31 juillet 2009
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Les banques communiquent, certes, mais sans vraiment beaucoup de transparence. C'est même d'une opacité
inquiétante. Pourtant la crise est passée et on aurait pu espérer un minimum de qualitatif. Eh bien non. Les rituels instaurés lorsque la population affolée par l'argent facile s'est jetée à
corps perdu dans les actions boursières n'ont pas varié d'un iota.
Les bonnes résolutions ont été oubliées tout aussitôt que la morale avait l'air sauve puisqu'on avait promis du changement. Et même des changements de comportements. Et ça, c'est bien le défi le plus irréalisable. En effet, quand on pris un mauvais pli, c'est difficile de l'effacer. Même à coups de vapeur bouillante et de fer ultra-chaud. Que voulez-vous ? Les nigauds qui ont misé leurs économies sur des actions hasardeuses sont toujours des jobards qu'il est facile de gruger. Personne n'a retiré ses billes : surtout pas les petits puisque tout a été englouti par la catastrophe financière internationale, pas plus que les gros investisseurs en actions qui ont eu la sagesse de patienter. S'ils s'en tirent, c'est bien parce qu'ils ont les reins solides et que, malgré les pertes enregistrées par leurs portefeuilles, ils ont encore de quoi résister longtemps et attendre un retour à valeur de leurs actions.
Au fond, la sagesse eut été que chaque actionnaire liquide tout son avoir en actions et mise sur le dessous de son matelas plutôt que de confier ses pépettes à des banquiers qui se frottent la panse de n'avoir quasi rien perdu. Là, le système se serait effondré mais il aurait été changé. Par force.
Dommage, on a loupé le coche : les banques ne jouent pas franc jeu et même si elles affichent des bénéfices inattendus, elles ont trop vite oublié l'existence de leurs actifs nocifs. Elles évitent consciencieusement de communiquer sur ce point précis.
Le récurage à la toile émeri des comptes n'a pas eu lieu.
Les bonnes résolutions ont été oubliées tout aussitôt que la morale avait l'air sauve puisqu'on avait promis du changement. Et même des changements de comportements. Et ça, c'est bien le défi le plus irréalisable. En effet, quand on pris un mauvais pli, c'est difficile de l'effacer. Même à coups de vapeur bouillante et de fer ultra-chaud. Que voulez-vous ? Les nigauds qui ont misé leurs économies sur des actions hasardeuses sont toujours des jobards qu'il est facile de gruger. Personne n'a retiré ses billes : surtout pas les petits puisque tout a été englouti par la catastrophe financière internationale, pas plus que les gros investisseurs en actions qui ont eu la sagesse de patienter. S'ils s'en tirent, c'est bien parce qu'ils ont les reins solides et que, malgré les pertes enregistrées par leurs portefeuilles, ils ont encore de quoi résister longtemps et attendre un retour à valeur de leurs actions.
Au fond, la sagesse eut été que chaque actionnaire liquide tout son avoir en actions et mise sur le dessous de son matelas plutôt que de confier ses pépettes à des banquiers qui se frottent la panse de n'avoir quasi rien perdu. Là, le système se serait effondré mais il aurait été changé. Par force.
Dommage, on a loupé le coche : les banques ne jouent pas franc jeu et même si elles affichent des bénéfices inattendus, elles ont trop vite oublié l'existence de leurs actifs nocifs. Elles évitent consciencieusement de communiquer sur ce point précis.
Le récurage à la toile émeri des comptes n'a pas eu lieu.