3 septembre 2009
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21:03
Oui, cela m'arrive, je n'ai pas envie de dépiauter l'actualité, d'égréner un à un les événements et de les
commenter. Oui, ce soir, je ne suis pas d'humeur.
Pourtant, je devrais m'attarder quelque peu sur certains points, mais franchement, ce soir, là, comme je vous le dis, j'ai davantage envie d'aller me vautrer dans mon lit que de penser à tout ce qu'il se passe. Et des nouvelles, il y en a. Des tas. Et partout. Là, on attend le résultat des élections, ici, on trinque pour les autres, un peu plus loin on entend les menaces des uns contre les autres. C'est épuisant à la longue tous ces pans d'histoire qui s'écrivent sur cette planète mal en point, pourrie par le fric, désireuse de s'autodétruire.
Alors, à quoi bon, me dis-je, de me battre avec mes mots, le seul bien que je possède puisque rien ne va comme il le faudrait ? Que ce sont toujours les mêmes qui l'emportent ? Et que les mots sont de plus en plus vides de sens ? Je ne suis pas Don Quichotte et pourtant, je me bats contre les moulins à vent. Je ne suis pas non plus Sancho Pança, fidèle d'entre les fidèles, qui suit son maître et tente vainement de le protéger contre lui-même. Ou contre ces moulins qui tournent, tournent, tournent...
Ce soir, j'ai envie de me concentrer sur un départ brutal, et même violent. Tellement violent que j'en ai l'obsession. Je vois la vanité de mes articles, le peu d'impact qu'ils peuvent avoir, l'inanité d'user mon vocabulaire à traduire ce que je ressens face au désespoir des uns et des autres, aux cauchemars vécus par certains peuples, à la morgue des puissants centrés sur leur nombril et qui n'ont cure que de ce qu'ils peuvent encore soutirer ici ou là.
Oui, ce soir, je ne suis pas d'humeur, vraiment pas d'humeur.
Pourtant, je devrais m'attarder quelque peu sur certains points, mais franchement, ce soir, là, comme je vous le dis, j'ai davantage envie d'aller me vautrer dans mon lit que de penser à tout ce qu'il se passe. Et des nouvelles, il y en a. Des tas. Et partout. Là, on attend le résultat des élections, ici, on trinque pour les autres, un peu plus loin on entend les menaces des uns contre les autres. C'est épuisant à la longue tous ces pans d'histoire qui s'écrivent sur cette planète mal en point, pourrie par le fric, désireuse de s'autodétruire.
Alors, à quoi bon, me dis-je, de me battre avec mes mots, le seul bien que je possède puisque rien ne va comme il le faudrait ? Que ce sont toujours les mêmes qui l'emportent ? Et que les mots sont de plus en plus vides de sens ? Je ne suis pas Don Quichotte et pourtant, je me bats contre les moulins à vent. Je ne suis pas non plus Sancho Pança, fidèle d'entre les fidèles, qui suit son maître et tente vainement de le protéger contre lui-même. Ou contre ces moulins qui tournent, tournent, tournent...
Ce soir, j'ai envie de me concentrer sur un départ brutal, et même violent. Tellement violent que j'en ai l'obsession. Je vois la vanité de mes articles, le peu d'impact qu'ils peuvent avoir, l'inanité d'user mon vocabulaire à traduire ce que je ressens face au désespoir des uns et des autres, aux cauchemars vécus par certains peuples, à la morgue des puissants centrés sur leur nombril et qui n'ont cure que de ce qu'ils peuvent encore soutirer ici ou là.
Oui, ce soir, je ne suis pas d'humeur, vraiment pas d'humeur.