1) La représentation nationale est franchement hors limites. Ce sont des huées qui accueillent les parlementaies de la majorité. Et le chahut est inconcevable : on se croirait dans une cour de récréaton où deux camps s'affrontent. Vraiment déplorable. L'esprit corse aurait-il soufflé sur ,l'assemblée que la vendetta semble de mise ? C'est à se demander s'il faut toujours s'intéresser aux débats du parlement puisque ça tourne systématiquement au pugilat verbal fait de vociférations imbéciles.
2) La presse n'est pas en reste : elle étale à longueur de une la déconfiture du président, les surnoms volent évidemment rès hauts quant aux titres ils sont tellement élogieux que ça donne envie de gerber.
3) A quand la descente dans la rue de tous les mécontents qui crieront comme ces imbéciles " démission" ? Ce ne sont pas ces spectacles affligeants qui ramèneront les électeurs aux urnes, bien au contraire. Ces élites sont ridicules et surtout ne sont pas d'essence divine. Elles ressemblent étrangement à des diablotins en quête de mal faire et auxquelles le moindre prétexte sert à en découvre comme des vilains.
Je veux bien que la situation et le cas désespérant du fraudeur soient susceptibles de déchaîner les passions, surtout dans l'opposition, mais que la presse se hâte d'en ajouter une couche avec des titres alléchants pour ceux qui aiment les potins et commérages de bas étage, là, non ! Trop, c'est trop.
J'ai sans doute reçu une mauvaise éducation puisque je pense qu'on n'enfonce pas sous l'eau la tête de celui qui se noie. Or, c'est exactement le comportement de ces jeanfoutres qui, après avoir mis à sac les finances, se posent désormais en censeurs de la chose publique et ne négligent surtout pas des conseils mal venus. Ils pourront se permettre ce type d'attitude lorsqu'ils auront balayé devant leur porte et assaini l'atmosphère délétère qui règne parmi eux (un certain duel a montré la volonté de puisance des politiques)