La Corse avait proposé que les migrants soient débarqués dans l'un de ses ports. Le Gérald a décrété qu'ils le seraient à Toulon. D'où encore 24 heures de voyage pour des gens épuisés par leur long périple. C'est incompréhensible. Certes, je ne suis pas en charge ministérielle, mais je pense tout d'abord à ceux qui, au risque de leur vie, ont fui leur pays et cherchent refuge ailleurs.
Si j'ai bien compris cette décision, cette manoeuvre consiste à répartir dans plusieurs pays européens ces émigrés épuisés et désirant plus que tout de vivre en paix. Il semble que la France, selon Gérald, accueillerait environ un tiers de ces pauvres gens. De quelle manière et où ? rien de précis n'a filtré.
Notre ministre de l'intérieur a-t-il reçu l'accord des pays susceptibles d'accepter ces migrants venus du continent africain ? On ne peut pas dire qu'on sache ce qu'il en est.
C'est un peu comme si on cataloguait ces réfugiés comme une marchandise indésirable. Et comment déterminera-t-on ceux qui resteront sur notre sol et ceux qui voudront bien leur porter secours, assistance et intégration ?
Étrange politique que celle-ci.