1 septembre 2009
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21:10
J'ai toujours conseillé de vider son sac. En écrivant.
En verbalisant par écrit et en usant des mots dont notre langue est riche, on peut soigner son stress, ses angoisses, ses colères. C'est une écriture qui permet de se retrouver, de se reconstituer dans toute notre intégrité. Taire sa colère ne peut qu'engendrer des effets dévastateurs sur notre moral. Alors plutôt que de sombrer dans une déprime qui dure et dure jusqu'à ce qu'on flanche complètement, il est plus sage de manier les phrases et d'exprimer ce qui taraude notre esprit. Il faut savoir mettre des mots sur ces maux qui nous empêchent d'avancer et nous détruisent.
Récemment, j'ai conseillé à quelqu'un de ma connaissance de se plier à cet exercice. Jamais je n'aurais imaginé qu'il le ferait sur son site. Lorsque j'ai découvert son article, ma stupéfaction a été grande : certes sa colère était là, évidente, mais à travers un langage odieux, vulgaire. Ce n'étaient qu'invectives répétées, tout était passé à la moulinette de sa colère. Le premier instant de surprise passée, je n'ai pu aller au bout de sa diatribe. jJai clos son article et lui ai écrit. Je lui ai même demandé de retirer son article, jugeant qu'il était bien trop tendancieux et qu'il avait trop facilement l'insulte au bout de sa plume. Il n'a rien voulu savoir. C'était et cela reste son droit.
Pourtant, à quoi sert de déverser sa colère au su et vu de tout le monde, alors que toute la toile peut en être imprégnée et provoquer des remous inutiles, voire faire s'engager une procédure dont l'issue est courue d'avance ? Je ne comprends pas et même je refuse de comprendre qu'on ose ainsi se livrer à ce type d'exercie, en soi souhaitable et salvateur, autrement qu'en face à face avec la page blanche. Cela se fait uniquement entre soi et soi, parce qu'ainsi, on passe le cap, on se retrouve et on avance.
Quelqu'un que j'ai bien connu disait qu'on ne devait pas prendre les autres pour des poubelles. L'expression heurte mais elle est très vraie dans sa crudité et même sa cruauté. Si la solidarité existe, elle n'est pas faite pour vider le trop plein qui nous submerge. On n'a pas le droit de rendre les autres, sous prétexte que ce sont des amis, complices de nos erreurs, coups de gueule, errements intérieurs. A nous, et à nous seuls, d'assumer nos faiblesses, nos désespoirs, nos colères.
En verbalisant par écrit et en usant des mots dont notre langue est riche, on peut soigner son stress, ses angoisses, ses colères. C'est une écriture qui permet de se retrouver, de se reconstituer dans toute notre intégrité. Taire sa colère ne peut qu'engendrer des effets dévastateurs sur notre moral. Alors plutôt que de sombrer dans une déprime qui dure et dure jusqu'à ce qu'on flanche complètement, il est plus sage de manier les phrases et d'exprimer ce qui taraude notre esprit. Il faut savoir mettre des mots sur ces maux qui nous empêchent d'avancer et nous détruisent.
Récemment, j'ai conseillé à quelqu'un de ma connaissance de se plier à cet exercice. Jamais je n'aurais imaginé qu'il le ferait sur son site. Lorsque j'ai découvert son article, ma stupéfaction a été grande : certes sa colère était là, évidente, mais à travers un langage odieux, vulgaire. Ce n'étaient qu'invectives répétées, tout était passé à la moulinette de sa colère. Le premier instant de surprise passée, je n'ai pu aller au bout de sa diatribe. jJai clos son article et lui ai écrit. Je lui ai même demandé de retirer son article, jugeant qu'il était bien trop tendancieux et qu'il avait trop facilement l'insulte au bout de sa plume. Il n'a rien voulu savoir. C'était et cela reste son droit.
Pourtant, à quoi sert de déverser sa colère au su et vu de tout le monde, alors que toute la toile peut en être imprégnée et provoquer des remous inutiles, voire faire s'engager une procédure dont l'issue est courue d'avance ? Je ne comprends pas et même je refuse de comprendre qu'on ose ainsi se livrer à ce type d'exercie, en soi souhaitable et salvateur, autrement qu'en face à face avec la page blanche. Cela se fait uniquement entre soi et soi, parce qu'ainsi, on passe le cap, on se retrouve et on avance.
Quelqu'un que j'ai bien connu disait qu'on ne devait pas prendre les autres pour des poubelles. L'expression heurte mais elle est très vraie dans sa crudité et même sa cruauté. Si la solidarité existe, elle n'est pas faite pour vider le trop plein qui nous submerge. On n'a pas le droit de rendre les autres, sous prétexte que ce sont des amis, complices de nos erreurs, coups de gueule, errements intérieurs. A nous, et à nous seuls, d'assumer nos faiblesses, nos désespoirs, nos colères.