On avait prédit que cela se renouvellerait et que nous n'étions pas sortis de l'auberge. Eh bien, nous y sommes. Les quelques cas hier, encore rares, se multiplient. Une moyenne de nouvelles infections par jour : le virus, qui semblait avoir un train de retard, a décidé de passer la surmultipliée. Pour l'instant, les hôpitaux ne s'affolent pas : il n'y a pas d'engorgement. Mais les contaminations se répandent en moyenne de quelque 30 000 cas/jour. Voilà qui promet des jours sous astreinte : port du masque dès qu'on sort, lavage des mains (gel hydraulique ou savon de Marseille, ce dernier ayant un effet à la fois astringent et antiseptique). Entre autres calamités prévisibles : la raréfaction des contacts. Finies les réunions familiales ou amicales. De quoi sombrer dans la dépression car, enfin, vivre isolé à cause d'un invisible ennemi, n'a rien d'enthousiasmant.
Comme s'il ne suffisait pas de tous les problèmes provoqués par l'imbécile du Kremlin qui s'entête (il est d'un stupide...) à mener sa guerre contre un nazisme inexistant en Ukraine. En voilà un qui mériterait d'être fâcheusement contaminé par cet ennemi sous-jacent, perturbateur de nos quotidiens pépères.
En outre, avec l'inflation qui semble prendre profondément racine, avait-on besoin d'un déglingué têtu et hors de contrôle, menaçant la planète avec sa bombe nucléaire tant il semble pourtant qu'il ne gagnera pas cette guerre fratricide ? La fuite en avant semble sa conception du monde de demain.
Ah, s'il pouvait être rattrapé par cet invisible qui nous nargue depuis plus de deux ans...