29 avril 2009
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07:00
On est en pleine crise mondiale et pourtant les gouvernants ne cessent de nous seriner que tout ne va pas si mal que ça, que la crise est déjà en récession sous prétexte que la bourse a tendance
à effectuer quelques grimpettes. La conclusion, c'est qu'on va bientôt sortir de cette crise fâcheuse qui bouscule nos habitudes et remet le système en question. Coué a de quoi être enchanté car
il a fait des émules et en fait encore.
Pourtant tous les indicateurs sont bien là qui dénoncent une crise bien plus profonde et plus durable (c'est ça le vrai développement durable) que ce qu'on nous chante sur tous les tons. Voudrait-on nous convaincre de toute force ? Sans aucun doute : quand le peuple est tenu dans l'ignorance des faits réels, il bouge beaucoup moins. Telle est la pensée des dirigeants. Ce manque de franchise est patent. Les promesses distribuées largement, en veux-tu, en voilà,ne sont que le masque de l'impuissance de nos chefs chéris. Car quoi, il ne faudrait surtout pas que le peuple se rebelle et se montre exigeant.
Cet aveuglement volontariste ne sert à rien : les serfs grognent de plus en plus fort. Eux au moins ont compris que la crise les mettaient dans le pétrin et ce ne sont pas les récents licenciements et ceux à venir (rien que 63000 en mars) qui les feront rentrer dans leur coquille et cesser les mouvements sociaux.
A quand une politique à l'aune de la réalité ?
Pourtant tous les indicateurs sont bien là qui dénoncent une crise bien plus profonde et plus durable (c'est ça le vrai développement durable) que ce qu'on nous chante sur tous les tons. Voudrait-on nous convaincre de toute force ? Sans aucun doute : quand le peuple est tenu dans l'ignorance des faits réels, il bouge beaucoup moins. Telle est la pensée des dirigeants. Ce manque de franchise est patent. Les promesses distribuées largement, en veux-tu, en voilà,ne sont que le masque de l'impuissance de nos chefs chéris. Car quoi, il ne faudrait surtout pas que le peuple se rebelle et se montre exigeant.
Cet aveuglement volontariste ne sert à rien : les serfs grognent de plus en plus fort. Eux au moins ont compris que la crise les mettaient dans le pétrin et ce ne sont pas les récents licenciements et ceux à venir (rien que 63000 en mars) qui les feront rentrer dans leur coquille et cesser les mouvements sociaux.
A quand une politique à l'aune de la réalité ?