Les alentours de Moscou sont embrasés. La canicule y est pour beaucoup. Inconvénient pour les habitants : ils suffoquent dans la fournaise et les fumées dégagées par les incendies rendent l'air irrespirable. Autre inconvénient qui concerne plus que les moscovites : la Russie est l'un des trois "greniers" à blé de la planète. Les spéculateurs vont profiter de cette nouvelle aubaine pour surenchérir sur le prix du blé. Nul doute que des augmentations naîtront "spontanément".
Notre pays est également producteur de céréales. Nous ne devrions pas être inquiétés, cependant il se dit déjà que les prix de la viande bovine et de la volaille devraient connaître des augmentations assez substantielles : quand il n'y a plus d'herbe, on fournit du fourrage aux bêtes. Le prix du pain devrait rester stable. C'est ce qui se dit. Mais sera-ce ainsi ? Vous savez comme moi que l'attrait exercé par l'argent est tel que les boulangers devraient déraper plus que nécessaire. Il n'y a pas de profit qui soit négligeable, n'est-ce-pas ?