Bras de fer entre Biden et le Sénat : si le relèvement de la dette n'est pas voté, ce sera une crise financière qui sera pire que celle de 2008. Les USA seraient en récession et entraîneraient le reste de la planète dans son sillage. Le Sénat américain (droite) dispose d'une courte majorité. Son refus du relèvement est motivé par le projet de Biden d'entreprendre des grands travaux (autoroutes et autres) : les sénateurs craignent en effet que les projets du président dérivent vers un emploi autre que celui annoncé (bonjour la confiance). Et quand bien même ce serait le cas, est-il préférable de bloquer que d'accepter ce relèvement ?

Ce qui fait hurler un éditorialiste du Washington Post : "Ne vous contentez pas d’augmenter le plafond de la dette, éliminez-le ! Cette étrange bizarrerie du processus budgétaire américain ne sert à rien, si ce n’est, de temps en temps, de laisser l’un ou l’autre parti chercher un avantage politique en menaçant de plonger le système financier dans le chaos.  Il n’y a jamais de bon moment pour flirter avec une crise financière, mais en pleine pandémie et avec une reprise économique encore plus que timide, le moment est cette fois-ci particulièrement mal choisi."

C'est bizarre d'avoir un plafond pour une dette, surtout au niveau d'un pays. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi avec les finances publiques, mais quand il est besoin d'un coup de pouce, il convient de lever le pied du frein et voir plus loin que le bout de son nez.

Il faut espérer que ce blocage n'aura pas lieu car nous en subirions, par répercussion, les conséquences. Je crois pouvoir assurer que personne n'a envie de revivre ce que fut 2008...

Ah les gros sous... et les contraintes où se mêlent suspicion et rivalité...  L'homme sera-t-il un jour raisonnable ?

Face au camouflet imposé par les USA, la Grande-Bretagne et l'Australie, la France a rappelé ses ambassadeurs. Aujourd'hui, les relations se sont refroidies copieusement. C'est une grande première qui n'a rien de symbolique. Le froid glacial est désormais de mise face à la goujaterie américaine A tel point que l'Australie dit à la France qu'elle compte sur elle. Pas sûr que notre pays laisse filer l'affaire ou l'enterre comme si de rien n'était. Un camouflet insupportable quand on est censés être des alliés, un coup de couteau dans le dos comme l'a dit Le Drian.

En bref, le refroidissement provoqué par cette goujaterie innommable  risque de durer. Il faut tenir bon afin de faire comprendre aux auteurs de cette affaire "inédite" qu'il serait bon qu'il en soit parlé en amont et en expliquer les raisons. La semaine prochaine, se tient l'assemblée générale de l'ONU. Seront présents Le Drian et son homologue américain.

Marrante cette appellation... Je viens d'apprendre ce truc qui ne coule pas de source, du moins pour moi qui suis ignare en matière fiscale et autre. Vous savez qu'actuellement Google est sur la sellette pour cause de position dominante (tiens donc... on n'avait pas remarqué).. Le voilà taxé d'une amende de 500 000 euros par le gendarme français de la concurrence. " pour ne pas avoir négocié "de bonne foi" avec les éditeurs de presse sur l'application des droits voisins, une rémunération que Google et les plateformes numériques sont censées mettre en place pour les éditeurs de presse en rétribution de la reprise de leurs contenus". Aïe, ça fait mal.

Ces géants méritent bien une leçon de savoir-vivre...

C'est le cas en ce moment où Biden veut faire passer des lois afin de modifier les USA. Du coup, jusque dans son propre camp, les oppositions ne sont pas rares empêchant la mise en place de la politique voulue par le président. Ainsi en va-t-il des projets d'infrastructure et autres réformes importantes. Actuellement, il faut au moins 60 votes contre 100 pour qu'une loi soit adoptée par le sénat. De quoi provoquer un certain embouteillage au portillon. Des démocrates font obstruction, sans doute parce qu'en l'état, c'est leur position au parlement qui les intéresse. Alors, passer en force ? Ou composer avec l'opposition républicaine ? Un sacré dilemme quand on sait que la particularité du milieu de mandat peut empêcher le président en poste d'agir comme il l'entend.

Il serait temps que les choses soient claires et de ne pas empêcher les réformes qui sont essentielles pour l'avenir de l'Amérique.

Les relations sino-américaines ne sont pas au beau fixe. Après Trump qui avait décrété la guerre commerciale à la Chine, voilà que Biden lui succède. Aïe ! Le nouveau président entend contrer ce pays en investissant massivement dans des domaines qui pourraient rendre les USA dépendants des fournisseurs chinois.

Ce ne sont plus seulement 31 entreprises chinoises qui sont interdites, mais désormais 59 telle Huawei. Le prétexte est tout simplement que ces entreprises soutiendraient les activités militaires de Pékin. Biden a signé u n décret qui étend le champs de contre-offensive envers la Chine : « Ce décret autorise les États-Unis à interdire – de manière ciblée et circonscrite – les investissements américains dans des entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité ou aux valeurs démocratiques des États-Unis et de nos alliés » C'est on ne peut plus clair.

Les Américains qui ont investi dans des entreprises chinoises ont jusqu'au 2 août pour céder leurs avoirs.

Évidemment ça ne plaît pas à Pékin. Les relations risquent d'être fort d'être tendues d'un côté comme de l'autre. Les USA demandent à leurs alliés de les rejoindre dans la lutte contre l'emprise commerciale et industrielle chinoise.

Et dire qu'en France, Huawei a déjà entrepris de se positionner...