... Maître de Conférences à Paris, il dénonce les mensonges éructés par l'état. Selon lui, les caisses de retraite et complémentaires disposent de 150 milliards (35 milliards pour la sécu, 116 pour les complémentaires). Mensonge d'état, c'est ainsi que cela s'appelle. D'ailleurs, il faut noter que ledit état entend récupérer les versements effectués par certains corps de métier (avocats, toubibs...) qui sont vent debout contre cette mainmise. D'autant plus qu'ils cotisent bien plus que la masse des "petits" et que faire entrer leur pactole de retraite dans le fond commun est un non-sens, pour ne pas dire un vol qualifié.
Pour Gilles Raveaud, le problème est celui des petites retraites que la réforme va encore appauvrir. Statistiquement parlant, les gens aisés ont 13 ans d'espérance vie supplémentaires que celle des ouvriers. Si j'ai bien compris le sens de sa pensée, les mesures envisagées (allongement de la vie au travail) actuellement traduisent la volonté que les gens "de peu" meurent au travail. En clair : ce serait autant de retraites qui ne seraient pas payées. Un calcul intéressé apparemment : des économies qui ne diraient pas leur nom. Une pensée de Tartuffe au plus haut sommet de l'état ?
Gilles Raveaud pointe le doigt sur ces petites pensions qui amenuisent l'espérance de vie de ces "déshérités". Pour lui, ces pensions faibles ne peuvent qu'accentuer la misère. Et faire en sorte que seuls les premiers de cordée seront à même d'intégrer des structures bien trop onéreuses pour le plus grand nombre. En cause, la réforme de Delevoye qui ne fera qu'accentuer les différences. A ne pas appliquer et donc, tout simplement, à retirer.
Notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité a pris un coup dans l'aile.
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