Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 12:09

Une fois n'est pas coutume, je vous abonne à la littérature. J'ai trouvé ce texte ce matin. C'est de la science-fiction. Bonne lecture.

 

Sur cette planète fort lointaine dans la galaxie, les banquiers n’existaient pas encore. Quelques individus aux doigts acérés faisaient office d’usuriers. Encore qu’à cette époque, la monnaie ne représentait encore presque rien. On se contentait de faire du troc. Les habitants en petit nombre vivaient de manière chiche qui cultivant un jardin potager, qui fabriquant des ustensiles, faisant paître un troupeau, tissant du poil animal... L’entente était bon enfant.

Peu à peu la société archaïque se structura. Et se modernisa. Pour obtenir un bien, il fallut peu à peu céder une marchandise non plus par troc, mais contre cailloux plus ou moins gros. De la pierre, on passa au tissu, du tissu au métal. C'est là que les soucis commencèrent.

Au fil du temps, les techniques évoluèrent et prirent le pas sur le reste. Il n'était plus question de transactions d'échange à échange. Les usuriers devinrent les rouages essentiels de la société. Les taux étaient abusifs et plus d'un habitant se retrouva sur la paille. Quelques révoltes éclatèrent périodiquement, mais tout le pouvoir restait aux mains de ces êtres plus rusés que la moyenne qui s'enrichissaient sur le dos de leurs clients.
Vint une époque où les techniques atteignirent un degré tel qu'il fallut emprunter pour construire, fabriquer... Les usuriers réunis devinrent brutalement des banquiers. Les taux étaient variables, tantôt au plus bas, tantôt au plus haut. Les habitants dont le nombre avait crû en même temps que la santé s'améliorait, que les usines poussaient comme des champignons, que l'éducation se répandait, ne pouvaient plus se passer de ces quelques hommes détenant le pouvoir suprême : l'argent. Des métaux, on était passé au papier. Une invention géniale qui réduisait en apparence les écarts sociaux mais qui, en fait, les accentuait. Les plus malins parvinrent à se faire une place prépondérante, ils n'avaient plus maille à partir avec les banquiers, car bizarrement, c'étaient eux qui leur fournissaient l'argent.

Un jour, un liquide noir jaillit du sol. Tout aussitôt quelques familles importantes s'en emparèrent, l'exploitèrent. Toute l'économie tournait autour de ce liquide épais dont on tirait diverses applications : on se chauffait, on se déplaçait... Puis, avec les résidus, on imagina un nouveau produit : une matière surprenante dont on pouvait faire ce qu'on voulait. On créa des machines pour l'exploiter au maximum. Jusqu'au jour où un magnat rencontra un petit homme qui lui suggéra d'en faire des cartes de paiement. Aussitôt dit, aussitôt fait. On travailla ce produit, on inventa des machines qui le chauffaient, l'aplatissaient, le découpaient. De domaine exploratoire, on passa rapidement au domaine d'exploitation. Les banquiers jubilaient. Bientôt on n'aurait plus besoin d'imprimer des billets ni d'extraire des métaux pour frapper la monnaie. Leurs yeux en forme de dollars (une monnaie lointaine dont ils avaient entendu parler sans en avoir jamais vu) se mirent à briller. Toutes les supputations étaient permises. Ce service serait payant et emplirait davantage leurs poches déjà pleines à craquer. A peine l'idée émise qu'elle fut mise en application. Les banquiers, poussés par les magnats du liquide noir, n'étaient jamais à court d'imagination, ils eurent une illumination : et si on inventait des machines pour payer tout et n'importe quoi ? Ils embauchèrent des chercheurs peu regardants des implications que ce système induirait. D'étranges boîtes firent leur apparition, elles avalaient ce nouveau papier et le ressortaient dès l'opération accomplie. Rapidement, les drôles de boîtes avalèrent la rigidipapelle (c'était le nom de ce drôle de truc). Peu à peu, les habitants prirent l'habitude de se servir de cet nouveau papier.

Les habitants commençaient à regretter le bon vieux temps où ils allaient chez le boulanger, le boucher, l'épicier,... leur bourse bien remplie pendant à leur ceinture. Non seulement les frais prélevés par les banquiers écornaient leurs avoirs, mais les machines commettaient des erreurs. Elles étaient en effet fort capricieuses : tantôt elles obéissaient et défalquaient la somme voulue, tantôt elles s'interrompaient en cours d'opération et décomptaient deux fois le montant désiré. D'autres fois, la transaction était refusée, mais la somme était tout de même prélevée du compte de l'usager. Les habitants allèrent trouver leur banquier qui les écouta fort courtoisement, promit d'enquêter et les renvoya chez eux, rassurant. Hélas, les erreurs devinrent de plus en plus fréquentes et les habitants ne purent rentrer dans leurs fonds. Pendant qu'ils s'appauvrissaient, la santé financière des banquiers était florissante. Mais moins tout de même que celle des quelques magnats qui les avaient vampirisés dès l'apparition de ce produit miracle.

Très vite les habitants subirent le contrecoup de la disparition de la monnaie : qui ne pouvait plus régler le montant de son loyer, qui devait rogner sur les dépenses pour rembourser son emprunt... Les SL* firent leur apparition, devinrent de plus en en plus nombreux. Des associations charitables les prirent en charge. Mais vint un moment où leur nombre rendit nécessaire de créer des BA** et des LS*** en sollicitant la générosité des autres habitants. Le hic, c'était que les habitants ayant eux-mêmes encore un toit avaient de plus en plus de difficultés à survivre et devaient se saigner aux quatre veines pour nourrir leur famille. La misère grandit dans ce qui avait été vécu comme un pays de cocagne. Les habitants commençaient à comprendre que ce qu'ils avaient accepté comme un progrès n'était plus qu'une régression. Les ONB **** tiraient la sonnette d'alarme, alertaient les PP*****, mais rien ne bougeait. Ce n'étaient que promesses sur promesses, jamais suivies d'effets. Ou plutôt si : les PP semblaient écouter d'une oreille attentive, mais continuaient à s'en battre le cornet tout en prenant des mesurettes pour résorber cette précarité qu'elles n'avaient pas envisagée aussi répandue. Ce n'était pas leur problème. Elles, ce qu'elles voulaient, c'était conserver leur place car elle était lucrative. Elles dépendaient du bon vouloir des magnats par le truchement des banquiers, intermédiaires inévitables vu la structuration de la société. Elles n'allaient tout de même pas tuer la poule aux œufs d'or.

La suite de l'histoire ? Deux issues sont possibles :
a) la révolte gronde et les PP sont renversées.
b) Les PP se débarrassent de cette surpopulation encombrante.
__________________________________________________________________________

SL*         = Sans Logis
BA**       = Bonnes Actions
LS***      = Logements Sociaux
ONB**** = Organisation Non Bancaire
PP*****  = Poubelles Publiques

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 08:45

 

Une vidéo à savourer sans oublier que certaines provocations ou qui semblent telles ne sont que la dénonciation de travers évidents.

 

http://librevent.over-blog.com/article-cercle-des-amis-d-eric-woerth-et-de-lilliane-bettencourt-54616293.html

 

D'aucuns se laisseront prendre au piège évident d'une parodie de manif qui se veut ringarde à souhait. Au fond, une autre manière de dénoncer la trop grande différence entre ceux qui ont trop et ceux qui n'ont presque rien ou rien du tout.

 

Réfléchissez bien avant de décider si ces "gens-là" oseraient, dans le contexte actuel, fréquenter le pavé et déglutir des slogans provocateurs. Ils préfèrent rester entre eux, protégés par leurs hauts murs, derrière leurs portails bien clos.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 20:10

Si ça ne craque pas, je pète un câble.

Ce matin, il n'était pas 8h et le thermomètre affichait déjà 30° Celsius. Il est un peu plus de 21 heures et le ciel s'est légèrement assombri. Un orage se prépare. Je l'attends avec fébrilité : j'ai bien trop chaud. C'est infernal. Je ne sors que le matin depuis une semaine, restant dans l'ombre protectrice de chez moi. Un semblant de fraîcheur semble s'y trouver en comparaison de la chaleur qui monte du macadam. Je passerais mon temps dans l'eau si j'avais le sentiment que ces degrés en surchauffe n'oseraient plus me narguer.

J'entends le ronron de la circulation, je suis là à ne rien faire, dans une impotence débile, alors que j'aimerais m'activer. Et surtout bénéficier d'une pluie drue qui ferait retomber cette torpeur étouffante. Je suis à l'affût du moindre bruit, de la première goutte venant s'écraser en un splach tonitruant contre les vitres. Le tonnerre retentit, assourdi : l'orage se prépare mais est encore trop loin pour faire crever les nuées qui s'amoncellent. Patience, patience !

Il a plu aujourd'hui sur Paris, le temps ne devrait donc pas tarder à adopter la même tactique au-dessus de ma tête, mais pourvu que ça vienne vite !

 

Une heure plus tard : quelque gouttes timides commencent à claquer sur le rebord de la fenêtre, mais ce n'est pas la pluie diluvienne que j'attendais. Déception. Cela suffira-t-il à alléger l'atmosphère ?

Partager cet article
Repost0
17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 06:02

 

Grâce à Laophi, à l'instant même, j'ai fait un saut de puce sur Place Publique. Pour tenter d'aller plus loin que lors de ma première visite, j'ai lancé une recherche sur... 2010.


Aucun doute n'est possible : si le site existe toujours, l'oubli encore plus. Il en est même l'exemple parfait : il n'aura existé qu'en 2009. Aucune trace en effet de quoi que ce soit de neuf. Etrangement le webmestre s'est transformé en fantôme. Ou il a démissionné. Ou alors il a été remercié..

Les pages sont bien là mais on devine très vite qu'elles sont inactives, ou mortes. Totalement à l'abandon. Soupir... Résignons-nous : nous ne participerons pas à quelque vote que ce soit quant à ce droit à l'oubli : on nous a tout simplement oubliés.

 

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 17:15
Depuis ce matin, il est difficile d'écrire un commentaire ou un article. Vraisemblablement l'équipe d'OB s'occupe à améliorer son site. Mais ce n'est pas sans inconvénients pour nous, les accros du blog, qui éprouvons la furieuse envie de nous défouler sur la toile en pondant des articles plus ou moins furieux ou plus ou mons farfelus... Chacun dans notre genre, apprécions d'avoir à disposition cet outil, mais dès que ça débloque (est-ce que j'ose le néologisme verbal débloguer ?), nous n'avons de cesse de râler tant et plus. C'est tout juste si nous ne sommes pas atteints de paranoïa et ne déclarons pas la guerre ouverte à notre hébergeur au prétexte qu'il est financé (si j'ai tout bien compris) par TF1. On a vite fait d'établir un lien de cause à effet. Bref, nous débloquons à plein tube.
Je viens tout juste d'atteindre la page article alors que je venais d'expédier un message à OB pour si
gnaler les méfaits de leur maintenance. Ils vont doucement rigoler quand ils s'apercevront que je suis en ligne et que j'allonge les phrases sur cette page qui ne voulait pas s'afficher. Peut-être ai-je commis un faux geste et planté mon blog. Peut-être que leur maintenance est un peu trop imperceptible à nos yeux de néophytes crasseux et que nous échappe le pourquoi du comment.
Bon, c'est agaçant, pénible, de se retrouver coincé et de ne pouvoir oeuvrer selon nos habitudes. Le temps d'adaptation semble s'étirer en longueur (pourtant je n'appartiens pas encore à la catégorie des seniors d'OB, mon blog a quoi, un an, un an et demi, pas de quoi pavoiser et prétendre à une parfaite maîtrise de l'outil, non ? Non plus qu'à la sénescence, précoce, n'est-ce-pas ?
Partager cet article
Repost0
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 10:22

Cliquez sur l'adresse suivante : ma méthode coup de pied au cul, y'a que ça de vrai. Mon premier record : 45306, second record : 75279.

Je vous le jure : ça détend vraiment bien.


http://droit-dans-le-mur.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 10:22

Cliquez sur l'adresse suivante : ma méthode coup de pied au cul, y'a que ça de vrai. Mon premier record : 45306, second record : 75279.

Je vous le jure : ça détend vraiment bien.


http://droit-dans-le-mur.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 12:09


... Si vous avez envie de décompresser et de relativiser, alors n'hésitez pas, foncez à l'adresse que je vous indique. Vous ne serez pas déçu.

http://groupelocal.over-blog.com/article-36292641-6.html


Partager cet article
Repost0