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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 15:43

Démission fracassante : l'actuel pape (qui ne le sera plus à la fin du mois) a choisi de donner sa démission. Voilà un coup de tonnerre dont tout le monde parle. Tous les médias s'étonnent de ce désistement et s'ils n'en font pas des gorges chaudes, tentent d'expliquer le pourquoi du comment. Eh bien, puisque chacun y va de son commentaire, je reprends mon clavier pour dire ce que je pense de cette annonce. Après tout, pourquoi ne blablaterais-je pas sur un sujet qui a plongé le monde dans la stupéfaction ? Etant donné que je n'ai pas pour habitude de relever certains faits, là, cela me tente comme un défi à relever. Mon point de vue semblera iconoclaste, mais qu'importe ?

Cet homme, tout d'abord, a bien le droit de vouloir abandonner une charge devenue trop pesante, surtout ces dernières années où des scandales en kyrielle ont défrayé la chronique. Inutile de les rappeler, ils sont dans la mémoire de tout le monde (hors extra-terrestres n'écoutant ni télé ou radio, complètement à l'ouest, pour ne pas dire givrés et n'achetant jamais un quelconque journal). La notoriété de ces faits a été largement répandue de partout et les conciliabules de fond de couloir n'ont pas manqué.

 

Je vais plus loin : à son âge, il est temps pour lui de plier bagage. Et peut-être de penser à lui au lieu de gérer un ministère peu commun. Pourquoi devrait-il aller jusqu'à la mort face au monde (qui ne se souvient pas de Jean-Paul II ?) plutôt que de remettre entre les mains du conclave le choix d'un successeur ?  Pour moi, ce qui ressort de ce retrait, c'est qu'on devrait imposer un âge maximal même au pape. Il en va de même des hommes politiques : certains vieux bonzes feraient mieux de se retirer de la vie publique et surtout politique car, à plus de 80 ans, s'accrocher ainsi à la députation ou au senatoriat a quelque chose d'indécent. Je ne veux pas dire qu'ils sont incapables, mais tout simplement qu'ils feraient mieux de céder la place à des gens plus jeunes et qui, peut-être parviendraient à changer quelque chose dans ce monde décidément bien mal en point. L'exemple du pape devrait servir de leçon à ceux qui s'aggrippent à la politique comme si la misère les guettait. Ils oublient, semble-t-il, que tout homme est mortel et que ce n'est pas en occupant la place qu'ils lui échapperont.

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:02
 ... par le truchement de l'évêque d'Orléans.
Pas de doute, les cathos convaincus doivent avoir la chair de poule après les dérapages successifs des cadres de son église. Combien d'entre eux pensent comme le pape ou cet évêque ? Impossible à savoir, mais c'est certain maintenant, nombre d'entre eux ne partagent pas les points de vue de leur chef spirituel. A preuve, une catho l'a dit clairement hier au soir (le hasard fait bien les choses, je zappe continûment et tombe involontairement sur l'info que je ne cherche pas mais qui me réjouit). Donc, hier au soir, une secrétaire d'état a fustigé le pape pour ses dernières sentences anti-modernisme. Elle a dénoncé ses écarts verbaux, se déclarant carrément outrée qu'on puisse prétendre excommunier, déclarer que le préservatif est nuisible, etc.
Enfin ! Ca fait du bien de voir contestée l'infaillibilité papale (comme si cette fonction faisait l'intelligence, la puissance et l'omniscience). Heureusement toute la catholicité ne suit pas au pied de la lettre les commandements émanant du saint-siège qui s'érige en censeur de la modernité et refuse d'admettre les avancées sanitaires (la capotte est pourtant bien ancienne). Apparemment ce pape-là cède aux pressions de l'intégrisme pur et dur. Valeur refuge pour lui ? Peu importe ! Ce qui est avéré, c'est qu'il en train de monter contre lui et ses dogmes rétrogrades une frange importante de ses ouialles qui se démarquent de plus en plus de sa politique forgée de poncifs éculés.
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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 11:39
Décidément, l'église catholique a mis à sa tête un pape franchement réac. Comme si la catholocité avait besoin de défrayer la chronique. Plus le temps passe, plus le pape se permet des commentaires dont on se passerait bien, qu'on soit catho ou non. C'est quoi cette manie de décrier tout au nom de la sainte église ? Rétrograde, voilà ce qu'il est. Comment supporter qu'il refuse l'avortement dit thérapeuthique (qui menace le processus vital) ? On en revient au siècle dernier où l'on sauvait l'enfant au détriment de la mère alors que celle-ci avait déjà une tripotée de marmots à élever. A charge pour le père de trouver une nourrice puis une seconde mère pour sa progéniture. Le plus souvent il épousait la soeur, du coup, en cas de nouvelle naissance, les enfants des deux lits se retrouvaient à la fois frères et cousins. Comme absurdité, il n'y avait pas mieux. Sans compter que ces soeurs étaient bien dévouées, assujetties qu'elles étaient aux traditions, et qui en retour n'obtenaient pas forcément l'amour qu'on avait pour sa propre mère. Combien de femmes ainsi sacrifiées au nom de la vie ?
Quand à l'idée d'avortement thérateutique récusée par le pape (c'est un crime, selon lui) s'ajoutent l'excommunication et le rejet du préservatif qui propagerait le sida plus qu'il ne permettrait de l'éviter, on est en droit de se demander si le pape est tout à fait sain d'esprit et si sa place ne serait pas davantage dans un asile psychiatrique qu'à la tête de cette institution.
Au fait, à quoi ont pensé les cardinaux qui l'ont élu ? Avaient-ils conscience du recul que cette élection engendrerait ? Etait-ce une manière détournée de nier les avancées de la science au prétexte d'une morale éculée ? Les interrogations ne manquent pas qui ne trouveront sans doute pas de réponse avant bien longtemps. Sauf celle-ci : on ne peut plus s'étonner de la levée d'excommunication des évêques intégristes et négationnistes car c'était le premier pas pour un retour en arrière regrettable.

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:40
Sa sainteté a décidément les neurones bouchés. Selon lui, aux dernières nouvelles, le préservatif ne préserve pas du sida. Donc les distribuer sur le continent le plus atteint par ce virus ne sert à rien.
Il faudrait peut-être que sa sainteté se prête à un check-up mental et qu'il suive quelques cours de médecine sociale, cela lui remettrait sa pendule à l'heure. Comment sa sainteté peut-elle envisager que seule l'abstinence soit le moyen matériellement  le plus efficace pour enrayer la pandémie ? Dans l'absolu, elle n'a pas tout à fait tort. Seulementdans la réalité, c'est une autre paire de manches. L'homme n'est qu'un homme et il n'a de sapiens que l'appellation qui le différencie de la bête.
Sa sainteté semble avoir oublié que Dieu a fait ainsi l'homme et que les besoins naturels inscrits génétiquement  en lui réclament satisfaction. Or le désir sexuel fait bien partie de ce que la nature a attribué à l'homme, d'où le besoin d'assouvissement dudit désir.
Je me demande pourquoi sa sainteté n'a pas encore exprimé la solution radicale (puisque le sida n'est pas enrayable selon lui avec la capotte) : châtrer chaque individu susceptible de propager le virus.
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:40
Sa sainteté a décidément les neurones bouchés. Selon lui, aux dernières nouvelles, le préservatif ne préserve pas du sida. Donc les distribuer sur le continent le plus atteint par ce virus ne sert à rien.
Il faudrait peut-être que sa sainteté se prête à un check-up mental et qu'il suive quelques cours de médecine sociale, cela lui remettrait sa pendule à l'heure. Comment sa sainteté peut-elle envisager que seule l'abstinence soit le moyen matériellement  le plus efficace pour enrayer la pandémie ? Dans l'absolu, elle n'a pas tout à fait tort. Seulement dans la réalité, c'est une autre paire de manches. L'homme n'est qu'un homme et il n'a de sapiens que l'appellation qui le différencie de la bête.
Sa sainteté semble avoir oublié que Dieu a fait ainsi l'homme et que les besoins naturels inscrits génétiquement  en lui réclament satisfaction. Or le désir sexuel fait bien partie de ce que la nature a attribué à l'homme, d'où le besoin d'assouvissement dudit désir.
Je me demande pourquoi sa sainteté n'a pas encore exprimé la solution radicale (puisque le sida n'est pas enrayable selon lui avec la capotte) : châtrer chaque individu susceptible de propager le virus.
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 21:06
L'église catholique est vraiment de plus en plus à côté de la plaque. Pour elle, le viol est moins grave que l'avortement. Ben voyons ! Un être en tout début de gestation a droit à la compassion, une gamine de 9 ans violée et enceinte qui se fait avorter ne peut qu'être excommuniée.
Mais à quoi pense cette église qui se veut un modèle pour tous ? Comment peut-elle justifier de telles positions ? Qu'en penserait Dieu lui-même ? Pas bien certain qu'il accepterait un tel choix. Et même on est en droit de penser qu'il serait compatissant envers cette fillette abusée par un adulte et dont la vie a basculée à cause d'un infâme suborneur qui ne respecte rien. Que va devenir cette gamine violée et qui a avorté ? Elle porte désormais en elle les germes de la tristesse d'une vie gâchée par une violence sordide car les répercussions d'un viol sont telles qu'elles détruisent celles qui le subissent.
Le pire est sans doute la position absurde de cette église qui considère qu'un avortement est la chose la pire qui soit. Ma foi, elle a le droit de penser comme elle le veut, mais elle n'a pas le droit d'imposer sa vision à ceux qui ne la partagent pas. L'église est machiste (pas seulement au regard de la libération féminine par la machine à, laver) car composée d'hommes qui feraient mieux d'abandonner le célibat et consacrer leur vie d'humains par le mariage. Si les curés et autres zélateurs de la catholicité avaient épouse et enfants, ils ne participeraient certainement à cette mascarade imbécile qui enlève du troupeau la brebis galeuse. Les curés seraient en effet plus équilibrés sur le seul plan humain et la paternité leur rendrait leur âme.
En dénonçant l'avortement, l'église absout le pécheur qui a commis un crime répréhensible. Elle garde en son giron le violeur. Voilà ce qu'est la justice catholique : l'homme a tous les droits et la femme aucun.
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 16:13
... la machine à laver qui, selon l'Osservatore Romano, a grandement participé à la libération féminine.
En soi, rien de bien étrange à ce propos puisque jusqu'à très récemment les femmes étaient de corvée de lessive pendant de longues heures. Combien se souviennent des lavandières tapant du battoir au lavoir sur les draps ou les culottes ? Qui se souvient des fermières se rendant au doui (une vasque d'eau courante au milieu d'un ruisseau), portant linge sur la tête et battoir sous le bras ? Qui se souvient de cette eau blanche à force de savon où l'on rinçait le linge lavé avant de l'étendre en plein champ ou sur des fils de fer ?
La libération de la femme ? Oui, certes. Mais cela fait moins d'un siècle que cet engin libérateur a fait son intrusion dans tous les foyers. Comme toute invention, les premières machines (qui remplacent avantageusement et le lavoir et les lessiveuses posées sur la cuisinière à bois) étaient si chères que bien peu de familles pouvaient en équiper leur intérieur. La concurrence aidant, l'apparition d'autres outils ménagers ayant fait leur apparition, les prix ont baissé et ont permis la démocratisation de la machine à laver, en Europe en tout cas car en Afrique... la brousse ne permet pas vraiment l'usage de cette machine qui fait l'admiration du Vatican.
Quant à prétendre qu'elle a permis aux femmes d'être libres de se maquiller et d'attendre leur seigneur et maître, le sourire aux lèvres..., je ne connais pas une femme qui sera d'accord. Comme si une seule machine à laver permettait de libérer la femme qui assume deux métiers : mère de famille et femme au travail. L'église devrait apprendre à regarder ailleurs car, en l'espèce, elle fait preuve d'un machisme gênant. Mais c'est vrai que dans un monde d'hommes....
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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 08:45
A toujours vouloir ramener en son sein les brebis égarées, la papauté commet des erreurs impardonnables. Benoît XVI a levé l'excommunication de quatre évêques dont l'un continue à douter de l'existence des chambres à gaz et de l'extermination de millions de juifs. Il aurait cherché des preuves et ne les aurait pas trouvées. Il lui faudra donc du temps pour examiner à nouveau tout ce qu'il a déjà épluché pour enfin , peut-être, détenir les preuves "historiques" de l'holocauste perpétré dans les camps de concentration nazis.
Ca ne fait pas sourire cet entêtement. C'est tellement plus facile de nier que d'admettre. Cette contestaton qui s'introduit subrepticement dans l'église catholique, alors que le monde n'a pas besoin de cette perversité supplémentaire, met à mal et ladite église et la politique religieuse catholique. Qu'avait besoin le pape de réintroduire ces brebis galeuses ? L'audience de la catholicité est en baisse constante, la foi disparaît pour laisser place à... rien. Pour ceux qui croient encore en Dieu le père et son fils, comme ils doivent être peinés de tout ce merdier provoqué par un manque d'intelligence flagrant ! Les catholiques allemands protestent. ils ne peuvent comprendre cette décision du pape qui, on le sait maintenant, commet bourde sur bourde. Voilà un pape qui suscite des réactions comme pratiquement aucun de ses prédécesseurs n'y est jamais parvenu. Il fâche l'Islam, il fâche le judaïsme, il fâche ses propres ouailles. Et on parle d'oecuménisme ?
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 14:30
Le pape a repris dans le giron de l'église des curés intégristes (vous savez, ceux qui s'entêtent à porter la soutane et à dire la messe en latin). Zut alors, ces curés sont des négationnistes. Quelle plaie !
Le pape est dans ses petits souliers et tente de désamorcer la bombe qu'il a malencontreusement mise à feu. Ca lui apprendra à réfléchir avant de lever des excommunications ! Le chef de l'église de France, qui a déjà fait parler de lui à propos du repos dominical, monte au créneau, non pour désapprouver la décision du Saint-Père de lever l'interdit, mais pour exprimer son dégoût pour les négationnistes. Non, il ne se fera pas le juge de cette décision controversable et controversée, puisque le schisme n'est jamais un choix et que la maison-mère veut voir revenir en son giron les brebis égarées en ne fermant pas la porte au dialogue.
C'est vraiment tout une question de point de vue. Reste à savoir quelles seront les répercussions sur le long terme de cette politique d'ouverture.
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