Ah le démarchage téléphonique à domicile quel que soit le jour, quelle que soit l'heure et quel que soit le support... Une plaie insupportable. Et on a beau dire qu'on n'est pas une marchandise, ça ne s'arrête jamais.
Hypocrisie des décisions européennes car, ainsi que l'indique l'article ci-dessous, il est des plages horaires et des jours interdits. Avec quelques mesures de restriction pour qu'un professionnel soit à même de vous recontacter en cas de refus de votre part (60 jours entre deux appels).
Hypocrisie de toutes parts : il existe des centres téléphoniques et donc des numéros éphémères (ben oui, ça existe : quand on cherche à savoir qui est qui en recherchant l'abonné, la réponse est ; "ce numéro n'existe pas). Ces appels récurrents sont non plus agaçants, mais épuisants car on est dérangé à n'importe quel moment et quel que soit le jour. Et certains tentent de vous circonvenir en demandant des renseignements quant à ceci ou cela : votre âge, la composition de votre famille, vos diplômes...
Et si vous êtes abonné à tel ou tel journal ou revue, idem : vos coordonnées sont vendues sans qu'on vous ait demandé la permission. En outre, ces ventes illicites rapportent gros aux fournisseurs de vos données et par la suite, vous êtes inondés d'appels ou de courriers que vous mettez directement à la poubelle.
J'ai plus d'une fois exprimé mon mécontentement de manière très explicite ; "Je ne suis pas une marchandise". Car c'est ce que nous sommes devenus : des marchandises. Eh oui, on nous exploite purement et simplement.
Les fournisseurs d'accès ne sont pas les derniers à user de ce subterfuge malsain : eux aussi font en sorte que bloquer vos données soit impossible tant leur site est conçu pour ne pas vous simplifier vos protestations et refus d'exploitation. Oui, les fournisseurs sont devenus des esclavagistes en ce qui concerne leurs abonnés. Et vous pouvez toujours protester, parce que leurs manœuvres sont conçues de manière judicieuse. Et si vous changez de fournisseur, vous n'avez même pas le temps pour entreprendre une possible interdiction de vente.
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