15 mai 2009
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Nos politiques n'en sont pas à une structure près, ils sont mêmes inventifs, surtout quand il s'agit de
répression. Le fichage est un moyen comme un autre. Il y a donc un STIC (Système de traitement des infractions constatées) où un million d'invididus serait répertorié sans raison. Le président de
la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) et en même temps sénateur du Nord s'en prend au ministère de la Justice qui ne bouge pas le petit doigt pour rectifier ces erreurs.
Ce fichier est conjoint, si l'on peut dire, à la justice et à la police. Les erreurs consistent à ne pas rectifier, après enquête, les données des personnes mises en cause et et dont l'affaire
dans laquelle on considérait qu'elles étaient impliqués a été classée sans suite. Cette absence de correction du fichier peut avoir des suites assez dramatiques car il s'agit d'affaires pénales,
ce qui n'a rien de bien anodin.
Il ressort de ce qui a été mis en lumière par le président de la CNIL que le quart des fichiers de la police sont illégaux. 25%, c'est beaucoup, beaucoup trop. Gare donc aux fréquentations et aux petits soucis qui peuvent devenir grands. Fichés depuis la naissance (déclaration de naissance auprès de l'état civil) , il peut suffire d'un petit rien pour être entraînés dans une spirale sans fin. Pas besoin d'être paranoïaque pour comprendre que tout peut dériver très vite et que la moindre anicroche est sujette à caution. Les manifs par exemple : il suffit d'un contrôle pour être "connu et non fiché". Connu, cela revient à être fiché, quoiqu'en dise la police. Se trouver au mauvais moment au mauvais endroit peut provoquer bien des aléas avec répercussions judiciaires. On est en droit de se poser certaines questions depuis que l'HADOPI a été adopté. Encore un moyen de classer les individus et instaurer une répression encore plus grande.
Il ressort de ce qui a été mis en lumière par le président de la CNIL que le quart des fichiers de la police sont illégaux. 25%, c'est beaucoup, beaucoup trop. Gare donc aux fréquentations et aux petits soucis qui peuvent devenir grands. Fichés depuis la naissance (déclaration de naissance auprès de l'état civil) , il peut suffire d'un petit rien pour être entraînés dans une spirale sans fin. Pas besoin d'être paranoïaque pour comprendre que tout peut dériver très vite et que la moindre anicroche est sujette à caution. Les manifs par exemple : il suffit d'un contrôle pour être "connu et non fiché". Connu, cela revient à être fiché, quoiqu'en dise la police. Se trouver au mauvais moment au mauvais endroit peut provoquer bien des aléas avec répercussions judiciaires. On est en droit de se poser certaines questions depuis que l'HADOPI a été adopté. Encore un moyen de classer les individus et instaurer une répression encore plus grande.