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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 10:14

Entreprendre d'ôter tout ce qui, au quotidien, faisait la vie de Cachou. La litière vidée, lavée, sa gamelle rose  en forme de coeur, la pelle pour vider la caisse, la litière donnée à Céline, les boîtes de pâtée, les croquettes... Les médocs donnés au véto, les seringues (Mairie) et les aiguilles à liquider (pharmacie)... Ca me fend le coeur. Mais si je n'efface pas rapidement les traces de cette vie derrière moi, je vais ruminer. J'ai des larmes qui coulent, silencieuses. Oui, je l'aimais vraiment. Elle était une compagne du quotidien. Et surtout, elle me replonge dans les deuils précédents. Il y en a tant eu au cours de ces dernières années : Hugo, Papa, Serge, Maman, Edouard, et puis encore tout frais le décès de Bertrand (un an déjà). Des deuils qu'il faut affronter mais dont le souvenir est toujours trop proche. Les souvenirs remontent et affluent, incontrôlables, se bousculent et bouleversent.

La mort, cette compagne de la vie, la seule qui soit fidèle et qui nous meurtrit. Elle nous surprend toujours par sa violence. Rien ne nous y prépare : on l'ignore superbement, faisant fi de toute logique alors que chaque jour qui passe la fait plus proche. On voisine avec elle en la niant. Et quand elle débarque, nous sommes meurtris.

Pleurer pour un chat ? Ridicule ? Sans doute. Mais pourquoi ne pas se laisser envahir par les souvenirs encore frais de tout ce que fut ce compagnonnage ?

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commentaires

N
Rien de ridicule dans le fait de pleurer un chat. Le nôtre se fait vieux et je sais déjà que sa disparition sera terrible pour nous. Alors nous multiplions les carpe diem gâteux et l'amour, oui, l'amour partagé. Comme avec des personnes, parce que pour nous c'en sont. Garder les souvenirs, oui, se dire qu'on a été heureux avec eux, et eux avec nous. Tendresses.
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L
Merci Marc de m'apprendre que toi aussi tu sais combien c'est difficile d'intégrer la mort d'un compagnon à 4 pattes. Leur vie est si courte par rapport à la nôtre... Mais j'ai dans la tête tant de souvenirs joyeux que je sais qu'il me faudra me fixer sur eux pour passer le cap et accepter totalement qu'elle ne sera plus jamais à ronronner sur mes genoux, qu'elle ne me communiquera plus sa chaleur, ni ses regards si profonds. Ces derniers mois, je savais que cela arriverait mais sa descente aux enfers a été si rapide, si brutale... Oui, c'est difficile. Mais il y a pire que de perdre un chat et ça, c'est encore plus dur. Pour ceux que nous aimons, le plus dur, c'est que, très vite, leur voix ne résonne plus à nos oreilles. C'est comme une deuxième mort. Et là, il faut du temps pour admettre une réalité douloureuse
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S
Non cher Fred ,pas ridicule du tout ,Cachou mérite bien un tel hommage et plus que ça!<br /> Je pense toujours à ma petite Zita , chatte blanche Européenne de l'île de Man décédée en 2004 et que j'ai fait piquer car elle avait un cancer de l’utérus!<br /> Sur le chemin entre Béziers et la Salvetat soit 84km ,j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps (pire qu'un chagrin d'amour...) et je lui ai fait un petit mausolée en dur avec une photo à coté du chalet d'appoint et au pied d'un rosier!<br /> Elle est sur le table de chevet à coté de mon lit et prés de mles chers disparus et tous les matins et tous les soirs elle a droit à ma bises ,je lui ai même fait un texte poétique ,donc non Fred et toute ta famille vous n'êtes pas ridicule vous êtes simplement des êtres sensibles et humains!<br /> Amitiés<br /> marc
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M
Je compatis vraiment, nous avons perdu il y a quelques années notre chienne et ce fut très difficile à surmonter .. depuis nous hésitons à reprendre un autre animal. <br /> Overblog fonctionne très mal, je me suis abonné chez toi, mais je ne reçois moi non plus pas de notification d'un nouvel article.<br /> En reponse à ton commentaire, il faudrait supprimer cet unanimité offerte aux politiques en exercice, de plus, que ces affaires sortent maintenant n'est pas un mal , il ramène les édiles au niveau du commun des mortels, comme une punition amplement méritée , sinon cela passerait à l'as , surtout quand on constate comment les admirateurs de la reine du bas du front se moquent totalement de cette affaire, cela confirme par ailleurs l'étroitesse d'esprit de ces fans et le risque que ces gens font courir à notre démocratie.
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L
Entièrement d'accord sur le manque de réflexion d'où effectivement le risque de voir la démocratie s'obscurcir. <br /> Je comprends que tu hésites à adopter un nouveau chien : j'ai décidé, bien avant samedi dernier, qu'il n'y aurait plus de félin après la disparition de Cachou. Ces moments douloureux ne sont pas favorables à la joie et la tristesse qui nous assaille est insupportable. J'essaie de ne penser qu'aux joies vécues en sa compagnie, elles ont été nombreuses et donc inoubliables.