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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 13:22
Malgré le vote positif des représentants, malgré les efforts des états pour redresser la barre, la bourse connaît des remous importants. Tous les indices sont en chute libre. A cela rien d'étonnant, et même le contraire aurait été surprenant. Comment peut-on désormais faire confiance à un système qui a montré ses limites les plus extrêmes ? La méfiance est de rigueur, la suspicion également. Demain verra peut-être renaître la ruée vers les coffres qu'on videra, les comptes qu'on dégarnira, la réapparition des bas de laine sous le matelas.
Méfiance, dis-je ! A trop confier nos intérêts à d'autres alors qu'on est assez grands pour le faire nous-mêmes, voilà que nous risquons de tout perdre. Et qui croit en la promesse que les fonds seront véritablement garantis jusqu'à concurrence de 70000 euros ? Si la débâcle des banques se poursuit, le moindre sou économisé sera englouti par la marée des pertes incalculables de nos chers banquiers.
Faut-il dès à présent se prémunir du chaos en vidangeant nos comptes ? Peut-on encore espérer que le vent tournera et que la panique s'essoufflera rapidement ? Ce serait étonnant. Nous sommes dans un monde inflationniste, et pas seulement sur le seul plan financier. Tout est en démesure depuis des décennies, tout convie à consommer, à investir, à amasser. Le bon sens si français est une peau de chagrin qui se réduit à trois fois rien, tout juste un vague fantôme dont on garde un souvenir bien flou. A tout miser dans le même créneau, les investissements passés s'effondrent en même temps que le système ultra-libéral.


La reprise ne semble pas pour demain, le temps des vaches maigres se profile à l'horizon, les restrictions arrivent au galop. Normal, il faut bien un jour payer ses excès quand on a abusé largement des failles du système, s'octroyant des droits ehontés, en piétinant ceux qui n'ont et n'auront jamais rien.

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