Ni d'un côté ni de l'autre. La guerre se poursuit, d'un côté une contre-offensive, de l'autre, une annexion via un référendum bidon (on allait même chercher les gens chez eux). Les belligérants n'ont de cesse de se prêter à des jeux malsains. Surtout du côté russe avec cette promesse, au vu des "résultats" d'annexion pure et simple, au mépris des toutes les conventions internationales.
Si les Ukrainiens ne sont pas sortis de l'auberge, nous non plus : on ne peut que continuer la livraison d'armes, de formations pour les soldats, de surveiller de près ce qu'il se passe car, avec Poutine et ses sbires, on doit s'attendre à tout. Les discours sont de plus en plus violents, notamment chez certains "dignitaires" tel Lavrov qui en rajoute une couche à chaque discours du chef suprême. Ils semblent qu'ils ne connaissent rien d'autre que l'escalade notamment verbale, mais pas que.
Tout cela s'inscrit dans un long terme dont on ne sait qu'on en verra l'aboutissement. L'escalade des actions belligérantes sont telles qu'on ne peut que se demander si la paix reviendra en Ukraine. Cet entêtement ne présage rien de bon, du moins à court terme : Poutine veut rester au pouvoir quoi qu'il en coûte de vies humaines et de terreur parmi les populations.
Sauf que la société russe, notamment la jeunesse, lorsque Poutine a décrété renforcer les forces armées par l'intégration des réservistes, surtout celle qui est "éduquée" n'est pas d'accord et que la fuite, ou plus exactement l'exil, semble la seule issue pour ceux qui refusent d'être enrôlés de force. Cette guerre ne les concerne pas : ils veulent seulement vivre comme n'importe qui et préfèrent être hors des frontières russes plutôt que de participer à cette folie guerrière pour laquelle ils ne se sentent pas concernés. Certes, certains sont enchantés à la perspective d'aller combattre leurs voisins, mais il déchanteront très vite et regretterons d'avoir suivi le big chief dont l'orgueil démesuré et la bêtise intellectuelle font qu'il se moque éperdument d'être dans l'illégalité totale. Il n'y a que lui qui compte, le reste, il s'en contrefiche. Perverti par un pouvoir trop longtemps assumé, il ne comprend pas qu'il lui faut remballer les armes et cesser de s'en prendre à des peuples qui ont leur vie propre et ne demandent qu'à vivre en voisins paisibles.
Mais il n'est pas le seul à prétendre d'être obéi au doigt et à l’œil : ce qu'il se passe ici et là démontre qu'il y aura, hélas, toujours des durs à cuire qui tenteront d'imposer leurs "lois" aux populations qui dépendent d'eux.