11 mai 2009
1
11
/05
/mai
/2009
22:03
Nous sommes tellement pris par nos histoires internes que nous en oublions qu'ailleurs, il se passe des choses.
Comment peut-on oublier qu'au-delà de nos frontières, dans des pays un peu reculés pour nous, des écoles sont la proie de terroristes qui n'hésitent pas à lancer des gaz ? Le radicalisme
religieux est sans doute le pire puisqu'on n'hésite pas dans certaines contrées à s'en prendre aux écoles et plus spécialement aux écoles de filles. Voilà ce qu'est l'extrémisme : refuser l'accès
à l'éducation aux filles. C'est toujours le même discours et la même vilenie. Le respect de l'autre, de la différence est intolérable pour les intolérants qui préfèrent maintenir en état de
sujétion totale la gent féminine.
Ailleurs également, quelque part en Asie, un an après un séisme qui a fait un nombre incalculable de morts, toujours dans les écoles, on refuse aux parents de fêter ce triste anniversaire. Pourtant, quand on est parent, qu'on perd un enfant, le deuil est quelque chose de long, pénible, certaines étapes sont nécessaires. Parce qu'il y a eu un avant et qu'il y a un après. Là encore, c'est une forme de terrorisme que d'empêcher le chagrin de s'exprimer. Surtout quand on préfère que ne soit pas dites certaines vérités, surtout si elles dénoncent la corruption.
Ayons des pensées pour ces autres que nous en rencontrerons jamais et qui sont dans l'affliction. C'est le moins qu'on puisse pour eux.
Ailleurs également, quelque part en Asie, un an après un séisme qui a fait un nombre incalculable de morts, toujours dans les écoles, on refuse aux parents de fêter ce triste anniversaire. Pourtant, quand on est parent, qu'on perd un enfant, le deuil est quelque chose de long, pénible, certaines étapes sont nécessaires. Parce qu'il y a eu un avant et qu'il y a un après. Là encore, c'est une forme de terrorisme que d'empêcher le chagrin de s'exprimer. Surtout quand on préfère que ne soit pas dites certaines vérités, surtout si elles dénoncent la corruption.
Ayons des pensées pour ces autres que nous en rencontrerons jamais et qui sont dans l'affliction. C'est le moins qu'on puisse pour eux.