu'ils ont été pris la main dans le sac.

Mais le plus grave c'est que A.B. était habilité au secret-défense (on se demande bien pourquoi). Et voilà qu'on apprend l'existence d'un contrat avec un russe sulfureux, contrat pour lequel il aurait perçu quelque 280 000 euros... pour trois mois. Le russe en question aurait partie liée très étroite avec  W.P. Aïe !

Le pire, c'est que lors de son audience devant la commission sénatoriale, à la question de ses liens avec ledit ruskoff, il a répondu qu'il ne le connaissait pas. En termes juridiques, cela s'appelle un parjure. Il vient donc d'ajouter bêtement des éléments à charge qui ne vont pas lui faciliter la vie. Tant pis pour lui : il a joué avec le feu, son torchon brûle plus que jamais. La commission qui l'a entendu peut porter plainte contre lui pour mensonge éhonté : on parle sous serment. Et une pierre importune de plus dans son soulier.

Je pensais que l'affaire était connue dans son entier. Apparemment, j'avais tout faux.

Les gilets jaunes persistent. Ils bloquent un peu partout les accès, notamment aux abords des hypermarchés. Un peu partout, la volonté affichée est bien de résister et de montrer le ras-le-bol de toute une population oubliée des grandes instances étatiques. Ils organisent le blocage des raffineries, ce qui signifie, à terme, un vrai durcissement. Certes les points de blocage sont moins nombreux que ceux de samedi, mais déjà les contestataires affichent leur volonté de recommencer les mêmes rassemblements samedi prochain. Et d'aucuns parlent de monter sur Paris.

Il faudrait que le jeunot songe à se montrer et surtout à s'entretenir avec la population en colère. Pour l'instant, il ne le fait pas et expédie son premier ministre au charbon. Une stratégie qui risque de lui coûter cher. Tant qu'il ne prendra pas la température de ce mouvement, celui-ci durera. Ne serait-ce que parce que son silence donne à penser qu'il est toujours aussi arrogant.

A sa décharge, il était en Allemagne aux côté de son homologue pour les cérémonies de la fin de la première guerre mondiale. Et il avait raison : il ne pouvait pas ne pas y assister puisqu'elle avait fait le déplacement en France lors de l'itinérance mémorielle.

C'est fait : F. de Rugy prend le poste de ministre laissé vacant par Hulot. Nul doute qu'il avalera les couleuvres et glissera sur les peaux de banane sans moufter. Il rêvait d'être ministre, c'est désormais chose faite.

En même temps, la ministre des sports, en délicatesse avec le fisc, a donné sa démission. Bien évidemment, pour respecter la parité, sa remplaçante est également une femme.

Hormis ce qui est de nature à saupoudrer (ou relever le niveau du gouvernement), rien ne change. La seule mutation que l'on peut évoquer, est la baisse magistrale (- 10 points) du jeunot dans les sondages. 31 % de popularité. Ce qui doit faire rire en sourdine Hollande le mal aimé.