9 mars 2009
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16:13
... la machine à laver qui, selon l'Osservatore Romano, a grandement participé à la libération féminine.
En soi, rien de bien étrange à ce propos puisque jusqu'à très récemment les femmes étaient de corvée de lessive pendant de longues heures. Combien se souviennent des lavandières tapant du battoir
au lavoir sur les draps ou les culottes ? Qui se souvient des fermières se rendant au doui (une vasque d'eau courante au milieu d'un ruisseau), portant linge sur la tête et battoir sous le bras ?
Qui se souvient de cette eau blanche à force de savon où l'on rinçait le linge lavé avant de l'étendre en plein champ ou sur des fils de fer ?
La libération de la femme ? Oui, certes. Mais cela fait moins d'un siècle que cet engin libérateur a fait son intrusion dans tous les foyers. Comme toute invention, les premières machines (qui
remplacent avantageusement et le lavoir et les lessiveuses posées sur la cuisinière à bois) étaient si chères que bien peu de familles pouvaient en équiper leur intérieur. La concurrence aidant,
l'apparition d'autres outils ménagers ayant fait leur apparition, les prix ont baissé et ont permis la démocratisation de la machine à laver, en Europe en tout cas car en Afrique... la brousse ne
permet pas vraiment l'usage de cette machine qui fait l'admiration du Vatican.
Quant à prétendre qu'elle a permis aux femmes d'être libres de se maquiller et d'attendre leur seigneur et maître, le sourire aux lèvres..., je ne connais pas une femme qui sera d'accord. Comme si une seule machine à laver permettait de libérer la femme qui assume deux métiers : mère de famille et femme au travail. L'église devrait apprendre à regarder ailleurs car, en l'espèce, elle fait preuve d'un machisme gênant. Mais c'est vrai que dans un monde d'hommes....
Quant à prétendre qu'elle a permis aux femmes d'être libres de se maquiller et d'attendre leur seigneur et maître, le sourire aux lèvres..., je ne connais pas une femme qui sera d'accord. Comme si une seule machine à laver permettait de libérer la femme qui assume deux métiers : mère de famille et femme au travail. L'église devrait apprendre à regarder ailleurs car, en l'espèce, elle fait preuve d'un machisme gênant. Mais c'est vrai que dans un monde d'hommes....