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12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 16:33

Ben oui, voilà le langage du ministre de l'Intérieur, copiant amoureusement son mentor qui adore user de vocables comme imbitable. Hum, la vulgarité semble de mise dirait-on.

Si cornecul signifie tout bonnement amusant, voire abracadabrant, le terme imbitable a deux significations. l'adjectif imbitable au sens premier est incompréhensible, en revanche dans le sens second ça fait référence à l'absence d'attrait sexuel. Ce mot est considéré comme vulgaire. Personnellement, juger les frasques financières de l'Alexandre comme étant seulement du cornecul à la petite semaine, voilà qui pose question. Je ne vois pas ce qu'il y a d'amusant dans ces affaires.

Bon, à chacun son vocabulaire, mais si on use de termes inconnus pour la majorité, c'est bien qu'on veut rendre incompréhensibles ses propos. A moins que cela ne consiste seulement en un étalage de culture.

Vous savez ce qu'on disait chez moi ? " La culture, c'est comme la confiture : moins on en a, plus on l'étale ".

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 15:50

Je viens de trouver cette vidéo. Certes, elle est un peu longue : quelque 3 heures), mais ça vaut le coup de la regarder et surtout de l'écouter. Je divise en tranches horaires afin d'avoir le temps de faire autre chose. A vous de voir.

https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/05/la-video-des-gilets-jaunes-matraques-dans-un-burger-king-est-elle-vraie_1696063

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 15:19

Allons bon, les gilets jaunes vont encore défiler. Il se dit que le mouvement s'essouffle, mais la colère existe toujours. Et ce ne sont pas les mesurettes décrétées dans l'urgence qui vont l'apaiser. Ni les envolées lyriques devant des aréopages de maires. Ni le grand débat lancé à la va vite.  Le malaise vient de loin. Il est très profond. En cause, le pourrissement dans lequel on a laissé stagner la classe laborieuse. Le mépris affiché par les tenants du pouvoir, son incurie au fil des mandats et des ans, les réformes qui ne sont que des diktats irréfléchis sont des marques de l'abandon du petit peuple qui ressent tout cela comme autant de claques qu'on lui assène sans vergogne. Mépris, suffisance, autoritarisme... les mots n'exprimeront jamais les ressentiments qui viennent troubler l'époque. Quand on en a marre, on en a marre. On ne réfléchit plus. On fonce. On s'entête. On ne cède rien.

Le ronron de l'hélico est de retour au-dessus des toits. Encore un tour pour rien : le pouvoir ne pense que répression, intimidation. Et ne cèdera pas un iota à ces gueux qui osent le narguer chaque samedi depuis plus de deux mois. Et ce n'est pas fini.

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 16:56

Souvent je me dis que je ne devrais plus lire de journaux. Et pourtant, je continue d'aller chez le kiosquier du coin pour me ravitailler en hebdomadaires ou quotidiens. C'est vrai, je ne devrais pas, je ne devrais plus me plonger dans ces lectures qui ne m'apportent que des aigreurs intellectuelles.

Pourquoi tant d'obstination ? Serais-je masochiste ? Heu, non. En tout cas, je n'en ai pas le sentiment. Ce n'est pas de la simple curiosité de ma part, je veux simplement être au courant des bruits du monde et la pluralité des sources est importante à mes yeux. Pourquoi me contenterais-je d'écouter la téloche ? Les nouvelles sont les mêmes sur toutes les chaînes et ne disent pas tout. Tandis qu'un article bien rédigé et surtout bien documenté me permet de mieux comprendre les événements.

Mais certaines lectures m’écœurent, me révulsent, me donnent envie de vomir. Il y a tant de turpitudes, de magouilles, d'exactions, de compromis, de connivences, qu'il faudrait être totalement hors-sol pour rester impavide. Le pire, c'est ce que la politique permet. Elle est loin d'être blanche comme neige et semble s'autoriser à taire ce qui ne la dérange pas. Ou ce qui ne l'arrange pas. On a tous cru au nouveau monde. Et on constate que l'ancien monde est toujours là. Désespérant.

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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 15:01

Ça date de la même année que la précédente prière, et s'adapte à aujourd'hui mieux que la précédente. Du moins est-ce mon avis. Que je ne vous oblige pas à partager, cela va sans dire.

Votre Majesté, au sein de l’Élysée

Que vos pensées soient sociales,

Que votre règne nous rapporte de gros sous et plein de biftons,

Que votre volonté soit exécutée à la lettre et seulement pour nous,

Augmentez aujourd'hui nos salaires,

Diminuez votre budget

D'autant que vous l'avez augmenté,

Ne nous obligez pas à la révolution

Mais livrez-vous à une saine introspection.

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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 20:01

Le "Courage fillons"  (non, ce n'est pas une faute d'orthographe, mais une intention délibérée) est de mise : ils filent tous les uns après les autres, ceux de sa famille  politique, ses anciens soutiens hors quelques - encore - irréductibles. Peau de chagrin donc.

J'ai la solution pour les Les Républicains : qu'ils le laissent donc tranquillement aller devant le peuple puisque gros sourcils dit qu'il est le seul juge dont il reconnaît le droit de le mettre aux oubliettes. Ainsi le feuilleton cessera de harceler nos méninges. Et nous permettra de penser à autre chose. Comme s'intéresser aux programmes des prétendants, par exemple.

Mais quelle débâcle et quelle débauche  ! C'est un imbroglio à répétition. De quoi avoir envie de vomir avant même d'avoir dégusté le premier (ou le dernier ?) plat servi.

Et pendant cela, qu'est ce qu'il se passe ailleurs ? Où en est-on des "dents de la mer" ? Rien n'est dit. Dommage ! Ca m'intéresse diablement plus que cette affaire fillonesque qui, de rebondissement en rebondissement, nous harcèle au quotidien. Rien de mieux à faire ?

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 17:48

... on découvre le fumier". On dirait un proverbe, mais ce n'en est pas un. En fait, il s'agit plutôt d'un constat paysan. Que l'on peut facilement transposer dans d'autres domaines. Notamment en politique. Et, à ce sujet, un président célèbre (Edouard Herriot) a dit ceci : "La politique, c'est comme l'andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop".

J'avoue que je trouve fort savoureuse cette phrase qui reflète (presque) trop bien ce qu'il en est de la politique. L'inconvénient aujourd'hui, c'est que ça sent davantage la merde que l'andouillette.

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 13:53

Plus stupide, tu meurs. Rien d'étonnant à cela : le personnage est tel qu'il fallait bien tomber dans le dérisoire.

 

http://www.jeux-gratuits.com/jeu-trump-donald.html

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 10:48

Dans une semaine, à cette heure-là, j'aurai glissé mon bulletin dans l'urne. Quelle libération ! Ce matin, distribution de tracts, le dernier dimanche possible pour le faire. J'ai regardé un moment qui prenait et qui ne prenait pas. Les gens affichent leurs opinions et certains clament même : oh, certainement pas. Je regardais en même temps la tête du parleur : son physique annonçait clairement de quel bord il était. Le costume était assorti à sa pensée. J'avais presque envie de rétorquer pov' con. Mais à quoi bon ? Perso, je prends tout ce qui m'est tendu. Par principe. Et même si certains tracts ne peuvent avoir ma faveur, je prends, ne commente pas et passe mon chemin.

Un principe idiot me direz-vous. En êtes-vous bien certains ? Après tout, c'est une méthode comme une autre pour passer au travers de réactions imprévisibles. J'ai tellement vu de gens s'engueuler parce qu'ils étaient d'avis divergents que je préfère éviter ces prises de bec dont on ne sait jamais comment elles finiront.

 

Dans une semaine, je respirerai différemment. Quel que soit le résultat. Parce que non seulement cette campagne a été pesante, ennuyeuse et absurde, mais qu'en plus les polémiques s'étalaient au grand jour. Je n'aime pas le manque de respect. Passer son temps à insulter l'adversaire, ça mène où ? J'aurais préféré qu'on aborde les vrais sujets. Et donc la récession qui nous attend car quel que soit l'élu, nous y aurons droit. Or, je ne suis pas d'accord avec le fait d'endosser une dette qui ne m'appartient pas, que je n'ai jamais cautionnée et que je sais que je n'ai pas à vider mon gousset pour la rembourser. Comment ça, je n'ai pas à mettre la main à la poche ? Tout simplement parce que la responsabilité en revient aux politiques qui se sont inscrits dans une logique du toujours plus, aux banques qui ont joué avec notre argent. Ce sont ceux-là qui doivent se sacrifier et non les petits comme moi. Je me moque de n'être pas célèbre, de ne pas crouler sous l'argent, je préfère la qualité de vie qui est la mienne à celle de ces prédateurs qui ont usé et abusé du crédit pour les uns et pour les autres d'avoir pratiqué des taux usuraires indécents. Pourquoi serait-ce à nous d'abonder dans leur logique, de suivre un système destructeur, d'accepter d'en chier alors que nous savons nous contenter de ce que l'on a et qu'on n'a pas un centime de dette ? Non, je ne suis pas d'accord et je voudrais bien que ces messieurs regardent avec autre chose que des myopies sévères ce petit peuple qui doit courber l'échine sous prétexte qu'ils le leur demandent.

 

Dans une semaine, soit on sera mangés tout crus à la sauce hollandaise, soit à la sauce sarkozienne. Des deux maux, je me demande lequel sera le moindre. En tout cas, j'ai la certitude que je n'aurai plus à subir les commentaires des uns et des autres, je pourrai tourner le dos à cette période qui n'aura pas eu ma faveur et reprendre un cours de vie normal.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 14:47

Ah Ah Ah ! Je suis une porsche. Et Alors ? Quoi, ne suis-je pas magnifique ? N'ai-je pas une ligne séduisante ? Que voudriez-vous que j'aie de plus ? Ou de moins ?

Vous me clouez au pilori parce que j'ai transporté un homme dont la position sociale devrait lui éviter de se montrer dans une telle tire ? Fi donc ! Votre goût pour le vulgaire vous rend jaloux.

D'accord, je l'admets, il serait moins massif, cela sierait mieux à mes coussins. Mais je ne vais pas cracher dans la soupe et je reste fière de l'avoir eu pour passager. Ce n'est pas tous les jours en effet que je vois mes sièges écrasés par le poids d'une telle puissance.

Pourquoi autant de mesquinerie ? Pourquoi en faire tout un fromage ? Que de tapage pour une vétille ! Mais quel est ce peuple qui en veut autant à ceux qu'ils détestent tout en les adulant ? Ils doivent être exemplaires, oui bien sûr, cependant leurs écarts ne sont-ils pas le symbole de leur puissance ? Et s'ils ne se montraient pas parfois sous un jour incompréhensible, seraient-ils aussi connus ? Leur notoriété en fait des proies faciles : ils sont épiés, espionnés, suivis et tout aussitôt critiqués dans leurs moins faits et gestes.

Et moi là-dedans ? Je ne suis qu'une voiture de luxe empruntée par un personnage auquel on ne pardonne pas d'être celui qui peut faire le malheur d'un pays sur le fil du rasoir. Il est exigeant ? Evidemment. Sinon il n'occuperait pas un poste aussi important.

Moi l'objet du délit, je ne renoncerai pour rien au monde au luxe et aux personnages célèbres. Je préfère rire de tout cette cabale qui n'est, au fond, que l'expression d'une jalousie perfide. Le manque de sérieux de cette affaire qui sent l'oeuf pourri m'autorise à me moquer de ces détracteurs qui, disons-le, n'ont pas d'autre comportement que celui dont ils lui font grief.

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