Vol de godasses

Bombarder un futur ex-président, il paraît que cela se fait. A preuve la paire de godasses lancées à la tête de GW Bush en visite en Irak. Il semble que ce geste discourtois soit synonyme de mépris dans ce pays. Ma foi, pourquoi pas ? D'autres, pour signifier leur mésestime, crachent à la gueule de ceux qui les horripilent.

Même si ce n'est pas très digne comme attitude de la part du lanceur de godasses, il est préférable qu'il ait pensé à se déchausser plutôt que de le caillasser. S'il avait eu l'idée plus saugrenu de s'armer de cailloux, ce n'aurait pas été un vol de godasses, mais une lapidation dans la plus pure tradition. Très ennuyeux sur le plan diplomatique.

Notre Georges qui se retirera prochainement de la scène publique a eu la réaction idoine, il a plongé sous la table. Ouf ! A part une humiliation publique, il ne souffre d'aucune contusion.