La première ministre ouvre une cellule interministérielle au sujet de la canicule. Hum ! Serions-nous assez idiots pour ne pas savoir comment éviter les problèmes liés à la canicule qui s'installe et qui est loin d'être terminée ? A quoi bon se prendre les pieds dans le tapis quand le seul bon sens suffit à saisir qu'il est important de s'hydrater et d'éviter de sortir au moment où la chaleur est la plus excessive.

Pour ce qui est des travailleurs en extérieur, les syndicats songent déjà à une modification dans certains métiers où les travailleurs sont plus exposés que d'autres, donc des ouvriers travaillant en extérieur. Cela me semble de bonne logique : un couvreur, un peintre en bâtiment, par exemple, sont plus exposés au risque d'un sacré coup de chaud (difficile de bosser quand les degrés grimpent à n'en plus finir).

Autrement dit, il faut aménager des plages horaires afin que ceux qui sont les plus socialement impactés soient préservés d'un malaise, voire d'un accident encore plus grave. Il n'y a pas que le coup de chaud pour mettre en danger ces ouvriers : quand on boulonne sur un toit ou sur une façade, il va sans dire qu'il vaut mieux éviter les heures les plus chaudes afin d'éviter tout incident ou accident. C'est d'autant plus nécessaire que les prévisionnistes prédisent des augmentations dues au réchauffement climatique et préviennent que les 50 degrés sont inéluctables.

Pas de doute : les générations à venir auront à souffrir dudit réchauffement de la planète Terre. A moins d'un renversement total de la tendance en prenant conscience collectivement qu'il faut travailler autrement et faire cesser certaines méthodes de travail ne serait-ce que pour ralentir cette fournaise à venir.

L'homme sera-t-il assez raisonnable pour s'imprégner de ce futur cataclysmique pour l'humanité ? Saura-t-il mettre à profit le peu de temps qui reste pour modifier en profondeur tout le système actuel, très fort en émissions de carbone ?  La première chose à mettre en place, c'est de liquider tout ce qui intensifie la chaleur. C'est pas gagné...

N'étant absolument scientifique, il est toujours bon pour moi de tenter de me documenter. L'article ci-dessous a, au moins partiellement, permis d'éclairer ma lanterne, même si les données scientifiques expliquées ont exigé de m'accrocher pour comprendre (je suis bien plus à l'aise avec la Littérature qu'avec la Science).

Triple parrainage pour cet article : j'ai pu satisfaire ma curiosité, j'ai découvert que je souffrais d'ignorance, et j'ai mieux compris qu'il fallait se soucier davantage du climat.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/oui-la-vapeur-d-eau-est-un-gaz-%C3%A0-effet-de-serre-et-impact-sur-le-r%C3%A9chauffement-climatique/ar-AA18SPuL?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=49aa637d22c04df89e20c7216c68e95f&ei=76

...les jeunes qui se mobilisent pour le climat. A juste titre. Les vieux tromblons comme nous ne sont plus à la page. Dépassés ? Ou trop habitués à vivre comme nos parents ? Les deux sans doute.

En ce moment des jeunes font le "siège" de Total qui réunit ses actionnaires à la salle Pleyel. Ils chantent, agitent des pancartes et donc se rappellent à ces actionnaires et aux dirigeants de cette entreprise florissante pour qu'ils prennent la décision de cesser les explorations de recherche de gisements et fassent tout leur possible afin que la voiture soit propre et non plus polluante.

La jeunesse se sent concernée par le changement climatique, la montée des périodes chaudes, la fonte des glaciers... Elle s'exprime et, afin de ne pas être "bousculée", elle est massée devant la salle, enchaînée, assise et lance ses slogans comme autant de notes rafraîchissantes quant à l'avenir de la planète.

Un mouvement sympathique mais qui doit bien déranger les promoteurs des énergies classiques, dites fossiles. Ces promoteurs sont à l'image de ces énergies fossiles, donc fossilisés par les bénéfices qu'ils empochent sans état d'âme.

Que demande la jeunesse ? Ni plus ni moins que d'avoir un véritable avenir, bien différent de celui de notre génération qui a toujours vécu sur le statu quo de nos parents. Ah le progrès... Certes, il a bien permis une vie meilleure, mais est-ce vraiment raisonnable de continuer sur cette lancée qui promet tout sauf une vie sans déchets toxiques, sans pollution, sans gaz à effets de serre ? Et qui détruit de plus en plus la planète ? Fait disparaître des espèces tant animales que florales ?

Ce n'est pas la première fois que la jeunesse se bouge pour se faire entendre en manifestant bruyamment. Sans doute faudrait-il la rejoindre, faire entendre également notre voix et intimer aux pouvoirs publics de ne plus s'asseoir confortablement sur le changement climatique tout en arguant qu'ils luttent pour que cela change...

Pour enfin bénéficier d'une vie qui puisse être meilleure pour les générations à venir. Nous ne sommes plus l'avenir, mais représentons un passé inconséquent parce qu'ignorant des nuisances produites par les industries et les bagnoles. Désormais, nous ne pouvons plus nous mentir et laisser croire que rien ne peut changer, qu'il est trop tard et que les intérêts financiers des nations priment sur tout le reste.

La révolution est-elle en marche ? Pas encore, mais si la jeunesse s'entête à vouloir dénoncer les manquements des générations précédentes, viendra forcément le moment où la prise de conscience sera telle qu'il ne sera plus question d'atermoyer et de renvoyer aux calendes grecques un changement radical de manière de vivre. Le temps n'est plus à l'insouciance : il y a urgence.