25 mai 2009
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Qui a déjà oublié la nomination par le roi lui-même de l'un de ses conseillers à la direction des banques réunies
(Ecureuil et BP) ? Vraisemblablement bien du monde (les soucis du quotidien sont l'urgence généralisée).
Voilà que resurgit cette affaire de nomination (il y a eu dépôt de plaintes pour prise illégale d'intérêts) : deux conseillers de la commission de Déontologie de la Fonction Publique ont remis leur démission. Pas avec tapage, mais avec beaucoup de discrétion. Leur manière à eux de protester contre cette nomination régalienne.
Au fond, tout cela rime à quoi sinon à dénoncer des grâces accordées dans le dos du contribuable aux fidèles des fidèles ?
Ce sursaut de probité tombe bien mal puisque l'étude de la création du groupe ainsi formé selon les voeux du roi sera sur le tapis des discussions au parlement. Voilà qui ne va pas arranger les échanges ni mettre de la douceur dans les débats.
Mais soyons rassurés : l'opposition votera contre ce projet d'union et la majorité entend soutenir le projet de réforme de cette commission qu'elle a, bien évidemment déposé. Oui, vous avez bien lu : la majorité entend qu'il soit obligatoire de saisir la commission lorsqu'il s'agira de nommer des collaborateurs du roi, d'un cabinet ministériel ou d'un cabinet des autorités territoriales. Y aurait-il de la contestation dans l'air du côté de l'antichambre ?
Voilà que resurgit cette affaire de nomination (il y a eu dépôt de plaintes pour prise illégale d'intérêts) : deux conseillers de la commission de Déontologie de la Fonction Publique ont remis leur démission. Pas avec tapage, mais avec beaucoup de discrétion. Leur manière à eux de protester contre cette nomination régalienne.
Au fond, tout cela rime à quoi sinon à dénoncer des grâces accordées dans le dos du contribuable aux fidèles des fidèles ?
Ce sursaut de probité tombe bien mal puisque l'étude de la création du groupe ainsi formé selon les voeux du roi sera sur le tapis des discussions au parlement. Voilà qui ne va pas arranger les échanges ni mettre de la douceur dans les débats.
Mais soyons rassurés : l'opposition votera contre ce projet d'union et la majorité entend soutenir le projet de réforme de cette commission qu'elle a, bien évidemment déposé. Oui, vous avez bien lu : la majorité entend qu'il soit obligatoire de saisir la commission lorsqu'il s'agira de nommer des collaborateurs du roi, d'un cabinet ministériel ou d'un cabinet des autorités territoriales. Y aurait-il de la contestation dans l'air du côté de l'antichambre ?