Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 10:31

Est-ce bien son rôle de décréter que les logements sociaux ne seront plus accessibles à ceux dont la marmaille a participé aux émeutes. Les expulsions ont donc commencé.

Du grand n'importe quoi : qui dit logements sociaux dit qu'il faut être en-dessous des minimas pour en être locataires. En expulsant les familles, on les réduit à une plus grande misère. Ce ne peut qu'être contre-productif. Mais ça, on ne peut pas dire que ça l'émeuve.

Ah le Gérald (mérite-t-il une majuscule ?), ce "guerrier" qui s'y croit et prend des décisions imbéciles. Comment peut-on se comporter ainsi, surtout quand on sait combien c'est difficile de trouver un lieu où se loger tant les loyers sont élevés.

Ce seront donc les associations qui se chargeront de trouver des appartements accessibles à ces gens qui se retrouvent à la rue.

Je crains que l'autoritarisme affiché ne fasse qu'envenimer une situation déjà bien dégradée.

Partager cet article
Repost0
17 mai 2023 3 17 /05 /mai /2023 07:48

On en parle beaucoup en ce moment. On dirait bien en effet que la violence se banalise. Ce ne sont plus seulement des viols, des meurtres, des tags ou des dégradations, mais bien un déchaînement brutal qui semble être désormais la norme. Pas un jour sans évoquer ce sujet. Méthode Coué ? Ou bien une réalité ?

Les maires, quel que soit le territoire où ils officient, connaissent des heurts de plus en plus violents. D'abord des menaces, des pancartes, des mises à feu de leur maison... La vie des maires devient dangereuse car il y a des désaxés qui n'hésitent plus, après les courriers d'insultes, les menaces en tous genres, à passer à l'acte. Un maire récemment a remis sa démission au préfet (restée sans réponse). Seule solution pour être entendu ? S'inviter dans les médias, parler ouvertement du vécu de plus en plus pénible et surtout dangereux. Il a même été auditionné au Sénat.

Triste constat puisque nombre de maires mettent la clé sous la porte. Oui, ils rendent leur tablier parce qu'ils ne peuvent plus non seulement exercer leur mandat correctement, mais surtout ils résistent de moins en moins à la pression exercée par des zigotos hargneux, furax, prêts à en découdre. 

Ah la république... Existe-t-elle encore ? Le vivre ensemble est devenu décousu, le tissu social est déchiré, le respect est mis au oubliettes. Et pourtant, ces hommes ou ces femmes qui se dédient à leur ville méritent le respect des citoyens puisqu'ils sont là pour les servir. Les maires sont le premier chaînon de l'état. Il est vrai qu'actuellement le respect envers le personnel politique, et jusqu'au président, ne semble plus la norme. Il n'y a plus d'acceptation du vivre ensemble. Tout simplement. A moins de vivre en ermite...

Que se passe-t-il donc ? Pourquoi ces moments délicats où tout semble déborder, échapper à la normalité quotidienne ?

Partager cet article
Repost0
2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 16:45

Tout est tellement saucissonné qu'il est impossible de s'en sortir. Je connais une femme de 76 ans qui, le 22 mai prochain, se retrouvera sans toit. Pourtant, ce n'est pas faute de chercher, d'entreprendre des démarches, de s'inscrire de partout, de courir les appartements où qu'ils se trouvent. Systématiquement, on lui refuse la location car elle a un revenu des plus modestes (un peu plus de 700 euros par mois), donc pas crédible. Vu ses revenus et son âge, il va de soi que les bailleurs prennent peur, craignent son insolvabilité mais également le fait qu'on ne pourrait la mettre dehors quand bien même elle paierait son loyer.

Tout l'aspect administratif des différents organismes est un frein car il n'y a pas connexion, par exemple, entre l'assistante sociale et la centrale de la mairie. Et c'est tout à l'avenant. Dossier prioritaire ou pas. Sont prioritaires les personnes réunissant les trois critères que sont la faiblesse des revenus, l'âge avancé, le logement insalubre. Cependant, tous n'ont pas accès au Dalo (droit au logement) : quand ils partent pour cause de vente du bien - ce qui ressemble, à terme, fâcheusement à une expulsion, ils n'ont pas la priorité. Quand un dossier est déposé auprès d'un organisme, il est, la plupart du temps, répercuté auprès des autres, quand il s'agit d'organes publics. Restent ceux du privé, mais là encore, l'accès au logement est tributaire des demandes. Pas de passe-droit même si l'on se retrouve peu après à la rue. Un cycle infernal en quelque sorte. Temps d'attente moyen : deux ans.

Alors que faut-il faire ? Surtout quand on n'a aucune relation susceptible de faire remonter le dossier sur le dessus de la pile... Pour avoir regardé les annonces aujourd'hui, pour 30 m2, le loyer moyen est d'environ 500 euros, sans les charges. Et sans les frais d'agence évidemment. Que faire quand on ne dispose que de 700 euros mensuels ?

Autre détail appris il y a quelques jours : un organisme peut se porter garant pendant 2 ans. Mais il ne peut le faire qu'une fois trouvé l'appartement et non en aval. En bref, quelles que soient les démarches entreprises ou à entreprendre, il y a toujours un obstacle insurmontable. Je ne sais pas si le code du travail est un étouffe-chrétien, un labyrinthe sans issue, mais pour l'accession au logement, c'est le parcours du combattant à chaque pas, sans même l'espoir de trouver un toit. Et on s'étonne qu'il y ait de plus en plus de SDF ?

 

Partager cet article
Repost0